ĂŸĂ‘ĂĂŠĂŁĂŠĂŠĂˆĂŠĂ‘ĂŠĂ€Ă­ĂŠĂĂ‘Ă‡ : 4pLÊta CILo15 RĂ©sumĂ©. Ce projet concerne la conception, la rĂ©alisation et la commande d'un robot mobile Ă  trois roues a l'aide d'une carte Ă©lectronique" Arduino" adaptĂ© pour pouvoir la relier au robot aprĂšs avoir dĂ©veloppĂ© le programme en logiciel Arduino ,son rĂŽle est de dĂ©tecter une source de flamme quelconque et l'Ă©teindre.
Dans la mythologie Ă©gyptienne, dieu du Ciel, de la LumiĂšre et de la BontĂ©. Horus Ă©tait le fils d’Isis, dĂ©esse de la Nature et d’Osiris, dieu du Monde souterrain. Sommaire PrĂ©sentation Iconographie Un dieu complexe Mythe archaĂŻque Origines de l’État pharaonique Dieu dynastique Horus dans le mythe osirien Horus contre Seth Bibliographie Horus de l’égyptien Hor / Horou est l’une des plus anciennes divinitĂ©s Ă©gyptiennes. Les reprĂ©sentations les plus communes le dĂ©peignent comme un faucon couronnĂ© du pschent ou comme un homme hiĂ©racocĂ©phale. Son nom signifie le Lointain » en rĂ©fĂ©rence au vol majestueux du rapace. Son culte remonte Ă  la prĂ©histoire Ă©gyptienne. La plus ancienne citĂ© Ă  s’ĂȘtre placĂ©e sous son patronage semble ĂȘtre Nekhen, la Ville du Faucon » HiĂ©rakonpolis. DĂšs les origines, Horus se trouve Ă©troitement associĂ© Ă  la monarchie pharaonique en tant que dieu protecteur et dynastique. Les Suivants d’Horus sont ainsi les premiers souverains Ă  s’ĂȘtre placĂ©s sous son obĂ©dience. Aux dĂ©buts de l’époque historique, le faucon sacrĂ© figure sur la palette du roi Narmer et, dĂšs lors, sera constamment associĂ© au pouvoir royal. Dans le mythe le plus archaĂŻque, Horus forme avec Seth un binĂŽme divin caractĂ©risĂ© par la rivalitĂ©, chacun blessant l’autre. De cet affrontement est issu Thot, le dieu lunaire, considĂ©rĂ© comme leur fils commun. Vers la fin de l’Ancien Empire, ce mythe est rĂ©interprĂ©tĂ© par les prĂȘtres d’HĂ©liopolis en intĂ©grant le personnage d’Osiris, l’archĂ©type du pharaon dĂ©funt divinisĂ©. Cette nouvelle thĂ©ologie marque l’apparition du mythe osirien oĂč Horus est prĂ©sentĂ© comme le fils posthume d’Osiris nĂ© des Ɠuvres magiques d’Isis, sa mĂšre. Dans ce cadre, Horus joue un rĂŽle majeur. En tant que fils attentionnĂ©, il combat son oncle Seth, le meurtrier de son pĂšre, le dĂ©fait et le capture. Seth humiliĂ©, Horus est couronnĂ© pharaon d’Égypte et son pĂšre intronisĂ© roi de l’au-delĂ . Cependant, avant de pouvoir combattre vigoureusement son oncle, Horus n’est qu’un ĂȘtre chĂ©tif. En tant que dieu-enfant Harpocrate, Horus est l’archĂ©type du bambin soumis Ă  tous les dangers de la vie. FrĂŽlant la mort Ă  plusieurs reprises, il est aussi l’enfant qui, toujours, surmonte les difficultĂ©s de l’existence. À ce titre, il est un dieu guĂ©risseur et sauveur trĂšs efficace contre les forces hostiles. Outre ses traits dynastiques et royaux, Horus est une divinitĂ© cosmique, un ĂȘtre fabuleux dont les deux yeux sont le Soleil et la Lune. L’Ɠil gauche d’Horus, ou ƒil oudjat, est un puissant symbole associĂ© aux offrandes funĂ©raires, Ă  Thot, Ă  la Lune et Ă  ses phases. Cet Ɠil, blessĂ© par Seth et guĂ©ri par Thot, est l’astre nocturne qui constamment disparaĂźt et rĂ©apparaĂźt dans le ciel. Sans cesse rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, la lune est l’espoir pour tous les dĂ©funts Ă©gyptiens d’une possible renaissance. Sous ses multiples aspects, Horus est vĂ©nĂ©rĂ© dans toutes les rĂ©gions Ă©gyptiennes. À Edfou, un des plus beaux temples ptolĂ©maĂŻques, le dieu reçoit la visite annuelle de la statue de la dĂ©esse Hathor de DendĂ©rah et forme, avec Harsomtous, une triade divine. À KĂŽm Ombo, Horus l’Ancien est associĂ© Ă  Sobek, le dieu crocodile. Fort de cette renommĂ©e, le culte d’Horus s’est exportĂ© hors d’Égypte, plus particuliĂšrement en Nubie. À partir de la Basse Ă©poque, grĂące aux cultes isiaques, la figure d’Harpocrate s’est largement popularisĂ©e Ă  travers tout le bassin mĂ©diterranĂ©en sous influence hellĂ©nistique puis romaine. PrĂ©sentationDieu faucon Horus est l’une des plus anciennes divinitĂ©s Ă©gyptiennes. Ses origines se perdent dans les brumes de la prĂ©histoire africaine. À l’instar des autres principales dĂ©itĂ©s du panthĂ©on Ă©gyptien, il est prĂ©sent dans l’iconographie dĂšs le quatriĂšme millĂ©naire avant notre Ăšre. La dĂ©nomination contemporaine d’Horus est issue du thĂ©onyme grec áœŻÏÎż Hƍros Ă©laborĂ© au cours du premier millĂ©naire avant notre Ăšre au moment de la rencontre des cultures Ă©gyptienne et grecque. Ce thĂ©onyme est lui-mĂȘme issu de l’égyptien ancien Hor qui Ă©tymologiquement signifie le lointain », le supĂ©rieur ». L’écriture hiĂ©roglyphique ne restituant pas les voyelles, l’exacte prononciation Ă©gyptienne n’est plus connue, probablement Horou ou HĂąrou. Dans la langue proto-Ă©gyptienne, Horus devait dĂ©signer le faucon d’oĂč son idĂ©ogramme. DĂšs la pĂ©riode protodynastique aux alentours de 3300 avant notre Ăšre, le hiĂ©roglyphe du faucon Hor dĂ©signe aussi le souverain, qu’il soit en exercice ou dĂ©funt, et peut mĂȘme Ă©quivaloir au mot netjer, dieu », avec toutefois une connotation de souverainetĂ©. Dans les Textes des pyramides, l’expression Hor em iakhou, Horus dans le rayonnement », dĂ©signe ainsi le roi dĂ©funt, devenu un dieu parmi les dieux Ă  son entrĂ©e dans l’au-delĂ . En Égypte antique, plusieurs espĂšces de faucons ont coexistĂ©. Les reprĂ©sentations de l’oiseau d’Horus Ă©tant le plus souvent trĂšs stylisĂ©es, il est assez difficile de l’identifier formellement Ă  une espĂšce en particulier. Il semble toutefois que l’on puisse y voir une image du faucon pĂšlerin Falco peregrinus. Ce rapace de taille moyenne et au cri perçant est rĂ©putĂ© pour sa rapiditĂ© en piquĂ© lorsque, du haut du ciel, il fond sur ses petites proies terrestres. Ce faucon prĂ©sente aussi la particularitĂ© d’avoir des plumes sombres sous les yeux la moustache » selon les ornithologues qui dessinent une sorte de croissant. Cette marque distinctive n’est pas sans rappeler le graphisme de l’Ɠil oudjat associĂ© Ă  Horus et aux autres dieux HiĂ©racocĂ©phales. Iconographie La divinitĂ© d’Horus se manifeste dans l’iconographie de multiples façons. Dans la plupart des cas, il est reprĂ©sentĂ© comme un faucon, comme un homme Ă  tĂȘte de faucon ou, pour Ă©voquer sa jeunesse, comme un jeune enfant nu et chauve. La forme animale est la plus ancienne. Jusqu’à la fin de la pĂ©riode protodynastique, les animaux, dont le faucon, apparaissent comme Ă©tant bien plus efficaces et bien supĂ©rieurs aux hommes. De ce fait, les puissances divines sont alors exclusivement figurĂ©es sous une forme animale. Le faucon et son majestueux vol planant dans le ciel ont Ă©tĂ© manifestement interprĂ©tĂ©s comme la marque ou le symbole du Soleil, son nom le Lointain » faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l’astre diurne. Vers la fin de la Ire dynastie, aux alentours de -2800, en parallĂšle au dĂ©veloppement de la civilisation Ă©gyptienne diffusion de l’agriculture, de l’irrigation et de l’urbanisme, la mentalitĂ© religieuse s’inflĂ©chit et les forces divines commencent Ă  s’humaniser. À cette Ă©poque apparaissent les premiers dieux entiĂšrement anthropomorphes et momiformes Min et Ptah. Concernant Horus, durant les deux premiĂšres dynasties, la forme animale reste la rĂšgle. Les premiĂšres formes composites hommes Ă  tĂȘte animale font leur apparition Ă  la fin de la IIe dynastie et, en l’état des connaissances, la plus ancienne reprĂ©sentation connue d’Horus en homme hiĂ©racocĂ©phale date de la IIIe dynastie. Elle figure sur une stĂšle Ă  prĂ©sent conservĂ©e au MusĂ©e du Louvren oĂč le dieu est montrĂ© en compagnie du roi Houni-Qahedjet.. Parmi les plus cĂ©lĂšbres reprĂ©sentations figure un fragment d’une statue conservĂ©e au MusĂ©e Ă©gyptien du Caire et montrant KhĂ©phren assis sur son trĂŽne IVe dynastie. Le faucon est debout sur le dossier du siĂšge et ses deux ailes ouvertes enveloppent la nuque royale afin de signifier sa protection. Dans le mĂȘme musĂ©e est conservĂ©e la statue en or de l’Horus de Nekhen. Sa datation est discutĂ©e VIe ou XIIe dynastie . Il ne subsiste plus que la tĂȘte du falconidĂ© coiffĂ©e d’une couronne constituĂ©e de deux hautes plumes stylisĂ©es. Ses yeux en pierre d’obsidienne imitent le regard perçant de l’oiseau vivant. Le MusĂ©e du Louvre prĂ©sente Ă  l’entrĂ©e de ses collections Ă©gyptiennes une statue d’Horus d’environ un mĂštre de haut, datĂ©e de la TroisiĂšme PĂ©riode intermĂ©diaire. Le Metropolitan Museum of Art de New York possĂšde quant Ă  lui une statuette oĂč le roi NectanĂ©bo II de la XXXe dynastie, dernier pharaon de l’Égypte indĂ©pendante, est montrĂ© petit et debout entre les pattes d’un majestueux faucon couronnĂ© du pschent. Un dieu complexe Le panthĂ©on Ă©gyptien compte un grand nombre de dieux faucons ; Sokar, Sopdou, Hemen, Houroun, DĂ©doun, Hormerty. Horus et ses multiples formes occupent toutefois la premiĂšre place. Dieu Ă  multiples facettes, les mythes qui le concernent s’enchevĂȘtrent. Il est toutefois possible de distinguer deux aspects principaux une forme juvĂ©nile et une forme adulte. Dans sa pleine puissance guerriĂšre et sa maturitĂ© sexuelle, Horus est Horakhty, le soleil au zĂ©nith. À HĂ©liopolis, en tant que tel, il est vĂ©nĂ©rĂ© concurremment avec RĂȘ. Dans les Textes des pyramides, le pharaon dĂ©funt ressuscite sous cette apparence de faucon solaire. Par un syncrĂ©tisme frĂ©quent dans la religion Ă©gyptienne, Horakhty fusionne avec le dĂ©miurge hĂ©liopolitain, sous la forme de RĂȘ-Horakhty. À Edfou, il est Horbehedety, le soleil ailĂ© des temps primordiaux. À KĂŽm Ombo, il est Horus l’Ancien HaroĂ«ris, un dieu cĂ©leste imaginĂ© comme un immense faucon dont les yeux sont le Soleil et la Lune. Quand ces astres sont absents du ciel, cet Horus est dit aveugle. À Nekhen HiĂ©rakonpolis, la capitale des tout premiers pharaons, ce faucon cĂ©leste est Hor-Nekheny, dont les aspects guerriers et royaux sont trĂšs prononcĂ©s. Le jeune Horus apparaĂźt lui aussi sous de multiples formes. Dans le mythe osirien, Horus est le fils d’Osiris et d’Isis. Osiris, assassinĂ© par son frĂšre Seth, est ramenĂ© Ă  la vie, le temps d’une union charnelle, grĂące aux efforts conjuguĂ©s d’Isis et de Nephtys. C’est de cette union miraculeuse que naĂźt Horus l’Enfant, Harpocrate, aussi dĂ©nommĂ© Harsiesis, Horus fils d’Isis et Hornedjitef Horus qui prend soin de son pĂšre. Sous ce dernier aspect, pour venger la mort de son pĂšre, Horus affronte son oncle Seth. AprĂšs moult pĂ©ripĂ©ties, il gagne le combat et reçoit le trĂŽne d’Égypte en hĂ©ritage. La vaillance et la fidĂ©litĂ© familiale d’Horus font de ce dieu l’archĂ©type du pharaon. Cependant, sa lĂ©gitimitĂ© est sans cesse contestĂ©e par Seth. Lors d’un combat qui l’oppose Ă  son rival, Horus perd son Ɠil gauche, qui est reconstituĂ© par Thot. AppelĂ© Oudjat ou Ɠil d’Horus, cet Ɠil, que les Égyptiens ont portĂ© sur eux sous forme d’amulette, possĂšde des vertus magiques et prophylactiques. Cet Ɠil gauche reconstituĂ© morceau par morceau par Thot reprĂ©sente la lune qui jour aprĂšs jour s’accroĂźt. À l’opposĂ© de Seth, qui reprĂ©sente la violence et le chaos, Horus pour sa part incarne l’ordre et, tout comme pharaon, il est l’un des garants de l’harmonie universelle ; cependant, il ne faut pas rĂ©duire la thĂ©ologie complexe des Égyptiens Ă  une conception manichĂ©enne du Bien et du Mal, car, dans un autre mythe, Seth est l’auxiliaire indispensable de RĂȘ dans son combat nocturne contre le serpent Apophis. Bien et mal sont des aspects complĂ©mentaires de la crĂ©ation, tous deux prĂ©sents en toute divinitĂ©. Mythe archaĂŻque DĂšs les origines de l’État pharaonique, Horus est la divinitĂ© protectrice de la monarchie. Le dieu faucon, plus particuliĂšrement celui adorĂ© Ă  Nekhen, est la puissance Ă  laquelle Pharaon s’identifie en se voyant comme son successeur et son hĂ©ritier. Avant mĂȘme la crĂ©ation du mythe osirien, le combat d’Horus et Seth est Ă  la base de l’idĂ©ologie royale. La rĂ©conciliation des deux divinitĂ©s rivales en la personne du roi en exercice est lourde de signification et transparaĂźt notamment lors des cĂ©rĂ©monies d’investiture. Origines de l’État pharaoniquePouvoir pharaonique Le pouvoir pharaonique apparaĂźt vers 3300 avant notre Ăšre, ce qui fait de l’Égypte antique le premier État connu au monde. Sa durĂ©e couvre plus de trente-cinq siĂšcles et, durant toute cette pĂ©riode, le faucon Horus est le dieu protecteur des pharaons. Depuis l’historien ManĂ©thon, un Égyptien hellĂ©nisĂ© au service de PtolĂ©mĂ©e II, la chronologie des rĂšgnes est dĂ©coupĂ©e en trente dynasties, des origines jusqu’à la conquĂȘte du pays par Alexandre le Grand en -322. Le premier nom de cette liste royale est celui du pharaon MĂ©nĂšs, Celui qui fonde » ou Celui qui Ă©tablit l’État ». L’identitĂ© de ce personnage reste problĂ©matique ; il s’agit soit d’un personnage mythique, soit d’un souverain rĂ©el, Narmer ou Aha selon les propositions communĂ©ment avancĂ©es. L’émergence d’une autoritĂ© unique sur le territoire Ă©gyptien rĂ©sulte de multiples facteurs gĂ©ographie, Ă©conomie, politique, etc.. Les dĂ©tails de ce processus d’unification restent encore nĂ©buleux. Il s’est peut-ĂȘtre d’abord produit une agrĂ©gation des populations dans le sud de la vallĂ©e du Nil, en Haute-Égypte autour de deux ou plusieurs chefs puis d’un seul victoire de la ville de Nekhen sur Noubt. Puis, soumission de la Basse-Égypte par MĂ©nĂšs et ses successeurs. DĂšs les origines, le mythe de la victoire d’Horus le faucon sur Seth, la crĂ©ature du dĂ©sert, sert Ă  symboliser le pouvoir du pharaon. Les actions royales, qu’elles soient guerriĂšres ou pacifiques, s’inscrivent dans des rituels politico-religieux oĂč le roi, considĂ©rĂ© comme le successeur d’Horus, est capable d’influer sur les cycles naturels crue du Nil, courses du soleil et de la lune afin de satisfaire aux besoins matĂ©riels de ses sujets. La Palette de Narmer inaugure une scĂšne rituelle qui perdure jusqu’à la fin de la civilisation Ă©gyptienne le massacre des ennemis, dont la tĂȘte est fracassĂ©e par une massue vigoureusement brandie par Pharaon. Sur la palette, Narmer debout et coiffĂ© de la couronne blanche assomme un ennemi agenouillĂ© qu’il maintient immobile en l’empoignant par les cheveux. Au-dessus de la victime, la prĂ©sence et l’approbation d’Horus se manifestent sous la forme d’un faucon qui maintient enchaĂźnĂ© un fourrĂ© de papyrus muni d’une tĂȘte, symbole probable de la victoire du Sud sur le Nord. Suivants d’Horus D’aprĂšs les fouilles archĂ©ologiques menĂ©es dans la haute vallĂ©e du Nil, il semble qu’aux alentours de -3500, les deux villes dominantes aient Ă©tĂ© Nekhen et Noubt, respectivement patronnĂ©es par Horus et Seth. AprĂšs la victoire de la premiĂšre sur la seconde, les rois de Nekhen ont rĂ©alisĂ© l’unification politique de l’Égypte. Avant le rĂšgne du pharaon Narmer-MĂ©nĂšs vers -3100, le premier reprĂ©sentant de la Ire dynastie, une douzaine de roitelets se sont succĂ©dĂ© Ă  Nekhen dynastie 0. Ces dynastes se sont tous placĂ©s sous la protection du dieu faucon en adoptant un Nom d’Horus » Hor, Ny-Hor, Hat-Hor, Pe-Hor, etc.. À des degrĂ©s divers, tous ont jouĂ© un rĂŽle Ă©minent dans la formation du pays. Dans la pensĂ©e religieuse Ă©gyptienne, le souvenir de ces roitelets a perdurĂ© sous l’expression des Suivants d’Horus ». Dans le Papyrus de Turin, ces Suivants sont magnifiĂ©s et idĂ©alisĂ©s en voyant placĂ©e leur lignĂ©e entre la dynastie de dieux de l’EnnĂ©ade et celles des pharaons humains historiques. Les Textes des pyramides, les plus anciens textes religieux Ă©gyptiens, accordent trĂšs naturellement une place importante au dieu faucon de Nekhen adorĂ© par les Suivants d’Horus. On le trouve dĂ©signĂ© sous diffĂ©rentes expressions Horus de Nekhen », Taureau de Nekhen », Horus du Sud », Horus, seigneur de l’élite », Horus qui rĂ©side dans la Grande Cour », Horus qui est dans la Grande Cour », etc. Nekhen HiĂ©rakonpolis Connue des Grecs sous le toponyme de HiĂ©rakonpolis, la Ville des Faucons », Nekhen est une trĂšs antique citĂ© aujourd’hui identifiĂ©e aux ruines arasĂ©es du KĂŽm el-Ahmar, la Butte Rouge ». FondĂ©e Ă  la PrĂ©histoire, vers la fin du quatriĂšme millĂ©naire, Nekhen est durant la pĂ©riode prĂ©dynastique la capitale de la Haute-Égypte. Par la suite, durant la pĂ©riode pharaonique, Nekhen sur la rive gauche du Nil et Nekheb sur la rive droite forment la capitale du IIIe nome de Haute-Égypte. DĂšs sa fondation, Nekhen dispose d’une forte enceinte en briques crues large de dix mĂštres qui enserre un espace de sept hectares. D’aprĂšs les secteurs fouillĂ©s, la ville s’organise en des rues quasi-rectilignes se coupant Ă  angle droit. Le centre est occupĂ© par un bĂątiment officiel, sans doute un palais rĂ©sidentiel muni de sa propre enceinte afin de l’isoler du reste de la ville. Le temple d’Horus, souvent remaniĂ©, occupait l’angle sud-ouest mais ses vestiges ne se signalent plus que par une butte artificielle vaguement circulaire. En 1897, deux fouilleurs anglais, James Edward Quibell et Frederick William Green, explorent le site du temple de Nekhen et dĂ©couvrent un trĂ©sor » de piĂšces archĂ©ologiques une tĂȘte de faucon d’or, des objets en ivoire, des vases, des palettes, des Ă©tiquettes commĂ©moratives, des statuettes humaines et animales. Ces reliques de la pĂ©riode prĂ©dynastique, conservĂ©es par les premiers pharaons memphites, ont probablement Ă©tĂ© confiĂ©es, pour prĂ©servation, aux prĂȘtres de l’Horus de Nekhen. Il est tentant d’imaginer que ce don pieux soit l’Ɠuvre de PĂ©py Ier VIe dynastie, une statue en cuivre grandeur nature le reprĂ©sentant avec son fils MĂ©renrĂȘ ayant Ă©tĂ© dĂ©couverte prĂšs du dĂ©pĂŽt principal. Dieu dynastiqueLes Deux Combattants Dans la mythologie Ă©gyptienne, Horus est surtout connu pour ĂȘtre le fils d’Osiris et le neveu de Seth ainsi que l’assassin de ce dernier. Si les dĂ©itĂ©s Horus et Seth sont trĂšs anciennement attestĂ©es — dĂšs la pĂ©riode prĂ©dynastique —, la figure d’Osiris est apparue bien plus tardivement, au tournant des IVe et Ve dynasties. L’intĂ©gration d’Osiris, au cours du XXVe siĂšcle, dans le mythe d’Horus et Seth est par consĂ©quent le rĂ©sultat d’une reformulation thĂ©ologique qualifiĂ©e par l’égyptologue français Bernard Mathieu de RĂ©forme osirienne ». Les Textes des pyramides sont les plus anciens Ă©crits religieux disponibles. Ces formules magiques et religieuses apparaissent gravĂ©es sur les murs des chambres funĂ©raires Ă  la fin de l’Ancien Empire. Leur Ă©laboration est cependant bien plus primitive et certaines strates rĂ©dactionnelles semblent remonter Ă  la pĂ©riode thinite Ire et IIe dynasties. LĂ , certains passages mentionnent un conflit entre Horus et Seth sans que n’intervienne la personne d’Osiris. Ces donnĂ©es peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme les traces tĂ©nues d’un mythe archaĂŻque prĂ©-osirien. Plusieurs expressions lient Horus et Seth en un binĂŽme en les appelant les Deux Dieux », les Deux Seigneurs », les Deux Hommes », les Deux Rivaux » ou les Deux Combattants ». Leur mythe n’est pas exposĂ© en un rĂ©cit suivi mais seulement Ă©voquĂ©, çà et lĂ , au moyen d’allusions Ă©parses qui mentionnent qu’Horus et Seth se chamaillent et se blessent l’un l’autre ; le premier perdant son Ɠil, le second ses testicules15 Horus est tombĂ© Ă  cause de son Ɠil, Seth a souffert Ă  cause de ses testicules. § 594a » Horus est tombĂ© Ă  cause de son Ɠil, le Taureau a filĂ© Ă  cause de ses testicules. § 418a » pour qu’Horus se purifie de ce que lui a fait son frĂšre Seth, pour que Seth se purifie de ce que lui a fait son frĂšre Horus § *1944d-*1945a » — Textes des pyramides extraits. Traduction de Bernard Mathieu. Horus ou la victoire sur la confusion En son temps, l’égyptologue allemand Kurt Sethe a postulĂ© que le mythe du conflit d’Horus et Seth trouve son Ă©laboration dans la rivalitĂ© entre les deux royaumes primitifs rivaux de la Basse et de la Haute-Égypte. Cette hypothĂšse est maintenant rejetĂ©e et le consensus se porte sur la rivalitĂ© archaĂŻque entre les villes de Nekhen et Noubt. Cette idĂ©e a Ă©tĂ© avancĂ©e en 1960 par John Gwyn Griffiths dans son ouvrage The Conlict of Horus and Seth. DĂšs les plus anciennes attestations Ă©crites, le faucon Horus est liĂ© Ă  la ville de Nekhen HiĂ©rakonpolis et son rival Seth Ă  la ville de Noubt Ombos. À la fin de la pĂ©riode protohistorique, ces deux citĂ©s de Haute-Égypte jouent un rĂŽle politico-Ă©conomique essentiel et des tensions tribales existent alors entre les deux villes concurrentes. La lutte des Deux Combattants » pourrait symboliser les guerres menĂ©es par les fidĂšles d’Horus contre ceux de Seth. Sous le roi Narmer, probablement le lĂ©gendaire MĂ©nĂšs, ce conflit s’est soldĂ© par la victoire de Nekhen. D’autres universitaires comme Henri Frankfort et Adriaan de Buck ont minorĂ© cette thĂ©orie en considĂ©rant que les Égyptiens, Ă  l’instar d’autres peuplades antiques ou primitives, apprĂ©hendent l’univers selon des termes dualistes fondĂ©s sur des paires contraires mais complĂ©mentaires homme / femme ; rouge / blanc ; ciel / terre ; ordre / dĂ©sordre ; Sud / Nord, etc. Dans ce cadre, Horus et Seth sont les parfaits antagonistes. Leur lutte symbolise tous les conflits et toutes les disputes oĂč finalement l’ordre incarnĂ© par Horus doit soumettre le dĂ©sordre personnifiĂ© par Seth. En 1967, Herman te Velde abonde dans ce sens dans Seth, God of Confusion, une monographie consacrĂ©e au turbulent Seth. Il estime que le mythe archaĂŻque de l’affrontement d’Horus et Seth ne peut avoir Ă©tĂ© entiĂšrement inspirĂ© d’évĂ©nements guerriers survenus Ă  l’aube de la civilisation pharaonique. Les origines du mythe se perdent dans les brumes des traditions religieuses de la prĂ©histoire. Les mythes ne sont jamais inventĂ©s de toutes piĂšces mais rĂ©sultent de reformulations successives professĂ©es des croyants inspirĂ©s. Les maigres donnĂ©es archĂ©ologiques qui nous sont parvenues de cette lointaine Ă©poque sont d’interprĂ©tation dĂ©licate et ne peuvent guĂšre aider Ă  reconstituer la genĂšse de ce mythe. Contrairement Ă  Horus qui incarne l’ordre pharaonique, Seth est un dieu sans limites, irrĂ©gulier et confus qui veut avoir des relations tantĂŽt hĂ©tĂ©rosexuelles, tantĂŽt homosexuelles. Les testicules de Seth symbolisent tant les aspects dĂ©chaĂźnĂ©s du cosmos tempĂȘte, bourrasques, tonnerre que ceux de la vie sociale cruautĂ©, colĂšre, crise, violence. D’un point de vue rituel, l’ƒil d’Horus symbolise les offrandes offertes aux dieux et a pour contrepartie les testicules de Seth. Pour que l’harmonie puisse advenir, Horus et Seth doivent ĂȘtre en paix et dĂ©partagĂ©s. Une fois vaincu, Seth forme avec Horus un couple pacifiĂ©, symbole de la bonne marche du monde. Lorsque le pharaon est identifiĂ© Ă  ces deux divinitĂ©s, il les incarne donc comme un couple de contraires en Ă©quilibre. Investiture pharaonique Le couronnement de pharaon est un enchaĂźnement complexe de rituels variĂ©s dont l’ordonnancement exact n’est pas encore bien reconstituĂ©. Le papyrus dramatique du RamessĂ©um, trĂšs fragmentaire, semble ĂȘtre un guide ou un commentaire illustrĂ© du rituel mis en place pour l’avĂšnement de SĂ©sostris Ier XIIe dynastie. L’interprĂ©tation de ce document difficile Ă  comprendre est encore dĂ©battue. Selon l’Allemand Kurt Sethe et le Français Étienne Drioton, l’investiture pharaonique est une sorte de spectacle sacrĂ© avec le nouveau souverain pour principal acteur. L’action est centrĂ©e sur les dieux Osiris et Horus et son dĂ©roulement s’inspire du mythe archaĂŻque de l’affrontement d’Horus et Seth augmentĂ© de l’épisode plus rĂ©cent d’Horus condamnant Seth Ă  porter la momie d’Osiris. L’Égypte antique a fondĂ© sa civilisation sur le concept de la dualitĂ©. Le pays est ainsi perçu comme l’union des Deux Terres ». Principal symbole de la royautĂ©, la couronne Pschent, les Deux Puissances », est la fusion de la couronne rouge de Basse-Égypte avec la couronne blanche de Haute-Égypte. Le pharaon incarne dans sa personne les Deux Combattants », Ă  savoir Horus de Nekhen et Seth de Noubt. Le second est toutefois subordonnĂ© au premier et, dans les textes, la prĂ©sĂ©ance est toujours accordĂ©e Ă  Horus. EmblĂšme de l’unification rituelle du pays, Horus et Seth dĂ©signent l’autoritĂ© monarchique. DĂšs la Ire dynastie, le roi en exercice est un Horus-Seth » comme l’indique une stĂšle datĂ©e du roi Djer oĂč la reine est Celle qui voit Horus, sceptre hĂ©tes d’Horus, celle qui Ă©paule Seth ». Plus tard, sous KhĂ©ops, ce titre est simplifiĂ© et la reine est Celle qui voit Horus-Seth ». Sous la IIe dynastie, le faucon d’Horus et le canidĂ© de Seth surmontent conjointement le Serekh du roi KhĂąsekhemoui. DĂšs l’Ancien Empire, l’iconographie royale montre le binĂŽme Horus et Seth en train de couronner le pharaon ou sous le Moyen Empire en train d’unir le papyrus et le lotus, les plantes hĂ©raldiques des deux royaumes, dans les scĂšnes du Sema-taouy ou rite de la RĂ©union des Deux-Terres ». Horus et la titulature royale La titulature du pharaon avait une grande importance et Ă©tait chargĂ©e d’une puissance magique considĂ©rable. Elle s’enrichit et se dĂ©veloppe Ă  partir de la Ire dynastie et parvient Ă  son aboutissement — cinq noms diffĂ©rents mis ensemble — sous la Ve dynastie. L’assemblage des cinq composantes constitue le ren-maĂą ou nom authentique » par lequel pharaon dĂ©finit sa nature divine. La titulature est Ă©tablie lors du couronnement mais est susceptible d’évoluer au cours du rĂšgne selon les circonstances politiques et les Ă©volutions religieuses du moment. Toute modification signale ainsi des inflexions dans les intentions royales ou des dĂ©sirs divins nouveaux imposĂ©s au souverain. Quels que soient son aspect et son rĂŽle — faucon cĂ©leste, dieu crĂ©ateur ou fils d’Osiris — Horus est le dieu dynastique par excellence. Aussi la premiĂšre composante de la titulature royale est-elle le Nom d’Horus, dĂ©jĂ  portĂ© par les souverains de la Dynastie 0, Ă  savoir les prĂ©dĂ©cesseurs de Narmer, considĂ©rĂ© dans l’historiographie comme le premier des pharaons. DĂšs les origines, le nom d’Horus s’est inscrit dans le Serekh, un rectangle toujours surmontĂ© du faucon sacrĂ©. Le registre infĂ©rieur reprĂ©sente la façade stylisĂ©e du palais royal vue de face tandis que l’espace oĂč est inscrit le nom est le palais vu en plan. La signification du Serekh est Ă©vidente le roi dans son palais est l’Horus terrestre, Ă  la fois l’incarnation du dieu faucon et son successeur lĂ©gitime sur le trĂŽne d’Égypte. Sous la Ire dynastie, se mettent en place le Nom de Nesout-bity, symbole de l’union des Deux-Terres, et le Nom de Nebty patronnĂ© par les dĂ©esses Ouadjet et Nekhbet. Plus tard, sous la IVe dynastie s’ajoute le Hor Noubt ou Nom de l’Horus d’Or », dont l’interprĂ©tation est incertaine ; sous l’Ancien Empire, il semble qu’il ait Ă©tĂ© perçu comme l’union des dieux Horus et Seth rĂ©conciliĂ©s en la personne royale. Finalement, sous le rĂšgne de DjĂ©defrĂȘ apparaĂźt le cinquiĂšme nom, le Nom de Sa-RĂȘ ou Fils de RĂȘ » qui place le pharaon sous la filiation spirituelle de RĂȘ, autre dieu faucon aux aspects cĂ©leste et solaire. Horus dans le mythe osirien En tant que fils d’Osiris, Horus occupe une grande place dans le mythe osirien. Adulte, le dieu faucon est le dĂ©fenseur acharnĂ© des droits rĂ©galiens de son pĂšre dĂ©funt. Encore enfant, ses annĂ©es de jeunesse sont troublĂ©es par de nombreux alĂ©as. Constamment proche de la mort en raison des attaques de scorpions et de serpents, le jeune Horus, toujours sauvĂ© par Isis, est devenu dans la croyance populaire un dieu sauveur et guĂ©risseur. Horus, protecteur d’OsirisHorus, fils d’Osiris Selon l’égyptologue français Bernard Mathieu, l’apparition d’Osiris au tournant des IVe et Ve dynasties est le rĂ©sultat d’une rĂ©forme religieuse de grande ampleur menĂ©e par les thĂ©ologiens d’HĂ©liopolis. Le mythe osirien provient d’un processus de reformulation oĂč le trĂšs archaĂŻque Horus, archĂ©type du dieu-souverain, a d’abord Ă©tĂ© assimilĂ© aux dieux Atoum-RĂȘ et Geb puis s’est vu dotĂ© d’un aspect purement funĂ©raire sous les traits d’Osiris, chef des esprits dĂ©funts. La rĂ©forme conduit Ă  la crĂ©ation d’une lignĂ©e de neuf divinitĂ©s, l’EnnĂ©ade d’HĂ©liopolis composĂ©e d’Atoum, Shou, Tefnout, Geb, Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephtys. Dans ce mythe renouvelĂ©, Horus devient le fils du couple Osiris-Isis et le neveu de Seth. Ce dernier tue Osiris qui ressuscite grĂące Ă  l’intervention d’Isis. Les Textes des pyramides attestent des nouveaux liens familiaux attribuĂ©s Ă  Horus. L’expression Hor sa Ousir Horus fils d’Osiris » apparaĂźt dans de nombreux passages. Dans une moindre mesure, on rencontre les appellations Hor renpi Horus le jeune » et Hor khered nechen Horus l’enfant nourrisson », prĂ©figurations du thĂ©onyme tardif de Hor pa khered Horus l’enfant » Harpocrate seulement forgĂ© aprĂšs la fin du Nouvel Empire. L’expression Hor sa Aset Horus fils d’Isis » HorsaĂŻsĂ© n’apparaĂźt qu’au sortir de la PremiĂšre PĂ©riode intermĂ©diaire. Les Textes des pyramides n’ignorent toutefois la filiation par la mĂšre, dont tĂ©moignent les expressions son Horus Ă  elle », son Horus » en parlant d’Isis. Osiris, le dieu assassinĂ© Osiris est le plus cĂ©lĂšbre des dieux funĂ©raires Ă©gyptiens. Avec Isis, son Ă©pouse, sa popularitĂ© ira croissante durant toute l’histoire religieuse Ă©gyptienne. À la Basse Ă©poque puis durant la pĂ©riode grĂ©co-romaine, le dieu bĂ©nĂ©ficie d’une ou plusieurs chapelles dans les principaux temples du pays. LĂ , durant le mois de Khoiak, s’exercent les cĂ©rĂ©moniels des MystĂšres d’Osiris qui sont la rĂ©actualisation du mythe par la grĂące du rite. L’histoire de son assassinat et de son accĂšs Ă  la vie Ă©ternelle a fait sa gloire, chaque individu en Égypte s’identifiant Ă  son sort. Les sources Ă©gyptiennes sont assez elliptiques Ă  propos du meurtre d’Osiris. Les grandes lignes du mythe ont Ă©tĂ© exposĂ©es pour la premiĂšre fois par le Grec Plutarque au IIe siĂšcle. Seth, jaloux de son frĂšre, assassine le roi Osiris en l’enfermant dans un coffre et en jetant celui-ci dans le fleuve. AprĂšs de longues recherches, Isis retrouve la dĂ©pouille Ă  Byblos, la ramĂšne au pays et la cache dans les marais du Delta. Au cours d’une partie de chasse, Seth dĂ©couvre le corps et, fou furieux, dĂ©membre Osiris en quatorze morceaux qu’il jette au loin. AprĂšs une longue quĂȘte, Isis retrouve les membres Ă©pars et reconstitue le corps en le momifiant. TransformĂ© en oiseau-rapace, Isis s’accouple avec son dĂ©funt mari et conçoit Horus, un fils prĂ©maturĂ© et malingre. Devenu adulte, Horus entre en lutte contre Seth. AprĂšs plusieurs combats, Horus dĂ©fait son rival et se fait proclamer roi d’Égypte Sur Isis et Osiris, § 13-19. HarendotĂšs ou la solidaritĂ© familiale Connu en Ă©gyptien comme Hor-nedj-itef Horus le dĂ©fenseur de son pĂšre » ou Horus qui prend soin de son pĂšre », HarendotĂšs est la forme d’Horus sous l’apparence du fils attentionnĂ©. En Égypte antique, l’amour du fils envers le pĂšre est une des plus hautes valeurs morales. Cet amour filial est tout aussi important que l’amour qui doit rĂ©gner au sein du couple homme-femme incarnĂ© par la relation Osiris-Isis. Bien que fils posthume, Horus est le dĂ©fenseur pugnace des droits de son pĂšre usurpĂ©s par Seth. AprĂšs son assassinat, Osiris se trouve retranchĂ© de la communautĂ© des dieux et privĂ© de son statut royal. Devenu adulte, Horus ne poursuit qu’un seul but rĂ©tablir Osiris dans sa dignitĂ© et son honneur de roi. DĂšs les Textes des pyramides, nombre de textes affirment qu’Horus a rendu Ă  son pĂšre ses couronnes et qu’il a fait de lui le roi des dieux et le souverain de l’empire des morts. Le rĂ©tablissement social d’Osiris s’incarne dans deux images constamment rappelĂ©es dans les liturgies funĂ©raires celle du redressement de la momie Osiris ne gĂźt plus, mais est debout et celle de l’humiliation de Seth, l’assassin Ă©tant condamnĂ© par Horus Ă  porter la lourde momie d’Osiris vers son tombeau30 Ô Osiris roi ! Horus t’a mis Ă  la tĂȘte des dieux, il a fait en sorte que tu prennes possession de la couronne blanche, de la dame ou tout ce qui est tien. Horus t’a trouvĂ©, et c’est heureux pour lui. Sors contre ton ennemi ! Tu es plus grand que lui en ton nom de grand sanctuaire ». Horus a fait en sorte de te soulever en ton nom de grand soulĂšvement », il t’a arrachĂ© Ă  ton ennemi, il t’a protĂ©gĂ© en son temps. Geb a vu ta forme et t’a mis sur ton trĂŽne. Horus a Ă©tendu pour toi ton ennemi sous toi, tu es plus ancien que lui. Tu es le pĂšre d’Horus, son gĂ©niteur en ton nom de gĂ©niteur ». Le cƓur d’Horus occupe une place prééminente auprĂšs de toi en ton nom de Khentimenty. » — Textes des pyramides, chap. 371. Traduction de Jan Assmann1. Jugement du mort Bien plus que les Textes des pyramides et les Textes des sarcophages, assez mĂ©connus des contemporains, le Livre des Morts, du fait de ses riches illustrations, bĂ©nĂ©ficie d’une grande notoriĂ©tĂ© auprĂšs du grand public. Parmi les illustrations les plus fameuses figure la scĂšne du jugement de l’ñme chapitres 33B et 125. Le cƓur du mort est posĂ© sur l’un des deux plateaux d’une grande balance Ă  flĂ©au, tandis que la dĂ©esse MaĂąt Harmonie, sur l’autre plateau, sert de poids de rĂ©fĂ©rence. La mise en image de cette pesĂ©e ne remonte pas au-delĂ  du rĂšgne d’Amenhotep II dĂ©but de la XVIIIe dynastie mais sera inlassablement reproduite durant seize siĂšcles jusqu’à la pĂ©riode romaine. Selon les exemplaires du Livre des Morts, Horus sous son aspect d’homme hiĂ©racocĂ©phale est amenĂ© Ă  jouer deux rĂŽles diffĂ©rents. Il peut apparaĂźtre prĂšs de la balance comme le maĂźtre de la pesĂ©e ». Il maintient Ă  l’horizontale le flĂ©au afin que le cƓur et la MaĂąt se trouvent Ă  l’équilibre. Le dĂ©funt est considĂ©rĂ© comme exempt de fautes et se voit proclamĂ© Juste de voix », c’est-Ă -dire admis dans la suite d’Osiris. À la fin de la XVIIIe dynastie ce rĂŽle de contrĂŽleur est le plus souvent confiĂ© Ă  Anubis. Horus apparaĂźt alors dans le rĂŽle d’ accompagnateur du mort ». AprĂšs la pesĂ©e, le mort est conduit devant Osiris assis sur son trĂŽne et accompagnĂ© d’Isis et Nephtys, les deux sƓurs debout derriĂšre lui. Dans quelques exemplaires, le rĂŽle d’accompagnateur est dĂ©volu Ă  Thot mais, le plus souvent, c’est Ă  Horus que revient cette charge. D’une main, Horus salue son pĂšre et de l’autre, il tient la main du dĂ©funt, qui, en signe de respect, s’incline devant le roi de l’au-delĂ . Reçu en audience, le dĂ©funt s’assoit devant Osiris. Le chapitre 173 du Livre des Morts indique les paroles prononcĂ©es lors de cette entrevue. Le dĂ©funt s’approprie l’identitĂ© d’Horus et, dans une longue rĂ©citation, Ă©numĂšre une quarantaine de bonnes actions qu’un fils attentionnĂ© se doit d’effectuer pour son pĂšre dĂ©funt dans le cadre d’un culte funĂ©raire efficace Paroles Ă  dire Je te fais adoration, maĂźtre des dieux, dieu unique qui vit de la vĂ©ritĂ©, de la part de ton fils Horus. Je suis venu Ă  toi pour te saluer ; je t’apporte la vĂ©ritĂ©, lĂ  oĂč est ton ennĂ©ade ; fais que je sois parmi elle, parmi tes suivants, et que je renverse tous tes ennemis ! J’ai perpĂ©tuĂ© tes galettes d’offrande sur terre, Ă©ternellement et Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu te saluer, mon pĂšre Osiris. Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu renverser tes ennemis. Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu chasser tout mal de toi. Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu abattre ta souffrance. ... Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu alimenter pour toi tes autels. ... Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu te consacrer les veaux-qehhout. Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu Ă©gorger pour toi les oies, les canards. Ô Osiris, je suis ton fils Horus. Je suis venu prendre au lasso pour toi tes ennemis dans leurs liens. ... — Paul Barguet, Livre des Morts, extraits du chap. 173 Horus l’EnfantConception posthume d’Horus D’aprĂšs le mythe osirien rapportĂ© par Plutarque au IIe siĂšcle av. le jeune Horus est le fils posthume d’Osiris, conçu par Isis lors de son union avec la momie de son Ă©poux. Cet enfant serait nĂ© prĂ©maturĂ© et imparfait car faible des membres infĂ©rieurs . Dans la pensĂ©e pharaonique, les annĂ©es bĂ©nĂ©fiques du rĂšgne d’Osiris ne sont qu’une sorte de prĂ©lude destinĂ© Ă  justifier la proclamation d’Horus en tant que juste possesseur du trĂŽne. La transmission de la royautĂ© depuis Osiris le pĂšre assassinĂ©, via Seth le frĂšre usurpateur, vers Horus le fils attentionnĂ©, n’est possible que grĂące Ă  l’action efficace de la rusĂ©e Isis, une magicienne hors norme. AprĂšs l’assassinat et le dĂ©membrement de son Ă©poux, Isis retrouve les membres Ă©pars et reconstitue le corps dĂ©pecĂ© en le momifiant. GrĂące Ă  son pouvoir magique, la dĂ©esse parvient Ă  revivifier la dĂ©pouille du dieu dĂ©funt, juste le temps d’avoir une relation sexuelle avec lui, afin de concevoir Horus. Selon Plutarque, la seule partie du corps d’Osiris qu’Isis ne parvint pas Ă  retrouver est le membre viril car jetĂ© dans le fleuve et dĂ©vorĂ© par les poissons pagres, lĂ©pidotesn et oxyrhynques. Pour le remplacer, elle en fit une imitation . Cette affirmation n’est cependant pas confirmĂ©e par les Ă©crits Ă©gyptiens pour qui le membre fut retrouvĂ© Ă  MendĂšs. L’accouplement mystique d’Osiris et Isis est dĂ©jĂ  connu des Textes des pyramides oĂč il s’intĂšgre dans une dimension astrale. Osiris est identifiĂ© Ă  la constellation Sah Orion, Isis Ă  la constellation Sopedet Grand Chien et Horus Ă  l’étoile Soped Sirius. Dans l’iconographie, le moment de l’accouplement posthume n’apparaĂźt qu’au Nouvel Empire. La scĂšne figure gravĂ©e sur les parois de la chapelle de Sokar dans le [1] en Abydos. Sur l’un des bas-reliefs, Osiris est montrĂ© Ă©veillĂ© et couchĂ© sur un lit funĂ©raire. À l’image d’Atoum lorsqu’il Ă©mergea des eaux primordiales afin de concevoir l’universn 4, Osiris stimule manuellement son pĂ©nis en Ă©rection afin de provoquer une Ă©jaculation. Sur la paroi d’en face, un second bas-relief montre Osiris, en Ă©rection, s’accouplant avec Isis transformĂ©e en oiseau rapace et voletant au-dessus du phallus. La dĂ©esse est figurĂ©e une seconde fois, Ă  la tĂȘte du lit funĂ©raire tandis qu’Horus est lui aussi dĂ©jĂ  prĂ©sent, aux pieds de son pĂšre, sous l’apparence d’un homme hiĂ©racocĂ©phale. Les deux divinitĂ©s Ă©tendent leurs bras au-dessus d’Osiris en guise de protection. Dans ces deux fresques mythologiques qui se dĂ©roulent Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme du tombeau d’Osiris, prĂ©sent et futur se confondent en montrant l’accouplement et en anticipant la rĂ©alisation de la future triade divine par la prĂ©sence conjointe d’Osiris, Isis et Horus. Horus contre Seth Deux Ă©pisodes majeurs ponctuent le mythe de la lutte d’Horus et Seth. Le premier est la naissance de Thot, le dieu lunaire, nĂ© de la semence d’Horus et issu du front de Seth. Le second est la perte momentanĂ©e de l’Ɠil gauche d’Horus, endommagĂ© par Seth. Cet Ɠil est le symbole du cycle lunaire et des rituels destinĂ©s Ă  revivifier les dĂ©funts. Aventures d’Horus et SethPapyrus Chester Beatty I Le mythe de l’affrontement d’Horus et Seth est attestĂ© dans les plus anciens Ă©crits Ă©gyptiens que sont les Textes des pyramides. Cet ensemble de formules magiques et d’hymnes religieux se trouve gravĂ© dans les chambres funĂ©raires des derniers pharaons de l’Ancien Empire. Il ne s’agit toutefois lĂ  que d’allusions Ă©parses, ces Ă©crits Ă©tant des liturgies destinĂ©es Ă  la survie post mortem et non pas des rĂ©cits mythologiques. Par la suite, ce conflit est Ă©voquĂ© tout aussi allusivement dans les Textes des sarcophages et le Livre des Morts. Dans l’état actuel des connaissances Ă©gyptologiques, il faut attendre la fin du Nouvel Empire et la PĂ©riode ramesside XIIe siĂšcle pour voir rĂ©digĂ© un vĂ©ritable rĂ©cit suivi des pĂ©ripĂ©ties des deux divinitĂ©s rivalesn 6. Le mythe est consignĂ© sur un papyrus en Ă©criture hiĂ©ratique trouvĂ© Ă  Deir el-MĂ©dineh ThĂšbes dans les restes d’une bibliothĂšque familiale. AprĂšs sa dĂ©couverte, le papyrus intĂšgre la collection de l’industriel millionnaire Alfred Chester Beatty et demeure depuis conservĂ© Ă  la BibliothĂšque Chester Beatty Ă  Dublin. Son premier traducteur est l’égyptologue britannique Alan Henderson Gardiner publiĂ© en 1931 par l’Oxford University Press. Depuis lors ce rĂ©cit est connu sous le titre des Aventures d’Horus et Seth en anglais The Contendings of Horus and Seth. Ce savant a portĂ© un regard assez condescendant sur ce rĂ©cit qu’il jugeait appartenir Ă  la littĂ©rature populaire et ribaude, sa morale puritaine dĂ©sapprouvant certains Ă©pisodes comme les mutilations d’Isis et Horus dĂ©capitation, amputation, Ă©nuclĂ©ation ou les penchants homosexuels de Seth. Depuis cette date, les Aventures ont Ă©tĂ© maintes fois traduites en langue française ; la premiĂšre Ă©tant celle de Gustave Lefebvre en 1949. Dans les travaux Ă©gyptologiques rĂ©cents, on peut se borner Ă  citer la traduction livrĂ©e en 1996 par MichĂšle Broze. Cette analyse poussĂ©e a dĂ©montrĂ© la richesse littĂ©raire et la cohĂ©rence subtile d’une Ɠuvre Ă©laborĂ©e par un scribe Ă©rudit, trĂšs habile dans une narration non dĂ©nuĂ©e d’humour. RĂ©sumĂ© du mythe AprĂšs la disparition d’Osiris, la couronne d’Égypte revient de droit au jeune Horus, son fils et hĂ©ritier. Mais son oncle Seth, le jugeant trop inexpĂ©rimentĂ©, dĂ©sire ardemment se faire proclamer roi par l’assemblĂ©e des dieux. Horus, appuyĂ© de sa mĂšre Isis, fait convoquer le tribunal des dieux Ă  toute fin de rĂ©gler ce contentieux. RĂȘ prĂ©side, tandis que Thot tient le rĂŽle du greffier. Quatre-vingts ans s’écoulent sans que le dĂ©bat progresse. Le tribunal est partagĂ© entre les tenants de la royautĂ© lĂ©gitime revenant Ă  Horus, et RĂȘ qui voit en Seth son perpĂ©tuel dĂ©fenseur contre Apophis le monstrueux serpent des origines. Les dĂ©bats tournent en rond et nĂ©cessitent un avis extĂ©rieur. C’est donc Ă  Neith, dĂ©esse de SaĂŻs, rĂ©putĂ©e pour son infinie sagesse, que Thot adresse une missive. La rĂ©ponse de la dĂ©esse est sans ambiguĂŻtĂ© la couronne doit revenir Ă  Horus. Cependant, pour ne pas pĂ©naliser Seth, Neith propose de lui offrir les dĂ©esses Anat et AstartĂ© comme Ă©pouses. Le tribunal se rĂ©jouit de cette solution, mais RĂȘ, lui, reste sceptique. Horus ne serait-il pas un peu jeune pour assumer la direction du royaume ? AprĂšs quelques heurts entre les deux parties et excĂ©dĂ© par tant de tergiversations, RĂȘ ordonne le dĂ©placement des dĂ©bats vers l’Île-du-Milieu. Furieux contre Isis, Seth demande que les dĂ©bats se poursuivent en son absence. La requĂȘte est acceptĂ©e par RĂȘ qui ordonne Ă  Anti d’en interdire l’accĂšs Ă  toute femme. Mais c’était compter sans la tĂ©nacitĂ© de la dĂ©esse. Elle soudoie Anti et se rĂ©introduit dans l’enceinte du tribunal sous les traits d’une belle jeune femme. Rapidement, elle ne manque pas d’attirer l’attention de Seth. Tous deux finissent par converser et, troublĂ© par tant de beautĂ©, Seth s’égare dans des propos compromettants en reconnaissant sous cape la lĂ©gitimitĂ© filiale d’Horus ! La rusĂ©e Isis se dĂ©voile alors. Le coup de théùtre laisse Seth sans voix. Quant Ă  RĂȘ, il ne peut que juger de l’imprudence de Seth qui s’est confiĂ©, sans prendre garde, Ă  une inconnue. DĂ©pitĂ©, il ordonne le couronnement d’Horus et punit Anti pour s’ĂȘtre laissĂ© corrompre par Isis. Mais le colĂ©rique Seth n’est pas dĂ©cidĂ© Ă  en rester lĂ . Il propose Ă  Horus une Ă©preuve aquatique oĂč les deux dieux se transforment en hippopotames. Celui qui restera le plus longtemps sous l’eau pourra devenir roi. Mais Isis, qui suit de prĂšs les mĂ©saventures de son fils, perturbe la partie. Elle s’attire finalement le mĂ©contentement d’Horus qui fou de rage la dĂ©capite et la transforme en statue de pierre. Mais Thot lui redonne la vie en lui fixant au cou une tĂȘte de vache. AprĂšs son mĂ©fait, Horus, prend la fuite vers le dĂ©sert. Mais, poursuivi par Seth il est rapidement rattrapĂ©. Prestement, Seth jette Horus Ă  terre et lui arrache les deux yeux qu’il enterre. La dĂ©esse Hathor, Ă©mue par le triste sort d’Horus, le guĂ©rit grĂące Ă  un remĂšde de lait d’antilope. Apprenant cette histoire et lassĂ© de ces sempiternelles chamailleries, RĂȘ ordonne la rĂ©conciliation des deux belligĂ©rants autour d’un banquet. Mais une fois encore, Seth dĂ©cide de troubler la situation. Il invite son neveu Ă  passer la soirĂ©e chez lui, ce que ce dernier accepte. La nuit, Seth s’essaye Ă  fĂ©miniser Horus lors d’une relation homosexuelle afin de le rendre indigne du pouvoir royal. Toutefois, Horus parvient Ă  Ă©viter l’assaut et recueille la semence de son oncle entre ses mains. Le jeune dieu accourt vers sa mĂšre. HorrifiĂ©e, elle coupe les mains de son fils et les jette dans le fleuve pour les purifier. Par la suite, elle masturbe son fils, recueille sa semence et la dĂ©pose sur une laitue du jardin de Seth. Insouciant, Seth mange la laitue et se trouve engrossĂ©. Devant tous les dieux, il donne naissance au disque lunaire qui s’élance hors de son front. Seth veut le fracasser Ă  terre mais Thot s’en saisit et se l’approprie. AprĂšs une ultime Ă©preuve aquatique, proposĂ©e par Seth et remportĂ©e par Horus, Osiris, restĂ© jusqu’alors silencieux, intervient depuis l’au-delĂ  et met directement en cause le tribunal qu’il juge trop laxiste. En tant que dieu de la vĂ©gĂ©tation, il menace de couper les vivres Ă  l’Égypte et de dĂ©cimer la population par la maladie. Les dieux, bousculĂ©s par tant d’autoritĂ©, ne tardent pas Ă  rendre un verdict favorable Ă  Horus. Mais Seth n’est pas oubliĂ©. PlacĂ© aux cĂŽtĂ©s de RĂȘ, il devient celui qui hurle dans le ciel », le trĂšs respectĂ© dieu de l’orage. Mythe de l’ƒil d’HorusHorus aveuglĂ© par Seth Dans le papyrus des Aventures d’Horus, Seth pour se dĂ©partager d’Horus propose qu’ils se transforment tous deux en hippopotames et qu’ils plongent en apnĂ©e dans les eaux du fleuve. Celui qui remonte avant trois mois rĂ©volus, ne sera pas couronnĂ©. Les deux rivaux se jettent dans le Nil. Mais Isis, craignant pour la vie de son fils, dĂ©cide d’intervenir. Elle confectionne une lance magique afin de harponner Seth pour l’obliger Ă  Ă©merger hors des eaux. Elle lance son harpon mais celui-ci touche malheureusement Horus. Sans s’interrompre, la dĂ©esse lance une seconde fois son harpon et touche Seth. Ce dernier l’implore piteusement de lui retirer l’arme hors son corps ; ce qu’elle fait. En constatant cette clĂ©mence, Horus se met en colĂšre et dĂ©capite sa mĂšre. AussitĂŽt, Isis se transforme en statue de pierre acĂ©phale RĂȘ-Harakhty poussa un grand cri et dit Ă  l’EnnĂ©ade HĂątons-nous et infligeons-lui un grand chĂątiment ». L’EnnĂ©ade grimpa dans les montagnes pour rechercher Horus, le fils d’Isis. Or, Horus Ă©tait couchĂ© sous un arbre au pays de l’oasis. Seth le dĂ©couvrit et s’empara de lui, le jeta sur le dos sur la montagne, arracha ses deux yeux Oudjat de leur place, les enterra dans la montagne pour qu’ils Ă©clairassent la terre ... Hathor, Dame du sycomore du sud, s’en alla et elle trouva Horus, alors qu’il Ă©tait effondrĂ© en larmes dans le dĂ©sert. Elle s’empara d’une gazelle, lui prit du lait et dit Ă  Horus Ouvre les yeux, que j’y mette du lait ». Il ouvrit les yeux, et elle y mit le lait elle en plaça dans le droit, elle en plaça dans le gauche, et ... elle le trouva rĂ©tabli. » — Aventures d’Horus et Seth extraits. Traduction de MichĂšle Broze Durant la pĂ©riode grĂ©co-romaine, soit plus d’un millĂ©naire aprĂšs la rĂ©daction des Aventures d’Horus et Seth, le Papyrus Jumilhac, une monographie consacrĂ©e aux lĂ©gendes anubiennes de la Cynopolitaine, ne manque pas d’évoquer le mythe de la perte des yeux d’Horus. Seth ayant appris que les yeux Ă©taient enfermĂ©s dans deux lourds coffrets en pierre ordonne Ă  des complices de les voler. Une fois en ses mains, il charge les coffrets sur son dos, les dĂ©pose au sommet d’une montagne et se transforme en gigantesque crocodile pour les surveiller. Mais Anubis transformĂ© en serpent se glisse auprĂšs des coffrets, prend possession des yeux et les dĂ©pose dans deux nouveaux coffrets en papyrus. AprĂšs les avoir enterrĂ©s plus au nord, Anubis s’en retourne auprĂšs de Seth afin de le consumer. À l’endroit oĂč Anubis enterra les yeux Ă©mergea un vignoble sacrĂ© oĂč Isis Ă©tablit une chapelle pour rester au plus prĂšs d’eux. BibliographieArchitecture Nathalie Baum, le Temple d’Edfou À la dĂ©couverte du Grand SiĂšge de RĂȘ-Harakhty, Monaco, le Rocher, coll. Champollion », 2007, 366 p. ISBN 9782268057958 S. AufrĂšre, Golvin, Goyon, L’Égypte restituĂ©e Tome 1, Sites et temples de Haute Égypte, Paris, Errance, 1991, 270 p. ISBN 2-87772-063-2 Daniel SouliĂ©, Villes et citadins au temps des pharaons, Paris, Perrin, 2002, 286 p. ISBN 2702870384GĂ©nĂ©ralitĂ©s Jan Assmann, Mort et au-delĂ  dans l’Égypte ancienne, Monaco, Éditions du Rocher, 2003, 685 p. ISBN 2-268-04358-4 Sylvie Cauville, L’offrande aux dieux dans le temple Ă©gyptien, Paris-Leuven Belgique, Peeters, 2011, 291 p. ISBN 978-90-429-2568-7 Jean-Pierre Corteggiani ill. LaĂŻla MĂ©nassa, L’Égypte ancienne et ses dieux, dictionnaire illustrĂ©, Paris, Ă©ditions Fayard, 2007, 589 p. ISBN 978-2-213-62739-7 Maurizio Damiano-Appia, L’Égypte. Dictionnaire encyclopĂ©dique de l’Ancienne Égypte et des civilisations nubiennes, Paris, GrĂŒnd, 1999, 295 p. ISBN 2700021436 Christiane Desroches Noblecourt, Le fabuleux hĂ©ritage de l’Égypte, Paris, SW-TĂ©lĂ©maque, 2004, 319 p. ISBN 228600627X Étienne Drioton, Pages d’égyptologie, Le Caire, Éditions de la Revue du Caire, 1957, 385 p. Françoise Dunand, Roger Lichtenberg et Alain Charron, Des animaux et des hommes Une symbiose Ă©gyptienne, Monaco, Le Rocher, 2005, 271 p. ISBN 2268052958 Annie Gasse, Les stĂšles d’Horus sur les crocodiles, Paris, RNM, 2004, 182 p. ISBN 9782711847839 Annie Gasse, La stĂšle BrĂŒgger, une stĂšle d’Isis sur les crocodiles », ENIM 7, Montpellier,‎ 2014, p. 125-143 François-Xavier HĂ©ry et Thierry Enel, L’Égypte, mĂšre du monde, Paris, GLM, 233 p. Yvan Koenig, Magie et magiciens dans l’Égypte ancienne, Paris, Pygmalion, 1994, 360 p. ISBN 2857044151 Bernadette Menu, Recherches sur l’histoire juridique, Ă©conomique et sociale de l’ancienne Égypte. II, Le Caire, IFAO, 2008, 423 p. ISBN 9782724702170, chap. 5 Naissance du pouvoir pharaonique », p. 65-98 Ruth Schumann et StĂ©phane Rossini, Dictionnaire illustrĂ© des dieux de l’Égypte, Monaco, coll. Champollion », 2003, 580 p. ISBN 2268047938Mythologie Paul Barguet, Le Livre des Morts des Anciens Égyptiens, Paris, Éditions du Cerf, 1967, 307 p. ISBN 2-20401354-4 AndrĂ© Barucq, Les textes cosmogoniques d’Edfou d’aprĂšs les manuscrits laissĂ©s par Maurice Alliot », BIFAO, Le Caire, vol. 64,‎ 1966, p. 125-167 lire en ligne [archive] Philippe Derchain, Mythes et dieux lunaires en Égypte », La lune, mythes et rites, Paris, Éditions du Seuil, sĂ©rie Sources orientales, vol. 5,‎ 1962, p. 17-68 Étienne Drioton, Variantes dans les lĂ©gendes d’Osiris et d’Horus », BSFE 30, Paris,‎ 1959 Annie Forgeau, Horus-fils-d’Isis. La jeunesse d’un dieu, Le Caire, IFAO, 2010, 529 p. ISBN 9782724705171 Henri Frankfort trad. Jacques Marty et Paule Krieger, La royautĂ© et les dieux IntĂ©gration de la sociĂ©tĂ© Ă  la nature dans la religion de l’ancien Proche Orient, Paris, Payot, 1951, 436 p. Jean-Claude Goyon, Les dieux-gardiens et la genĂšse des temples d’aprĂšs les textes Ă©gyptiens de l’époque grĂ©co-romaine Les 60 d’Edfou et les 77 dieux de Pharbaethos, Le Caire, IFAO, coll. BiEtud 93 », 1985 ISBN 2724700155 Erik Hornung, Les Dieux de l’Égypte Le un et le multiple, Monaco, Le Rocher, 1986, 309 p. ISBN 2-268-01893-8 Bernard Mathieu, Les Enfants d’Horus, thĂ©ologie et astronomie EnquĂȘtes dans les Textes des Pyramides, 1 », ENiM 1, Montpellier,‎ 2008, p. 7-14 lire en ligne [archive] Bernard Mathieu, Mais qui est donc Osiris ? Ou la politique sous le linceul de la religion EnquĂȘtes dans les Textes des Pyramides, 3 », ENiM 3, Montpellier,‎ 2010, p. 77-107 lire en ligne [archive] Bernard Mathieu, Seth polymorphe le rival, le vaincu, l’auxiliaire EnquĂȘtes dans les Textes des Pyramides, 4 », ENiM 4, Montpellier,‎ 2011, p. 137-158 lire en ligne [archive] Bernard Mathieu, Horus polysĂ©mie et mĂ©tamorphoses EnquĂȘtes dans les Textes des Pyramides, 5 », ENiM 6, Montpellier,‎ 2013, p. 1-26 lire en ligne [archive] Dimitri Meeks, Mythes et lĂ©gendes du Delta d’aprĂšs le papyrus Brooklyn Le Caire, IFAO, 2008 ISBN 9782724704273 Alexandre Moret, Horus sauveur », Revue de l’histoire des religions, Paris, Armand Colin, t. 72,‎ 1915, p. 213-287 JSTOR 23663050 Herman te Velde trad. Christian BĂ©gaint, Seth, ou la divine confusion Une Ă©tude de son rĂŽle dans la mythologie et la religion Ă©gyptienne, Scribd, 2011, 172 p. lire en ligne [archive]Traductions Paul Barguet, Textes des Sarcophages Ă©gyptiens du Moyen Empire, Paris, Éditions du Cerf, 1986, 725 p. ISBN 2204023329 AndrĂ© Barucq et François Daumas, Hymnes et priĂšres de l’Égypte ancienne, Paris, Le Cerf, 1980 ISBN 2204013374 RaphaĂ«l Bertrand, Les Textes de la Pyramide d’Ounas, Paris, ANOUP Ă©ditions, 2004 ISBN 2950751512 MichĂšle Broze, Mythe et roman en Égypte ancienne. Les aventures d’Horus et Seth dans le Papyrus Chester Beatty I, Louvain, Peeters, 1996 Claude Carrier, Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne Tome I, Textes des pyramide d’Ounas et de TĂ©ti, Paris, CybĂšle, 2009 ISBN 9782915840100, p. 1 Ă  423. François Lexa, La magie dans l’Égypte antique de l’Ancien Empire jusqu’à l’époque copte, Paris, Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1925 Plutarque trad. Mario Meunier, Isis et Osiris, Paris, Guy TrĂ©daniel Éditeur, 2001, 237 p. ISBN 2857070454 Jacques Vandier, Le Papyrus Jumilhac, Paris, CNRS, 1961, 349 p. LEscarboucle ou Pierre au Rouge est le CHARBON, la BRAISE qui avant de mourir s’illumine intensĂ©ment quelques secondes avant de s’éteindre, marquant, par exemple, le recouvrement de toute sa luciolditĂ© (luciditĂ©, de Lucifer la Luciole) chez un malade d’ Alzheimer quelques Instants avant de dĂ©cĂ©der.
Voici des fiches rallye-lecture pour des Ă©lĂšves de niveau CM. Pour chaque fiche, je vous mets un rĂ©sumĂ© du livre un niveau de lecture parce que certains romans sont trĂšs simples et d’autres trĂšs ardus mon propre avis sur le livre Ă  l’aide de petits cƓurs comme ça => la fiche questionnaire la fiche correction le lien direct vers amazon Tout en bas de l’article je vous propose le chargement de la totalitĂ© des fiches en 2 fichiers et 12 fiches. De mĂȘme pour les corrections. Chaque nuit, dans un village d’Écosse, des hurlements terrifiants empĂȘchent les gens de dormir. Le jeune Scott est persuadĂ© que ces cris proviennent de l’üle des GĂ©ants, une Ăźle dĂ©serte et mystĂ©rieuse. Pour en avoir le cƓur net, il ne voit qu’une solution y aller ! L’üle des gĂ©ants L’üle des gĂ©ants – Correction Harry a toujours rĂȘvĂ© d’avoir un chien. Plus qu’une envie, c’est un besoin depuis que ses parents ont divorcĂ© et qu’il a emmĂ©nagĂ© avec sa mĂšre dans une ville oĂč il ne connaĂźt personne. Le chien de ses rĂȘves est trĂšs grand, tout noir et trĂšs intelligent. Il n’a donc rien Ă  voir avec la petite boule blanche ridicule que sa mĂšre a trouvĂ©e Ă  la SPA. Harry dĂ©crĂšte aussitĂŽt qu’il n’a rien Ă  faire d’un chien de fille. PĂ©tula La petite chienne aux idĂ©es gĂ©antes PĂ©tula La petite chienne aux idĂ©es gĂ©antes – Correction Sophie ne rĂȘve pas, cette nuit-lĂ , quand elle aperçoit de la fenĂȘtre de l’orphelinat une silhouette immense vĂȘtue d’une longue cape et munie d’une curieuse trompette. Une main Ă©norme s’approche et saisit la petite fille terrifiĂ©e pour l’emmener au pays des gĂ©ants. Mais heureusement, Sophie est tombĂ©e entre les mains d’un gĂ©ant peu ordinaire le Bon Gros GĂ©ant, qui se nourrit de lĂ©gumes et souffle des rĂȘves dans les chambres des enfants
 Le Bon Gros GĂ©ant Le Bon Gros GĂ©ant – Correction Cette nuit, la Vomille est revenue. Maman m’a regardĂ© de son regard Je-t’aime. Elle a posĂ© la couverture sur moi pour me refaire un radeau neuf, avec des draps qui sentent bon le large. Puis Melchior Lescale s’est assis sur mon lit. C’est mon voisin. Avant, il Ă©tait pirate ! A la vie, Ă  la
 A la vie, Ă  la
 – Correction Il est vraiment bizarre Esteban, le nouveau de la classe dont toute l’école se moque. Non seulement il a des vĂȘtements dĂ©modĂ©s, des cheveux en bataille et un air de se foutre de tout, mais en plus il ne parle presque pas. Aurait-il un secret si lourd Ă  porter qu’il ne peut le partager avec personne ? Le mystĂšre Esteban Le mystĂšre Esteban – Correction Nicolas est un petit gamin de maternelle qui rĂ©ussit, alors que la vie Ă  la maison n’est pas drĂŽle du tout, Ă  prendre la vie comme elle vient et Ă  la rĂ©inventer, avec ses copains imaginaires, Petit Toiseau et Fourmisseau. Sur un sujet dĂ©licat, un roman trĂšs drĂŽle, qu’on peut dĂ©guster Ă  tous les Ăąges
 Les tartines au ketcheupe Les tartines au ketcheupe – Correction Pour tous les habitants de l’üle de Bryher, au large de l’Angleterre, Zacharie PĂ©trel, surnommĂ© l’Homme-Oiseau, est un vieux fou un peu sorcier. Pour tous, sauf pour Gracie et Daniel qui, devenus ses amis, dĂ©couvrent un homme solitaire, entourĂ© d’animaux. Mais les deux enfants restent intriguĂ©s par le lien mystĂ©rieux qui unit l’Homme-Oiseau Ă  l’üle de Samson, sur laquelle plane l’ombre d’une ancienne malĂ©diction 
 Le jour des baleines Le jour des baleines – Correction Mes parents n’ont jamais vraiment aimĂ© la vie Ă  la ferme. Alors que moi j’adore jouer dans la grange, sur le vieux tracteur, et surtout Ă©couter Grand-pĂšre parler de son enfance, de son pĂšre, le fameux Caporal, et de Joey, son cheval. Peut-ĂȘtre mĂȘme me racontera-t-il un jour l’histoire de ce vieux tracteur auquel il tient tant. Mais parfois, il devient triste, silencieux et fuit mon regard. Je sens que quelque chose le tourmente
 Quel est le secret de Grand-pĂšre ? Et comment puis-je l’aider ? » Le secret de grand-pĂšre Le secret de grand-pĂšre – Correction Joey le cheval de ferme, devenu cheval de guerre, en 1914, nous raconte son histoire, avec simplicitĂ©. TĂ©moin de la Grande Guerre, il va vivre l’horreur des combats auprĂšs des Britanniques, des Allemands, ou du cĂŽtĂ© des Français. Pour lui, les soldats, les paysans, les officiers, les vĂ©tĂ©rinaires ne sont pas des ennemis, mais des hommes, chez qui il rencontre la bontĂ© comme la mĂ©chancetĂ©. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs, et sait leur redonner de l’espoir. Cheval de guerre Cheval de guerre – Correction Courageux, Le Chien ! Pas joli, joli, mais un sacrĂ© cabot ! Comme il se bagarre pour vivre ! Ce qu’il cherche ? Une maĂźtresse. Une vraie, qui l’aime pour de bon. Pomme lui plaĂźt beaucoup, au Chien. Un grand rire, des cheveux comme un soleil
 HĂ©las, elle est tellement capricieuse ! Une vraie caboche, cette Pomme. Comment Le Chien va-t-il l’apprivoiser ? Cabot-Caboche Cabot-Caboche – Correction AffamĂ© et trottinant, Berger parcourt la ville Ă  la recherche d’un enfant. Sa mĂšre lui a souvent rĂ©pĂ©tĂ© les premiers mots que prononce un enfant quand il rencontre un chien inconnu et sĂ©duisant Je peux le garder ? » Berger est sĂ»r de son succĂšs. Les mĂ©moires d’un chien Les mĂ©moires d’un chien – Correction La maman de Bastien est partie, le laissant seul avec son pĂšre. Pour son anniversaire, elle lui a offert un chien, Toufdepoil, qui est devenu son meilleur ami. L’arrivĂ©e d’une Belle-doche » Ă  la maison va tout remettre en question. En effet, elle dĂ©terre la hache de guerre c’est Toufdepoil ou elle ! Bastien sent que son pĂšre va cĂ©der au chantage
 Toufdepoil Toufdepoil – Correction Nous vivions Ă  Paris dans un trois-piĂšces tout moche quand une lettre mystĂ©rieuse est arrivĂ©e, avec un kangourou sur le timbre rose et vert. Maman venait d’hĂ©riter d’un cousin australien inconnu la fortune et une splendide maison Ă  Barbizon
 Le dĂ©mĂ©nagement Ă©clair, le bonheur, la forĂȘt, les peintres, les nouveaux amis, Ă  nous la belle vie ! Mais hasard ou coĂŻncidence ? VoilĂ  que j’apprends que, rien que dans mon Ă©cole, deux autres enfants viennent de vivre la mĂȘme aventure. Le paradis d’en bas – Tome 1 Le paradis d’en bas – Tome 1 – Correction LĂ©opold et ses cousins sont en mal de grand-pĂšre
 Le vieux Walter est mort trop vite et trop tĂŽt aprĂšs avoir rĂ©vĂ©lĂ© son existence Ă  sa nombreuse descendance. Depuis, personne dans sa grande famille n’a eu le courage de s’occuper de ses biens. Sa maison est restĂ©e telle quelle, comme s’il allait revenir, comme s’il existait encore
 Alors, quand LĂ©opold apprend que le fantĂŽme de Walter rĂŽderait dans son ancienne demeure, il est Ă  peine surpris. Le paradis d’en bas – Tome 2 Le paradis d’en bas – Tome 2 – Correction Tim a disparu. AprĂšs son cours d’équitation, il n’est pas rentrĂ© chez lui. Le clan Soshimof est en Ă©moi. LĂ©opold, Holly et Manon, les cousins et meilleurs amis de Tim, se posent des questions. Que s’est-il passĂ© ? Tim supportait de moins en moins les remarques incessantes de sa mĂšre, surnommĂ©e la mĂ©prisenfants par LĂ©opold. Si ma mĂšre continue, j’me casse », a mĂȘme dit Tim Ă  LĂ©opold quelques jours avant sa disparition. Tim a-t-il fait une fugue ? OĂč a-t-il bien pu aller ? Le paradis d’en bas – Tome 3 Le paradis d’en bas – Tome 3 – Correction Je suis un chat. Mes maĂźtres m’ont oubliĂ© sans le vouloir dans la forĂȘt oĂč ils s’étaient arrĂȘtĂ©s pour pique-niquer. Je pense qu’ils s’inquiĂštent de mon absence. Surtout le jeune Rodrigue, avec qui j’aime tant dormir la nuit, blotti Ă  ses pieds. Dans la nature, je peux chasser, jouer, courir Ă  perdre haleine. Mais la nature est aussi pleine de dangers. Je dĂ©couvre la souffrance et la faim. Je voudrais tant rentrer chez moi
 Chat perdu Chat perdu – Correction Quoi de plus banal qu’un chat noir, comme celui que SĂ©basto trouve postĂ©, un matin, devant la maison de Da, son grand-pĂšre adoptif ? Pourtant, l’animal le met mal Ă  l’aise. Peut-ĂȘtre Ă  cause de l’étrange Ă©clat mĂ©tallique luisant dans son regard ? Lorsqu’un deuxiĂšme chat apparaĂźt, puis un troisiĂšme, l’inquiĂ©tude s’installe et se mue bientĂŽt en peur
 Les chats Les chats – Correction Dante termine tant bien que mal l’annĂ©e scolaire Ă  Venise, chez sa grand-mĂšre. Un vieux professeur Ă  la retraite doit l’aider Ă  passer son examen. Dante craint le pire. Mais dĂšs sa premiĂšre rencontre avec le professeur, il est Ă©bloui. Casimo Dolent est doux, drĂŽle, patient et facĂ©tieux. Il prĂ©pare le chocolat chaud comme personne, il est amoureux d’une jeune fille Ă©trusque vieille de 2000 ans, il Ă©lĂšve une ribambelle de chats, et dans son laboratoire secret, il est en passe de dĂ©couvrir la recette de la transmission de pensĂ©e
 Un chat dans l’oeil Un chat dans l’oeil – Correction Dans la vallĂ©e, il y avait trois fermiers, Ă©leveurs de volailles dodues. Le premier Ă©tait gros et gourmand ; le deuxiĂšme Ă©tait petit et bilieux ; le troisiĂšme Ă©tait maigre et se nourrissait de cidre. Tous les trois Ă©taient laids et mĂ©chants. Dans le bois qui surplombait la vallĂ©e vivaient MaĂźtre Renard, Dame Renard et leurs quatre renardeaux, affamĂ©s et malins
 Fantastique MaĂźtre Renard Fantastique MaĂźtre Renard – Correction A l’ñge de cinq ans, Matilda sait lire et a dĂ©vorĂ© tous les classiques de la littĂ©rature. Pourtant, son existence est loin d’ĂȘtre facile, entre une mĂšre indiffĂ©rente, abrutie par la tĂ©lĂ©vision et un pĂšre d’une franche malhonnĂȘtetĂ©. Sans oublier Mlle Legourdin, la directrice de l’école, personnage redoutable qui voue Ă  tous les enfants une haine implacable. Matilda Matilda – Correction La plupart des grand-mĂšres sont d’adorables vieilles dames, gentilles et serviables. HĂ©las, ce n’est pas le cas de la grand-mĂšre de Georges ! Grincheuse, Ă©goĂŻste, elle ressemble Ă  une sorciĂšre et elle a des goĂ»ts bizarres elle aime se rĂ©galer de limaces, de chenilles 
 Un jour, alors qu’elle vient une fois de plus de le terroriser, Georges dĂ©cide de lui prĂ©parer une potion magique. Une potion aux effets surprenants
 et durables ! La potion magique de Georges Bouillon La potion magique de Georges Bouillon – Correction Au royaume de Vavassava, toute princesse en Ăąge de se marier se fait enlever par un dragon. C’est la tradition. Un prince des environs vient alors la dĂ©livrer et demander sa main. Mais Scarole peut toujours attendre, elle est bien trop peste ! VexĂ©e, elle s’enfuit du chĂąteau escortĂ©e de sa petite troupe. Ce dragon de malheur lui doit une explication
 Princesse dragon et autres salades Princesse dragon et autres salades – Correction Panique au chĂąteau le prince Colombe a Ă©tĂ© enlevĂ© la veille de son mariage. Radegonde, sa promise, peut heureusement compter sur l’aide de ses deux cousines pour retrouver son fiancĂ©. Les voilĂ  lancĂ©es sur ses traces. Et elles papotent et se disputent et patati et patata
 Trois princesses pour un prince, c’est un peu trop, vous ne croyez pas ? Trois princesses et patati et patata Trois princesses et patati et patata – Correction SommĂ© par son pĂšre d’aller quĂ©rir une princesse, le prince Fulbert de CrĂȘpovent part en compagnie de Messire de Bavert, spĂ©cialiste de la gargoulette, pour une expĂ©dition dans les glaces. Ils en profitent pour faire un crochet par le Royaume des mille princesses. Au cours de cette Ă©quipĂ©e, le jeune Fulbert apprendra Ă  lire dans la nature et dans les cƓurs, et Ă  maĂźtriser l’art pĂ©rilleux du bisou. Mission princesse et gargoulette Mission princesse et gargoulette – Correction Si vous voulez tĂ©lĂ©charger toutes les fiches de façon plus rapide, c’est ici TĂ©lĂ©charger 12 fiches et leurs corrections TĂ©lĂ©charger 12 autres fiches et leurs corrections Sur le mĂȘme thĂšme Navigation de l’article
LesÉglises ChrĂ©tiennes de Dieu [QS] RĂ©sumĂ© des Commentaires sur le Qour’an ou Coran (Édition 2.0 20191026) Le rĂ©sumĂ© est dĂ©diĂ© au dĂ©veloppement de l'Ordre Chronologique du Qour’an ainsi qu'Ă  son dĂ©veloppement thĂ©ologique dans la mission auprĂšs des adorateurs paĂŻens du dieu Baal ou Hubal et de la dĂ©esse centrĂ©e sur la Ka'bah.

A propos de “L’oeil d’Horus” de Alain Surget. Alain Surget est un Ă©crivain français contemporain nĂ© en 1948. Il a Ă©crit une trilogie sur l’Egypte dont L’Ɠil d’Horus » est le premier tome, ensuite viennent Le Cavalier du Nil » et L’assassin du Nil ». Cette trilogie est pour des jeunes lecteurs, elle est souvent Ă©tudiĂ©e en sixiĂšme. L’histoire de l’Egypte Ă©tant au programme d’histoire. Alain Surget a Ă©crit en tout une quinzaine de romans. RĂ©sumĂ© rapide de L’oeil d’Horus Elle se passe durant l’Egypte antique, c’est Ă  dire 3000 ans avant JĂ©sus-Christ. Le livre raconte l’histoire du fils du roi de Haute-Egypte. Il est doux et n’a pas l’envergure d’ĂȘtre roi. Son pĂšre lui demande de partir accomplir trois exploits importants. Il doit partir seul sur le Nil mais il se retrouve avec une passagĂšre clandestine. Elle refuse de croire qu’elle est en compagnie du fils du roi et lui impose sa forte personnalitĂ©, ce qui apportera beaucoup au rĂ©cit. Le dernier exploit que doit faire le fils du roi, c’est d’empĂȘcher Seth, la reprĂ©sentation du mal, de tuer Horus. Etude du livre -Qui est Horus ? C’est le dieu faucon, il est le fils d’Osiris tuĂ© par Seth, son oncle. Il veut venger son pĂšre et part en guerre. AprĂšs de nombreux Ă©pisodes et de batailles, Seth est vaincu et Horus peut devenir le roi d’Egypte. Pendant une bataille, Horus avait perdu un Ɠil, il a Ă©tĂ© brisĂ© en six morceaux. Thot, une divinitĂ© Ă©gyptienne, le reconstitue et le rend Ă  Horus. C’est ainsi que l’Ɠil d’Horus est devenu la victoire du bien sur le mal. L’Ɠil d’Horus est surtout un symbole hybride entre un Ɠil humain et un Ɠil de faucon qui reprĂ©sente la victoire du bien sur le mal. C’est un Ɠil surmontĂ© d’un sourcil. Ce dessin a connu une grande importance dans la civilisation Ă©gyptienne. On le mettait dans les bandelettes qui enveloppaient les dĂ©funts. Il Ă©tait le symbole de la renaissance et reprĂ©sentait aussi les cinq sens qui aidaient Ă  accĂ©der Ă  L’énergie obscure ». Le roman de Alain Surget porte ce nom car le dieu Horus permet Ă  un moment au fils du roi de dessiner son Ɠil sur un peau de gazelle. Ce dessin apporte force et courage Ă  l’enfant. Ainsi l’auteur montre que l’histoire des dieux et celle des hommes s’inscrivent dans une trame commune. C’était bien la maniĂšre dont les Ă©gyptiens voyaient le monde. Il a su donner vie aux divinitĂ©s, il instruit intelligemment le lecteur. Il sait aussi parler des cultes des dieux, il rend tous ces enseignements lĂ©gers Ă  lire. Surtout que le livre est extrĂȘmement bien Ă©crit. Ces deux jeunes Ă©gyptiens vivent un voyage initiatique et nous accompagnons surtout le jeune hĂ©ros Ă  travers ses mĂ©saventures et les Ă©preuves auxquelles il sera confrontĂ©. Il va grandir et les exploits qu’il va accomplir feront de lui un ĂȘtre riche en expĂ©riences. Les lecteurs comprennent rapidement que cette histoire est celle de tous les enfants qui doivent affronter le monde pour grandir. En mĂȘme temps, ils apprennent beaucoup sur les lĂ©gendes passionnantes de la mythologie. L’histoire est bien structurĂ©e, les personnages sont attachants et les Ă©lĂ©ments historiques sont facilement utilisables pour le programme de sixiĂšme. Alain Surget est extrĂȘmement bien documentĂ©, ses romans montrent une bonne connaissance de la civilisation antique de ce pays. Il est enseignant en histoire. Il demeure un auteur accessible qui voyage beaucoup et se dĂ©place pour aller Ă  la rencontre de son jeune public. Ceux qui ont lu le premier tome vont acheter les deux autres. L’Ɠil D’Horus est un livre trĂšs instructif qui fait dĂ©couvrir la mythologie Ă©gyptienne aux lecteurs d’une douzaine d’annĂ©es.

RĂ©sumĂ©: Ce livre raconte la vie d’Achille. Petit, Achille, fils de PelĂ©e et ThĂ©tis, est plongĂ© dans les flammes du brasero, le rendant invulnĂ©rable (sauf au talon : LE TALON D’ACHILLE). Chiron le centaure qui l’éleva lui offrit une lance de frĂȘne. Plus tard, il se maria avec DĂ©idamie et ils eurent un enfant appelĂ© Pyrros. Une famille comme une autreRĂ©sumĂ© du chapitre prĂ©cĂ©dent Houni »Yugi sursauta au son de cette voix inconnue, il releva brusquement la tĂȘte et vit une silhouette debout devant sa fenĂȘtre Ă  travers laquelle les premiers rayons solaires entraient dans la piĂšce, mais dont les traits Ă©taient cachĂ©s par le contrejour. Qui ĂȘtes-vous ? »Il ne savait pas pourquoi, mais il fut convaincu que l'intrus avait souri. Ne me reconnais-tu pas, petit-frĂšre ? »Chapitre 5 Horus et Seth Des plus profonds dĂ©sirs naissent les haines les plus mortelles » - Socrate - YAMI ? »Il bondit de son lit et se jeta sur l'intrus. Yami ! C'est toi ? C'est vraiment toi ? » S'exclama-t-il mi- riant mi- pleurant, heureux de sentir ce corps Ă©trangement familier dont le contact amenait des vagues de chaleur Ă  l'intĂ©rieur de lui, comme s'il revivait enfin. Pourquoi cette question ? » rigola Atem en l'entourant de ses bras. Tu m'as... tellement... manquĂ© » parvint Ă  dire Yugi entre deux roi fit remonter sa main dans son dos dans une lĂ©gĂšre caresse avant de passer tendrement ses doigts fins dans les cheveux en forme d'Ă©toile de son aibou, qui humait son odeur Ă  pleins poumons. Moi aussi tu m'as manquĂ© » murmura l'Ă©lu des dieux en fronça les sourcils, il y avait quelque chose qui clochait dans ce ton, comme s'il Ă©tait teintĂ© d'une certaine ironie. Il leva la tĂȘte vers le pharaon qui lui offrit un sourire rassurant, Yugi plongea dans le lac rouge de son vis Ă  vis la tĂȘte la premiĂšre comme s'il cherchait quelque chose qui lui prouverait qu'Atem Ă©tait bien revenu, que ce n'Ă©tait pas qu'une illusion de son esprit. Il ne trouva qu'un affreux vide. Surpris, il s'Ă©loigna Ă  contrecœur de l'Ă©treinte de son idole et le scruta avec inquiĂ©tude. Atem ? » DĂ©solĂ© de te dĂ©cevoir, Yugi. » Comment ? » Laisse-moi te raconter une petite histoire. »Le moins jeune s'assit sur le lit et invita le plus petit Ă  s'installer sur ses genoux, ce qu'il fit avec une confiance aveugle, malgrĂ© le milliard de questions qui se bousculaient dans sa fut lĂ  son mĂȘme moment, dans la mĂȘme ville, Ă  seulement quelques rues d'Ă©cart, un jeune homme songeur errait depuis la veille au soir trouvant la nuit propice Ă  la rĂ©flexion. Une question en particulier revenait souvent Pourquoi Ă©tait-il toujours lĂ  ?Il se baladait dans les rues encore dĂ©sertes Ă  cette heure prĂ©coce, le visage impassible, ses pas Ă©taient lĂ©gers, il se confondait aisĂ©ment dans les ombres comme le voleur qu'il avait l'avait-il dĂ©fendu devant Osiris ? Pourquoi avait-il demandĂ© qu'il reste dans le monde des vivants, qu'une seconde chance lui soit accordĂ©e? Il Ă©clata d'un rire cynique. Mais qu'est-ce qui avait bien pu passer dans la tĂȘte du pharaon ? Yugi lui aurait-il Ă  ce point pourri l'esprit ? Mais le regard qu'Atem lui avait lancĂ©, avant que le monstre 4 se recule et qu'il puisse retourner sain et sauf d'oĂč il Ă©tait venu, en aurait intriguĂ© plus d'un. Comme du... regret ? Absurde. Un rire tonitruant l'interrompit dans ses rĂ©flexions. Eh bien tu t'en pose des questions ! »Il se retourna vivement. L'homme Ă©tait presque trentenaire, assez grand, ses cheveux qui brillaient d'un Ă©clat d'argent Ă©taient coupĂ©s au carrĂ©, ondulĂ©s en de petites vagues satinĂ©es, tombant sur ses Ă©paules et, ses yeux... verts d'une clartĂ© presque limpide, vous emprisonnaient dans leurs eaux. S'il avait Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment, la source de vie aurait Ă©tĂ© sa meilleure reprĂ©sentation. Yamasu ? »Lui qui se vantait de plus pouvoir ĂȘtre surpris de beaucoup de choses Ă©tait sur le coup, il fallait bien l'admettre, prit de court. Les gens m'appellent plutĂŽt Yvan en ce temps, mais libre Ă  toi, Roi des voleurs » dĂ©clara-t-il en lui offrant son Ă©ternel sourire se mĂ©fiait des sautes d'humeurs spectaculaires de Yamasu et resta donc sur ses gardes, connaissant trop bien l'homme devant lui. Ils avaient Ă©tĂ© relativement proches Ă  une pĂ©riode rĂ©volue de leur enfance oĂč ses tuteurs », nomades, avaient daignĂ©s rester au mĂȘme endroit plus de trois mois d'affilĂ©, un exploit! Dommage que le seul qui aurait pu y rĂ©pondre soit mort et momifiĂ© » ricana osait-il fouiller ses pensĂ©es ? Il pouvait bloquer Pegasus mais pas lui. Bakura aurait sincĂšrement voulu se mettre en colĂšre mais il n'y arrivait pas. Il Ă©tait juste quelque peu agacĂ©. Que fais-tu lĂ  ? » demanda-t-il sĂšchement. N'ai-je pas le droit de me promener ou bon me semble, vieil ami ? »Le vieil ami en question grimaça Ă  l'appellation et insista d'une voix grinçante Ne me prends pas pour un imbĂ©cile, je sais que si tu t'es arrĂȘtĂ© pour me parler c'est qu'il y a une raison. Sache que je refuse »Le visage de son vis-Ă -vis se ferma complĂ©tement et il fit volteface, entrainant son manteau de fourrure blanche Ă  tournoyer Ă©lĂ©gamment autour de sa fine silhouette. Je voulais juste te revoir, Meyou 1. Et pour information j'ai senti la prĂ©sence de l'hĂ©ritier combinĂ©e Ă  celle de Seth dans le coin. Intriguant, non seulement qu'ils soient rĂ©unis mais que leurs magies se soient rĂ©veillĂ©es... » Ajouta-t-il d'un ton rĂȘveur avant de disparaitre Bakura ne savait bien Ă©trange personnage... Et c'Ă©tait quoi cette histoire d'hĂ©ritier ? Il s'en foutait non ? Mais le voleur Ă©tait d'un naturel curieux. Il allait donc tirer cette affaire au clair.*Parc de Domino*Joey et TĂ©a soupirĂšrent de concert. Ils se tenaient devant une impasse. Comment remonter le moral de leur ami ? MalgrĂ© sa pathĂ©tique comĂ©die ils voyaient bien qu'il n'allait pas bien. Ils virent Mai arriver au loin, l'air perturbĂ©e. Son petit-ami alias Joey se prĂ©cipita vers elle en lui demandant ce qu'elle avait, vite suivi du reste de la bande. VoilĂ  des mois qu'ils n'avaient pas eu de nouvelles d'elle, la blonde dĂ©clinait leurs appels, ne rĂ©pondait plus Ă  leurs messages et les laissait plantĂ©s devant une porte fermĂ©e, jamais la mĂȘme. Lorsque TĂ©a avait envoyĂ© le message gĂ©nĂ©ral pour ce rendez-vous elle n'aurait jamais cru que la blonde viendrait. J'ai quelque chose Ă  vous avouer... »***Ahmosis/Akio lui offrit un grand sourire enfantin qui contrastait avec la finesse de ses traits et lui sauta dans les bras Yamasu/Yvan le rĂ©ceptionna sans peine. Seto/Seth regardait cette scĂšne touchante d'un air absent. Ça faisait longtemps » commenta-t-il simplement en l'invitant d'un geste Ă  venir s'assoir sur l'un des fauteuils de son le fit, gardant le jeune homme contre lui Ă  la maniĂšre d'Atem. L'ainĂ© Kaiba s'installa sur le sofa bleu glace en face d'eux. Je veux ramener Atemu »Yvan acquiesça. J'ai besoin de toi et des autres » Je m'en doutait. Je pense que Bakura ne tardera pas »Le multimilliardaire haussa un sourcil mais ne releva pas, il Ă©tait assez intelligent pour avoir devinĂ© ce que cette parole impliquait et savait pertinemment qu'il n'aurait pas de rĂ©ponse concrĂšte s'il exigeait plus de prĂ©cisions. Akio en Ă©tait arrivĂ© Ă  la mĂȘme conclusion et lĂącha un soupir frustrĂ©. Yamasu leur offrit un sourire Ă©blouissant avant de reprendre immĂ©diatement un air plus sĂ©rieux. Pour les autres ça va ĂȘtre compliquĂ© » Tu ne m'apprends rien, mais j'en ai deux trois Ă  portĂ©e de main »Ce fut au tour d'Yvan de hausser un sourcil. Qui ? » Kisara, TĂ©ana et MaĂŻ. Je soupçonne cette derniĂšre d'avoir Ă©tĂ© sujette aux mĂȘmes rĂ©miniscences que nous. Si c'est le cas l'explosion de magie de tout-Ă -l'heure devrait la persuader de nous rejoindre comme il a Ă©tĂ© cas pour toi je suppose ».Le silence de l'homme fut classĂ© comme oui ».*** Mai ? »Le parc Ă©tait anormalement dĂ©sert cet aprĂšs-midi-lĂ , mĂȘme le chant des oiseaux et le murmure du vent s'Ă©taient tut. L'atmosphĂšre Ă©tait pesante, presque hostile. Se mĂȘlaient inquiĂ©tude, rancœur, culpabilitĂ©, curiositĂ© et une colĂšre Ă  peine voilĂ©e. Seul le lĂ©ger bruissement des feuilles sous la brise allĂ©geait quelque peu ce silence lourd de sens. La bande d'amis attendait patiemment que la jeune femme leur dise enfin ce qui n'allait pas."Mai?" interpella une seconde fois inspira un bon coup avant d'enfin reprendre la parole Pardon je suis dĂ©solĂ©e. Tellement dĂ©solĂ©e ! Je ne voulais pas vous impliquer, m'impliquer dans tout ça..."***" Ils prennent du temps tout de mĂȘme" lĂącha Seto avec une pointe d'agacement."Hum?" fut la seule rĂ©action de son prĂ©tendu cousin. Son frĂšre adoptif 3 resta sans rĂ©action et les traits de son " neveu" 2 se durcirent. Seto ne put s'empĂȘcher de penser une Ă©niĂšme fois qu'il ressemblait Ă  son pĂšre." Si, au moins une journĂ©e dans nos existences, nous jouions cartes sur table?" clama Akio d'une voix claire et chose avait changĂ© chez le jeune homme. LĂ , tous se rappelĂšrent d'un prince en essor qu'ils avaient tous respectĂ©, d'une façon ou d'une autre, et qui ressortait dans le comportement d'Akio et son autoritĂ© nouvellement se reflĂ©tait dans le regard liquide d'Yvan qui l'observait attentivement. Une forte barriĂšre, gardĂ©e intacte depuis que le pharaon l'avait dressĂ©e, l'empĂȘchait d'accĂ©der Ă  son esprit mais il parvenait nĂ©anmoins distinguer un peu de son aura. Un doux sourire apparut sur ses lĂšvres enfin une semblable Ă  la sienne. Il frappa dans ses mains, faisant sursauter les personnes prĂ©sentes dans le salon." Pourquoi pas?" s'Ă©cria-t-il d'un ton peu trop enjouĂ© pour ĂȘtre naturel. " Si nous commencions par faire sortir votre vieil ennemi de sa cachette?"Les trois autres hommes le regardĂšrent sans comprendre. L'ancien commerçant de renom tourna la tĂȘte vers le haut et encouragea avec une certaine ironie"Il ne faut pas avoir peur, Meyou, aprĂšs tout tu fais partie de la famille."Ils n'eurent pas le temps d'encaisser l'information qu'un bruit mĂ©tallique retentit dans le silence interrogateur et un corps tomba lourdement du plafond pour atterrir au milieu d'eux. Haletant, les cheveux plaquĂ©s sur sa peau, le front couvert d'une fine pellicule de sueur, sonnĂ©, Bakura se releva aussitĂŽt et pointa un doigt furieux vers le trentenaire" YAMASU FILS D'HEROU! J'exige une explication! "" FILS D'HEROU?" s'exclama Ahmosis en Ă©cho. " Mais n'est-il pas le frĂšre ainĂ© de mon pĂšre?"***DĂšs que le visage d'Atem Ă©tait sorti de son champ de vision, Yugi avait su que quelque chose n'allait pas. Non, pas su, il l'avait su depuis le dĂ©but, disons plutĂŽt qu'il ne pouvait plus passer outre. Un bras l'encerclait fermement, presque Ă  lui en faire mal, mais son propriĂ©taire ignorait ses faibles protestations. Le sentiment de sĂ©curitĂ© qu'il aurait dĂ» ressentir, qu'il avait toujours ressenti, en prĂ©sence de son yami avait disparu. LĂ , il avait peur. Il ne put s'empĂȘcher de trembler lorsque le pharaon reprit la parole avec un dĂ©tachement et une froideur qui jamais ne lui fut adressĂ© auparavant, pas Ă  lui." Pourquoi trembles-tu Houni? Il m'a bien semblĂ© entendre celui dont j'ai pris la forme dire que tu ne tremblerais jamais devant lui. A moins que tu ais compris qui je suis rĂ©ellement, ceci n'est pas pardonnable."" QUOI? LÂCHEZ-MOI! JE NE SUIS PAS CELUI QUE VOUS CROYEZ. JE SUIS YUGI MÛTO! PAS HOUNI!""Chut."Yugi aurait certainement voulu continuer de crier mais de sa bouche aucun son ne pu sortir dĂšs cet instant-lĂ ." Changer d'Ă©poque et de nom ne sont pas des prĂ©textes valables pour renier tes origines, prince d'Egypte. J'avais dit que j'allais te raconter une histoire, et j'ai pour habitude de tenir parole."***Bakura ne put s'empĂȘcher de frissonner au regard noir que lui envoya Yvan Ă  cet instant-lĂ ." C'Ă©tait censĂ© ĂȘtre un secret, Bakura."Il avait crachĂ© son nom comme une insulte, et c'Ă©tait mauvais signe." Es-tu seulement le fils d'AkhĂ©sa?" demanda Seto, indiffĂ©rent au regard rougeoyant de colĂšre de son... quelque soit la rĂ©ponse, s'affrontĂšrent un moment, les yeux dans les yeux, puis la tension retomba d'un coup. Ils Ă©taient de force caractĂ©rielle Ă©gale cela n'aurait servi Ă  rien de continuer un duel aussi vide de sens, car Seto Ă©tait un Kaiba, et un authentique membre de la famille "tĂ©nĂšbres"."Oui. Et Bakura est mon demi-frĂšre, par notre pĂšre. Il est grand temps que tu saches une ou deux choses Meyou."Le chaton 1 en question ne bougea pas d'un millimĂštre et Akio laissa Ă©chapper un soupir agacĂ©" Tu voulais des rĂ©ponses non? Eh bien assieds-toi prĂšs de nous pour qu'ils nous disent ce qu'ils ont Ă  dire" dĂ©clara-t-il d'un ton Ă  la limite du cassant." Qui es-tu toi d'abord?" rĂ©pliqua le pilleur de cet importun pouvait se permettre de s'assoir sur SON AMI, heu... demi-frĂšre... peu importe, pour QUI ce gamin se prenait-il? Il n'eut pas le temps de fulminer encore plus que l'ainĂ© Kaiba l'agrippa fermement par le bras et l'obligea Ă  s'assoir sur le canapĂ© bleu un peu trop dur pour ses fesses dĂ©licates. Bakura voulut protester mais aucun son ne sortit de sa bouche, il ne pu que fusiller un Yvan impassible du regard.***Le faux Atem adressa un sourire tout sauf avenant Ă  Yugi avant d'entamer son rĂ©cit" A la chute de la famille "tĂ©nĂšbres", car c'est ainsi qu'elle Ă©tait surnommĂ©e, les croyances de bases que le peuple d'Egypte entretenait ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Les nouveaux dirigeants Ă©trangers, manipulĂ© par certains de tes ancĂȘtres, ont peu-Ă -peu "rĂ©interprĂ©tĂ©s" l'histoire, jusqu'Ă  la changer complĂštement"***" Bakura" interpella sĂšchement Seto. "Sache que certaines de nos lĂ©gendes ont Ă©tĂ© dĂ©formĂ©es aprĂšs la mort de notre dernier reprĂ©sentant. En premier lieu, Horus n'a jamais Ă©tĂ© aussi blanc qu'Isis a toujours voulu le penser, et les exemples de ceci sont assez nombreux." Note de MephK Moi je dis que c'est Isis la sorciĂšre assoiffĂ©e de pouvoir et Horus, comme son pĂšre, est juste un pauvre pion destinĂ© Ă  lui servir le trĂŽne sur un plateau d'argent. XD Il faut bien admettre que l'intĂ©rĂȘt de Bakura Ă©tait piquĂ©.***"Horus Ă©tait dĂ©jĂ  nĂ© lors de l'assassinat de son pĂšre. Il avait Ă©tĂ© prĂ©sent lors de ce banquet, il avait vu le piĂšge mais pourtant il avait laissĂ© Seth agir. Diverses conclusions en ont Ă©tĂ© tirĂ©es. La plus plausible selon moi est que... 5" poursuivit Seto.***"Tu sais Houni, Horus et Seth ont tous deux complotĂ©s Ă  la chute d'Osiris. Avant de se retourner ainsi l'un contre l'autre ils avaient mĂȘme Ă©tĂ© amis. Car ils Ă©taient semblables autant qu'ils Ă©taient opposĂ©s. Voyant leurs forces Ă©gales ils dĂ©cidĂšrent donc de conclure un pacte ils laissĂšrent leurs descendances respectives en Egypte, celle qui l'emportera sur l'autre donnera Ă  leur fondateur l'empire de la Terre. Avant mĂȘme qu'elles ne se croisent pour la premiĂšre fois, les deux familles Ă©taient destinĂ©es Ă  s'entre-tuer mais, paradoxalement, Ă  s'unir aussi. " Note de MephK Et tu connais l'histoire d'Horus qui se fait violemment baiser par Seth, au sens le plus littĂ©ral du terme ? XD Parce que ça m'y fait gravement penser.***"Vois-tu , notre existence mĂȘme tiens d'un vulgaire pari, mais notre pouvoir est non nĂ©gligeable. Mais, tous concentrĂ©s sur leur petite guĂ©guerre, ils n'ont mĂȘme pas envisagĂ© qu'un jour leurs rejetons pourraient se rĂ©volter contre eux et rĂ©clamer ce qui leur est dĂ». S'ils parvenaient Ă  s'unir ils auraient en leur possession un pouvoir comparable Ă  celui des dieux. Mais encore leur faudrait-il assez de volontĂ© pour cela et je pense que ton Atem pourrait trĂšs bien faire l'affaire. Ce qui est assez fĂącheux."***" Nous pourrions mĂȘme en avoir assez pour ramener Atemu dans notre monde."" Et vous voulez que je vous y aide?" s'exclama Bakura. " Mais qu'ai-je Ă  y gagner? Cette histoire mĂȘme ne tiens pas la route, contrairement Ă  vous, je n'ai aucun pouvoir."" Que tu aies survĂ©cu Ă  Kul Elna est la preuve indisputable du contraire." intervint Yamasu." Pardonnez-moi messieurs" interrompit Roland en faisant irruption dans la piĂšce. " Mais un groupe de jeunes gens demande la permission d'entrer."" Ce n'est pas trop tĂŽt, faites-donc."***" J'imagine que tu as Ă  prĂ©sent compris la raison de ma prĂ©sence en ces lieux mon cher Houni."L'usurpateur passa la main dans la chevelure du "Roi des Jeux" officiel avec une tendresse tout Ă  fait crĂ©dible si on ne voyait pas l'Ă©clat de cruautĂ© dans ses yeux rouges."Yugi?"Salomon MĂ»to ouvrit doucement la porte de la chambre et jeta un coup d'oeil Ă  l'intĂ©rieur. Vide de toute prĂ©sence humaine. Il fronça les sourcils, d'habitude son petit fils ne sortait pas tant que cela n'Ă©tait pas nĂ©cessaire, et surement pas sans le prĂ©venir avant. Peut-ĂȘtre serait-il bon de vĂ©rifier si un mot ne trainait pas quelque part dans la maison? Il allait refermer la porte lorsqu'un dĂ©tail l'intrigua, comme un Ă©clat dorĂ©, en provenance du lit. Lorsqu'il fut assez proche pour le voir, son coeur dĂ©jĂ  fragile eut plusieurs ratĂ©s et, sa respiration se coupa. LĂ , dispersĂ© en piĂšces Ă©parses le puzzle du millĂ©nium. L'une d'elles, en forme d'oeil, semblait le fixer tristement. 1Meyou chat dans le sens chaton ici ^^ en Egyptien2 On aurait carrĂ©ment pu mettre des guillemets partout lol3 MephK n'a pas compris qu'il s'agissait de Mokuba, donc je le prĂ©cise. 4 Lors du jugement le coeur est mis sur une balance aux cĂŽtĂ©s d'une plume si le coeur est plus lĂ©ger ou Ă©gal l'Ăąme a accĂšs Ă  l'au-delĂ  sinon elle est dĂ©vorĂ©e par un monstre, ainsi dĂ©truite5 Vous vous doutez que ce que je dis lĂ  c'est des bĂȘtises? XD Si vous mettez ça dans vos exposĂ©s bonne chance ^^. Mais Ă  part pour cette histoire je respecte globalement le contexte historique et les traditions connues de l'Egypte c'Ă©tait de lire toujours. -. J'espĂšre vous avoir mis en appĂ©tit pour la la prochaine fois, aprĂšs un exclusif futur, un exclusif passĂ©. Eh oui, pas de jaloux XD. Ça se passera tout de suite aprĂšs la vision du premier 6 Me hais-tu?ouLes difficultĂ©s d'avoir un oncle psychopatheouRĂ©union de criseBen quoi? On a bien le droit d'hĂ©siter sur le titre n'est-ce-pas? Et j'en ai encore pleinsQuoi vous avez remarquĂ© que ce ne s'appelle toujours pas TĂ©nĂšbres et lumiĂšre ? J'ai changĂ© le titre au dernier moment parce que la conclusion que je voulais apporter ne se trouve pas dans ce chapitre. Peut-ĂȘtre vais-je rĂ©ussir Ă  l'insĂ©rer plus tard. Mais ici ça n'a pas vraiment de ce, Ă  bientĂŽt. Posted on Thursday, 02 July 2015 at 509 AMEdited on Thursday, 02 July 2015 at 225 PM
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4Wainwright 1932b, p. 376-377.; 5 Le rĂ©sumĂ© le plus succinct Ă©tant celui d’ Assmann 2003b, p. 462 : « Il faut en outre savoir que la ; 2 Si Gerald A. Wainwright suggĂšre que le nom mesekhtiou soit associĂ© au Chariot Ă  partir de la pĂ©riode hĂ©raklĂ©opolitaine4, nous verrons qu’il existe des indices permettant d’envisager cette relation dĂšs l’Ancien Empire.
Une rumeur inquiĂ©tante se rĂ©pand le long du Nil, au sud de Kemet la reine Hatchepsout projette de dĂ©manteler ses armĂ©es sur la frontiĂšre et de... Lire la suite 7,50 € Neuf DĂ©finitivement indisponible Une rumeur inquiĂ©tante se rĂ©pand le long du Nil, au sud de Kemet la reine Hatchepsout projette de dĂ©manteler ses armĂ©es sur la frontiĂšre et de transformer en entrepĂŽts les forteresses du Ventre de Pierres. L'arrivĂ©e d'un groupe d'inspection Ă  la citadelle de Bouhen confirme les craintes de Bak, le chef de la police. L'assassinat d'un prince de la rĂ©gion, poignardĂ© dans la demeure mĂȘme des hĂŽtes de marque, attise encore l'animositĂ© de la population. Afin d'enquĂȘter sur ce crime inexplicable, Bak se joint Ă  la riche caravane des Ă©missaires. Mais le voyage en amont s'annonce pĂ©rilleux, car tant d'opulence pourrait bien attirer un pillard du dĂ©sert dont le nom suffit Ă  provoquer l'effroi... Date de parution 09/09/2003 Editeur Collection ISBN 2-264-03711-3 EAN 9782264037114 Format Poche Nb. de pages 301 pages Poids Kg Dimensions 11,0 cm × 17,7 cm × 2,0 cm
ArticlesliĂ©s Ă  L'oeil d'Horus. Surget, Alain. L'oeil d'Horus. ISBN 13 : 9782081241985. L'oeil d'Horus. Surget, Alain. Note moyenne 3,65 ‱ (55 avis fournis par Goodreads) Couverture souple ISBN 10 : 2081241986 ISBN 13 : 9782081241985. Editeur : FLAM JEUNESSE, 2010. L'Ă©dition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
L’oeil d’Horus – Une vision Ă©sotĂ©rique de l’Egypte ancienne. 31 dĂ©cembre 201623 novembre 2015 L’oeil d’Horus est un documentaire d’une profondeur incroyable sur l’Egypte Ancienne, qui est prĂ©sentĂ© non pas du point de vue de l’Egyptologie classique, mais d’un point de vue Ă©sotĂ©rique, qui met clairement en Ă©vidence la nature cyclo-cosmique du temps, de la mĂȘme maniĂšre que La rĂ©vĂ©lation des pyramides. Ainsi tous les 25 000 ans, 
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