Cest avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de Maurice Bonnet dans la nuit de lundi à mardi. Figure incontournable du secteur de la gérontologie, il a été, de 1995 à 2002, le très respecté vice-président du Comité National des Retraités et Personnes Âgées.Ouvrier, il fut un infatigable militant de la CFDT dans les années 1960, avant de
10 textes pour rendre hommage à un proche disparuAu moment de préparer la cérémonie des funérailles arrive le temps de choisir un ou plusieurs textes qui soit un support essentiel à la en retenir un qui puisse résonner dans les esprits comme un hommage indélébile envers la personne défunte ?Pour vous y aider, inmemori a établi une sélection originale de textes pour obsèques, qu'il s'agisse d'obsèques laïques ou religieuses, d'un enterrement traditionnel ou d'une cérémonie de crémation.‍Antonin Sertillanges , La famille ne se détruit pas, elle se transforme… »Par la mort, la famille ne se détruit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence discrète. On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair. Que de liens, elle renoue, que de barrières elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien. Vivre, c’est souvent se quitter ; Mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer. Pour ceux qui sont allés au fond de l’amour la mort est une consécration non un châtiment.... Au fond, personne ne meurt, puisqu’on ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru s’arrêter brusquement sur sa route, écrivain de sa vie, a seulement tourné la page. Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes. Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux. Il devient familier, c’est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent. Ainsi soit-il.‍Martin GrayÊtre fidèle à ceux qui sont mortsCe n’est pas s’enfermer dans la faut continuer de creuser son sillon, droit et ils l’auraient fait on l’aurait fait avec eux, pour fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient les faire vivre avec transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux un fils, à un frère, ou à des inconnus, aux autres, quels qu’ils la vie tronquée des disparus, alors, germera sans fin.‍Il restera de toi..., Simone WeilIl restera de toi…Il restera de toi ce que tu as lieu de le garder dans des coffres restera de toi de ton jardin secret,Une fleur oubliée qui ne s’est pas que tu as donné, en d’autres qui perd sa vie, un jour la restera de toi ce que tu as offertEntre les bras ouverts un matin au restera de toi ce que tu as perduQue tu as attendu plus loin que les réveils,Ce que tu as souffert, en d’autres qui perd sa vie, un jour la restera de toi une larme tombée,Un sourire germé sur les yeux de ton restera de toi ce que tu as seméQue tu as partagé aux mendiants du que tu as semé, en d’autres qui perd sa vie, un jour la trouvera.‍‍Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince– Ce qui est important, ça ne se voit pas… – Bien sûr… C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. – Bien sûr… – Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau…"Il rit encore. "Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire ! – Justement ce sera mon cadeau… ce sera comme pour l’eau… – Que veux-tu dire ? – Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là elles se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a… – Que veux-tu dire ? – Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! Et il rit encore. Et quand tu seras consolé on se console toujours tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras “Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !” Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour…‍Et il rit encore.“Ce sera comme si je t’avais donné au lieu d’étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire…“ Et il rit encore. Puis, il redevint sérieux “Cette nuit…tu sais…ne viens pas. Je ne te quitterai pas. J’aurai l’air d’avoir mal… J’aurai un peu l’air de mourir. C’est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n’est pas la peine. – Je ne te quitterai pas.“‍Jacques Prévert, "Chanson des escargots qui vont à l’enterrement"À l’enterrement d’une feuille morteDeux escargots s’en vontIls ont la coquille noireDu crêpe autour des cornesIls s’en vont dans le noirUn très beau soir d’automneHélas quand ils arriventC’est déjà le printempsLes feuilles qui étaient mortesSont toutes ressuscitéesEt les deux escargotsSont très désappointésMais voilà le soleilLe soleil qui leur ditPrenez prenez la peineLa peine de vous asseoirPrenez un verre de bièreSi le cœur vous en ditPrenez si ça vous plaîtL’autocar pour ParisIl partira ce soirVous verrez du paysMais ne prenez pas le deuilC’est moi qui vous le disÇa noircit le blanc de l’œilEt puis ça enlaiditLes histoires de cercueilsC’est triste et pas joliReprenez vos couleursLes couleurs de la vieAlors toutes les bêtesLes arbres et les plantesSe mettent à chanterÀ chanter à tue-têteLa vraie chanson vivanteLa chanson de l’étéEt tout le monde de boireTout le monde de trinquerC’est un très joli soirUn joli soir d’étéEt les deux escargotsS’en retournent chez euxIls s’en vont très émusIls s’en vont très heureuxComme ils ont beaucoup buIls titubent un petit peuMais là -haut dans le cielLa lune veille sur eux.‍Henri Scott HollandNe pleurez pas si vous m’aimez,Je suis seulement passée dans la pièce à suis moi, vous êtes que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes le nom que vous m’avez toujours donné,Parlez-moi comme vous l’avez toujours pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et à rire de ce qui nous faisait rire souriez, pensez à moi, priez pour mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ vie signifie tout ce qu’elle a toujours est ce qu’elle a toujours fil n’est pas serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?Je vous attends. Je ne suis pas loin,Juste de l’autre côté du voyez, tout est vos larmes.‍William BlakeVoici que je me tiens sur le rivage de la navire déploie ses voiles blanches à la brise du matin et cingle vers l' là un objet de beauté, et je restais à le regarder jusqu'à ce qu'enfin, il s'efface à l'horizon, et que quelqu'un à mes côtés dise Il est parti ».Parti où ? parti de ma vue, c'est garde la même taille, mâts, bastingage, et coque, que lorsque je le voyais, et il est tout aussi capable de porter son fardeau et son fret vivant à sa diminue, qu'il échappe totalement à ma vue, voilà qui est en moi, pas en lui ;Et juste au moment où quelqu'un dit à mes côtés il est parti », voici que d'autres le regardent venir et d'autres voix s'élèvent Le voici, il vient ».C'est cela qu'on appelle mourir.‍Charlotte Néwashish-Flamand, À ceux que j'aime, au revoir »Quand je ne serai plus là , relâchez-moi,Laissez-moi tellement de choses à faire et à pleurez pas en pensant à moi,Soyez reconnaissant pour les belles années,Je vous ai donné mon pouvez seulement devinerLe bonheur que vous m'avez vous remercie de l'amour que chacun vous m'avez démontré,Maintenant, il est temps de voyager un court moment vous pouvez avoir de la confiance vous apportera réconfort et serons séparés pour quelque les souvenirs apaiser votre ne suis pas loin et la vie continue...Si vous avez besoin, appelez-moi et je si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairementLa douceur de l'amour que j' quand il sera temps pour vous de partir,Je serai là pour vous de mon corps, présent avec pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas là , je ne dors pas,Je suis les mille vents qui soufflent,Je suis le scintillement des cristaux de neige,Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,Je suis la douce pluie d'automne,Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,Je suis l'étoile qui brille dans la pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas ne suis pas mort.‍Victor Hugo, Ce que c’est que la mort » Ne dites pas mourir ; dites naître. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ; On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil, La sombre égalité du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospère ; Car tous les hommes sont les fils du même père ; Ils sont la même larme et sortent du même œil. On vit, usant ses jours à se remplir d’orgueil ; On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe. Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu, Impur, hideux, noué des mille nœuds funèbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ; Et soudain on entend quelqu’un dans l’infini Qui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni, Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchante L’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre; et, d’extase et d’azur s’emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans la lumière un ange.‍Paul Éluard, Au bord du vide »Nous voici aujourd’hui au bord du videPuisque nous cherchons partout le visage que nous avons était notre avenir et nous avons perdu notre avenir,Il était des nôtres et nous avons perdu cette part de nous-mêmes,Il nous questionnait et nous avons perdu sa voici seuls, nos lèvres serrées sur nos pourquoi,Nous sommes venus ici chercher, chercher quelque chose ou quelqu’un,Chercher cet amour plus fort que la mort.‍Lire aussi Inspiration de textes pour obsèques
Permettezque les bons Esprits lui portent mes paroles et ma pensée. Toi qui m'étais cher en ce monde, entends ma voix qui t'appelle pour te donner un nouveau gage de mon affection. Dieu a permis que tu fusses délivré le premier : je ne saurais m'en plaindre sans égoïsme, car ce serait regretter pour toi les peines et les souffrances deAccéder au contenu principal A peine rentré de l’enterrement du papa au BIKER » où les hommages ont été poignants, je reçois un appel de l’épouse de Jean-Claude PAUL. Nicole m’annonce que Jean-Claude est décédé cette nuit à l’hôpital Jacques Cœur de BOURGES. On a beau s’y attendre, on a beau dire que c’est mieux pour lui et son entourage plutôt que de le voir rongé par la maladie, c’est dur à encaisser ! J’ai travaillé avec lui à la tête du club pendant 2 ans et je vais essayer de garder en mémoire ce bonhomme jovial de 90 kg qui faisait beaucoup et qui ne comptait pas son temps pour le club. Je me rappellerai aussi ce championnat de Ligue triplettes vétérans » que nous avions fait à DREUX en 2012 avec Jean-Paul SIEGLER ! Jean-Claude avait été impérial ce jour là , et nous avions été à un cheveu de remporter le titre qui aurait été une première aussi bien pour lui que pour moi. Hélas nous avons perdu 13/12 et nos rêves de Championnats de France se sont envolés. Maintenant que tu as franchi la grande porte et que tu es sur le chemin d’à côté, une chose est sûre, tu ne souffres plus mais tu vas laisser un vide ! Tes copains de pétanque et de whist ont une pensée pour toi, pour Nicole et pour Marie-Noëlle qui vient de donner la vie alors que toi tu viens de la perdre ! Salut Jean-Claude ! Une de ses dernières sorties à La Guerche quand il est venu nous voir au CDC en août 2015 A Mareuil avec son frère Michel Au graphique où il excellait ! Navigation des articles