Vendredi matin, Guayaquil. 6h30. Maria mâattend sur le pas de la porte, afin de prendre une photo de moi pour son site web. Je suis un petit Ă©vĂ©nement dâhabitude camp de base des voyageurs Ă destination des GalĂĄpagos, sa petite guest house nâa vu personne partir pour lâarchipel depuis MarsâŠJâarrive Ă lâaĂ©roport avec presque trois heures dâavance, prĂȘt Ă en dĂ©coudre avec la bureaucratie. Mais, Ă©tonnamment, les dĂ©marches se font avec une fluiditĂ© dĂ©concertante. Et je me retrouve Ă la porte dâembarquement en un tournemain. Ce qui me laisse tout le loisir de feuilleter lâEquipe du jour sur mon iPhone, comme presque tous les matins. Câest important de prendre des nouvelles du pays. Jâai hĂ©ritĂ© dâune place cĂŽtĂ© hublot dans lâavion. Lorsque celui-ci perce le voile de nuages qui surplombe les GalĂĄpagos, je dĂ©couvre un paysage Ă©tonnant lâĂźle de baltra qui hĂ©berge lâaĂ©roport est un champs de roches noires couchĂ©es sur un lit rouge bauxite. Un rappel de lâorigine volcanique de lâarchipel. Les dĂ©marches Ă lâarrivĂ©e sont tout aussi fluides, mais lentes. Les passagers assistent en spectateurs au dĂ©chargement des bagages, puis Ă leur passage en revue par une Ă©quipe canine de lâarmĂ©e Ă©quatorienne. Il nous faut ensuite prendre un premier bus, puis un bateau, puis un second bus qui traverse lâĂźle de Santa Cruz jusque Puerto Ayora, ma premiĂšre ville Ă©tape. Pendant le trajet, Francisco, un autochtone, mâexplique les difficultĂ©s causĂ©es par la pandĂ©mie, et le tourisme somnolent qui en dĂ©coule. Il en profite pour tenter de me vendre des excursions Ă prix dâami, mais câest de bonne guerre. Nous Ă©changeons nos numĂ©ros, et il convient de me tenir informĂ© des croisiĂšres journaliĂšres vers les Ăźles du nord partant ces prochains jours. Le bus me laisse au petit port de Puerto Ayora. Sous le ciel couvert, la mer a des reflets dâopale blanche. Mais on devine que, touchĂ©e par les rayons du soleil, elle rĂ©vĂ©lera ses teintes turquoises. Pendant ce temps-lĂ , Ă Vera Santa Cruz⊠Je traverse le village pour rejoindre mon hĂŽtel. Les agences proposant plongĂ©s et tours en bateau se mĂ©langent aux magasins de souvenirs, restaurants, et hĂŽtels en tout genre câest bien une station balnĂ©aire. Nous ne sommes pas nĂ©anmoins sur la CĂŽte dâAzur toutes les rues ne sont pas goudronnĂ©es. Et lâaffluence est mitigĂ©e les touristes ne sont pas lĂ©gions et nombre de lieux ont portes closes. LâhĂŽtel Sueños Silvestres rĂȘves sauvages en espagnol⊠est bien ouvert lui. Un sympathique couple de soixantenaires me conduit dans une trĂšs belle petite chambre. Je vais ĂȘtre bien ici. Ces prairies bordĂ©es de cactus Le temps dâenfiler short et tongs et me voilĂ parti Ă la dĂ©couverte du coin. Enfin aprĂšs un almuerzo puisque le voyage mâa donnĂ© faim. LâaprĂšs midi est dĂ©jĂ bien entamĂ©e je dĂ©cide de remettre Ă demain le premier bain de mer et les premiĂšres Ă©motions de snorkelling, et choisis de me rendre au Charles Darwin Center. Cette station de recherche Ćuvre pour la pĂ©rennitĂ© des Ă©cosystĂšmes et espĂšces endĂ©miques de lâarchipel. Cest dâailleurs un refuge pour les tortues des GalĂĄpagos, qui sont lĂ©gions dans le centre. Un guide nous mĂšne, avec mes acolytes du moment, un couple dâamĂ©ricains et un autre dâĂ©quatoriens, Ă travers les enclos des diffĂ©rentes espĂšces. Certaines sont Ă©normes ! Et dĂ©passent les 150 ansâŠCes crĂ©atures prĂ©historiques dĂ©gagent Ă la fois une force brute, archaĂŻque, et une subtile douceur. Jambes en mousse Panzer VoilĂ Ă quoi ça ressemble une tortue, sans la carapace. La visite terminĂ©e, je reprends le sentier, qui passe par une petite plage. LĂ , tout naturellement, un lion de mer dort au pied dâun arbre. Plus loin sur le chemin, câest un iguane marin qui bronze sur la chaussĂ©e. Je continue mon chemin et croise Ă nouveau un lion de mer et une famille dâiguanes. Sans que quiconque ne sâen Ă©meuve. Je suis dans un monde parallĂšle ! Sentir le sable sous ma tĂȘte⊠Lendemain de cuite Sur le chemin de lâhĂŽtel, je croise par hasard Camille et Vincent, le couple de français rencontrĂ© le premier jour Ă Quito ! Je savais quâils Ă©taient dans le coin, car ils me donnaient fort gentiment des tuyaux Ă distance sur les Ăźles. Mais câest tout de mĂȘme une belle surprise que de tomber sur eux ! Nous nous donnons rendez-vous pour lâapĂ©ro un peu plus tard. Le temps de jeter mes premiĂšres impressions sur ce lieu magique sur mon carnet et je rejoins mes nouveaux comparses dans un bar Ă biĂšre de Puerto Ayora. Pendant ce temps-lĂ , Ă Vera Santa Cruz⊠La biĂšre est bonne. Chacun refait le film des quatre derniĂšres semaines, prenant soin de distiller de prĂ©cieuses recommandations sur les âmust doâ des rĂ©gions traversĂ©es. Nous nous quittons vers 22h30, un heure avancĂ©e pour moi certes mais la soirĂ©e aurait pu se prolonger tant nous Ă©tions volubiles, enthousiasmĂ©s par nos aventures Ă©quatoriennes. Demain Vincent part Ă 7h30 pour une plongĂ©e au large, il est donc plus raisonnable de sâen tenir lĂ . Et puis les Ă©motions de la journĂ©e, et le dĂ©calage horaire, ont eu raison de moi. Je mâeffondre dans mon trĂšs confortable lit. Samedi matin, Puerto Ayora. Aujourdâhui, le programme est simple dĂ©couvrir Tortuga Bay, une des pĂ©pite de Santa Cruz, accessible Ă pied de Porto Ayora. Mes charmants hĂŽtes me prĂ©parent un petit dĂ©jeuner sommaire, puis, appareil photo en main, je traverse la ville en direction du sentier de la baie des tortues. Je passe devant le port, oĂč un groupe de pĂ©licans semble converser avec les pĂȘcheurs, en habituĂ©s. Et avec ceci Michel ? La street cred de cet iguane⊠Jâarrive Ă lâentrĂ©e du chemin, fait de jolies dalles brunes, au milieu de cactus et verdoyants bosquets. Les lĂ©zards ont colonisĂ© lâendroit. Comme ici tout est diffĂ©rent, ils nâĂ©chappent pas Ă la rĂšgle ils sont trapus et rĂąpeux, comme de drĂŽles dâiguanes miniatures. LĂ©zard gonflĂ© aux protâ Au bout dâenviron 3 km, le chemin dĂ©bouche sur une grande plage paradisiaque. Sable blanc. Tranches de mer qui vont du turquoise au bleu sombre, sĂ©parĂ©es par de jolies vagues rĂ©guliĂšres. Tortuga Bay Des pĂ©licans dĂ©rivent au grĂ© du ressac, ou bien volent quelques mĂštres au dessus des vagues. Plus loin, des iguanes marins dorment sur le sable, ou se laissent, impassibles, submerger par la marĂ©e. En me rapprochant de lâextrĂ©mitĂ© de la baie, ce sont des grappes entiĂšres de ces Ă©tranges reptiles qui paressent au soleil. Câest loin quand mĂȘme⊠Je lĂąche lâaffaire⊠Zoom De-zoom Tâas pas une clope ? Colors En tournant Ă droite au fond de la baie, je dĂ©couvre un lagon entourĂ© de mangrove, dont le calme contraste avec les courants de la baie. Sur la petite plage, des crabes rouges courent, latĂ©ralement, sur le sable fin. Lagoon Jâexplore les environs. Il faut ĂȘtre prudent et faire attention Ă ses pieds ! Je manque dâĂ©craser un pauvre petit iguane qui se confond avec la roche volcaniqueâŠLâimpassibilitĂ© de ces ĂȘtres dâun autre temps est dĂ©sarmante. Ils me fascinent. Ils semblent avoir Ă©tĂ© forgĂ©s dans les entrailles de la terre, mais ne dĂ©gagent pas une once dâagressivitĂ©. Dans leur regard de pierre se lit seulement une indiffĂ©rence sereine. La technique du cailloux Jean Michel Ballec Ballec aussi de profile Je poursuis sur les bords du lagon et rencontre un trio de fous Ă pieds bleus. Eux aussi dâune effarante tranquillitĂ©. Lâun se nettoie le buste. Un autre somnole. Le dernier se ventile la gorge, sans Ă©mettre un son. Mais oĂș jâai mis mes clĂ©s de bagnoles⊠Dtc Ah oui merci. Dans lâeau peu profonde dans laquelle baigne la mangrove, un lion de mer fait la planche, la tĂȘte complĂštement immergĂ©e. Chavirer Quel paradis ! Je profite un instant de la quiĂ©tude de lâendroit pour mesurer ma chance, puis fait demi-tour, retraversant la merveilleuse plage de Tortuga Bay. MaĂźtre PĂ©lican sur son arbre perchĂ© Et les tortues dans tout ça, me direz-vous ? Elles sont au programme de lâaprĂšs-midi ! Car je compte bien revenir, sans appareil photo mais avec un maillot de bain pour explorer le lagon de lâintĂ©rieur cette fois. De retour Ă Puerto Ayora, je croise Sydney et Keith, le couple dâamĂ©ricains retraitĂ©s rencontrĂ© hier lors de la visite du centre Darwin. Nous bavardons un moment puis je repasse par lâhĂŽtel pour y enfiler mon costume de plage. Rapide dĂ©jeuner dans une gargote du centre et me revoilĂ parti, masque et tuba en poche, vers mon paradis du matin. A peine arrivĂ© sur la petite plage du lagon, oĂč je croise Ă nouveau Sydney et Keith Santa Cruz est un villageâŠ, je me jette Ă lâeau. La tempĂ©rature est dĂ©licieuse. Par contre, mĂȘme en longeant la mangrove, la visibilitĂ© sous lâeau est trĂšs limitĂ©e. Je parviens tout de mĂȘme Ă apercevoir prĂšs du fond sablonneux quelques petits poissons. Je traverse Ă la nage le lagon pour aller chercher ma chance sur les bords opposĂ©s. Lâeau nâest pas beaucoup plus claire, mais jây ai le bonheur de nager quelques instants avec deux iguanes, aussi imperturbables en mer que sur terre. De retour au sec, je ne renonce pas, et me mets en quĂȘte dâun autre moyen de voir les habitants du lagon. Une petite dame loue des kayaks Ă lâextrĂ©mitĂ© de la plage. AprĂšs quelques coups de pagaie, en longeant la mangrove, je dĂ©couvre une bande de requins de rĂ©cifs Ă pointes blanches, dont les plus gros font prĂšs dâ1m50. Requin de rĂ©cif Ă pointe blanche ppdm â photo pas de moi Je poursuis vers une bande rocheuse vers le fond du lagon. Câest lĂ que je les aperçois. Leurs petites tĂȘtes curieuses qui Ă©mergent subitement Ă quelques mĂštres de mon embarcation. Puis elles replongent pour me faire admirer leur carapaces vert pĂąle. Certaines passent sous mon kayak. Une des tortues semble joueuse, et je parviens Ă naviguer Ă ses cĂŽtĂ©s pendant quelques secondes magiques. A ce moment la je ressens une immense joie, et un sourire bĂ©at est encore fixĂ© sur mon visage lorsque je restitue mon bateau Ă sa propriĂ©taire. Tortue de mer ppdm Je prends le chemin du retour, que je connais maintenant par cĆur, me dĂ©lectant des lumiĂšres de fin du jour sur Tortuga Bay. Fourbu jâai marchĂ© prĂšs de 30km aujourdâhui, je mâeffondre aprĂšs un dĂźner rapide en ville. Quelle premiĂšre journĂ©e aux GalĂĄpagos ! Dimanche, hĂŽtel Sueños Silvestres. Aujourdâhui, je vais explorer lâintĂ©rieur de lâĂźle. AprĂšs le bonheur dâun premier âGoogle meetâ familial, je vais louer une bicyclette pour la journĂ©e, accompagnĂ© de Vincent. La route grimpe vers le centre de lâĂźle. Vincent dans mon sillon, nous parvenons Ă Bellavista, puis tournons Ă gauche vers Santa Rosa. LĂ , mon compagnon dâĂ©chappĂ©e me laisse, fourbu, pour aller retrouver sa dame. Je continue, en montĂ©e toujours, vers Los Gemelos, deux gouffres de parts et dâautre de la route, au beau milieu du parc national des GalĂĄpagos. Ils ressemblent Ă des cratĂšres effondrĂ©s mais ce ne sont pas des volcans. Câest tout de mĂȘme bien lâactivitĂ© volcanique qui est Ă lâorigine de ces effondrement. La forĂȘt qui borde Los Gemelos dĂ©borde de pinsons de Darwin, des noirs, des bruns, des jaunes⊠Lâun des deux jumeaux Avec ou sans feuilles ? Il est oĂč le moiniau? Je remonte sur mon vĂ©lo et fais demie tour pour la seconde attraction de la journĂ©e le ranch El Chato et ses tortues gĂ©antes. Le lieu est trĂšs vert, Ă vrai dire je ne mâattendais pas Ă rencontrer ce type de paysage au GalĂĄpagos. Et au milieu des clairiĂšres, dâĂ©normes tortues se promĂšnent paisiblement. Câest autrement plus impressionnant des les voir Ă©voluer dans leur milieu naturel. Lorsque lâon sâen approche trop, elle rentrent Ă lâintĂ©rieur de leur carapace Ă©mettant un bruit aĂ©rien, entre lâaspirateur et la respiration saccadĂ©e de Darth VadorâŠElles sont les doyennes de lâĂźle. LâĂźle est leur territoire. Elles ne connaissent pas dâenclos, et vont et viennent comme bon leur semble câest pourquoi on les trouve si frĂ©quemment sur les routesâŠ. Ces Ă©tranges crĂ©atures imposent le respect, Ă lâimage de ces chefs indiens ridĂ©s au regard dâune profondeur infinie. Elles nous rappellent de façon saisissante que nous, humains, ne sommes quâune espĂšce parmi les autres, et bien plus jeune de surcroĂźt. Michelangelo, aprĂšs une bonne dose dâĂ©pinards The Shire Simon tu as un bout de salade sur la joue La dame aux camĂ©lias En revenant Ă lâentrĂ©e du parc, je croise Ă©videment Sydney et Keith. Nous dĂ©jeunons ensemble en regardant les tortues mĂącher langoureusement. Le charmant couple a quittĂ© Chicago aprĂšs leur retraite il y a trois ans, et depuis, ils voyagent. Tous les trois mois, ils Ă©lisent domicile dans un lieu diffĂ©rent SĂ©ville, Lisbonne, Tel-Aviv, le CanadaâŠJe reprends la route aprĂšs cette agrĂ©able conversation, me dirigeant vers la âPlaya El Garrapaterroâ, ultime Ă©tape de mon bike trip. Jâarrive vers 16h, Ă©reintĂ© par tous ces kilomĂštres et dĂ©nivelĂ©sâŠMais lâendroit vaut le dĂ©tour. Pas aussi imposante de beautĂ© que Tortuga Bay, la plage a tout de mĂȘme de beaux arguments Ă faire valoir sable blanc, eau turquoise, mangrove, et vue sur lâIsla Santa Fe. Et puis jâarrive juste Ă lâheure du dĂźner des pĂ©licans, qui tournoient au dessus des eaux et sâabattent comme des flĂšches sur leur proies. Le calme avant la tempĂȘte⊠Envol Prise dâaltitude Reconnaissance, et repĂ©rage Verrouillage de la cible Impact Je retrouve Camille et Vincent qui sont venus prendre le soleil et profiter du paysage. Tout prĂšs dâeux, un lion de mer dort, la tĂȘte calĂ©e sous un tronc dâarbre. Je nage un instant dans la petite baie, puis il est temps de rentrer Ă Puerto Ayora. Avant de quitter la plage, nous faisons un court dĂ©tour vers une lagune cachĂ©e derriĂšre les arbustes. LĂ , un flamand rose sonde la vase en quĂȘte de nourriture. Je me dis alors que trois jours aprĂšs avoir atterris ici, je nâai rien perdu encore de ma capacitĂ© dâĂ©merveillement. Avec plaisir et soulagement, je jette mon vtt dans le coffre du pickup taxi affrĂ©tĂ© par mes acolytes et nous rentrons Ă la ville. Nous dĂ©cidons de nous offrir une dĂ©licieuse biĂšre dans notre QG, la Santa Cruz Brewery, pour nous rĂ©compenser de nos efforts de la journĂ©e. Et sur le chemin du bar, nous tombons sur Julie et AurĂ©lien, fraĂźchement dĂ©barquĂ©s dans lâarchipel. Ils ont dans les mains deux langoustes et sur le visage de larges sourires. Lâacclimatation a Ă©tĂ© rapide. Sur le chemin qui me ramĂšne Ă lâhĂŽtel, je fais le point sur les dĂ©couvertes de la journĂ©e et peine Ă croire Ă tout ce que jâai vu. La magie envoĂ»tante des lieux prend peu Ă peu le pouvoir sur mon esprit. Et je nây oppose aucune rĂ©sistance⊠Lundi matin, Santa Cruz. Je me lĂšve heureux, mais avec quelques symptĂŽmes tout de mĂȘme de mon tour de lâĂźle Ă vĂ©loâŠAujourdâhui, câest dĂ©tente. Je me rends dans la matinĂ©e sur le site de âLas Grietasâ les fissures, qui se trouve Ă quelques minutes de marche du port. Lâendroit est magnifique une faille au fond de laquelle brillent deux piscines naturelles. Lâeau est cristalline, les bassins Ă©troits et profonds une dizaine de mĂštre. Et du bord de la faille, quinze mĂštres plus haut, on voit sâĂ©battre les poissons tant lâonde est limpide. Las Grietas Mon couloir de nage privĂ© Je plonge dans le premier bassin, muni dâun masque et dâun tuba. Lâeau est dĂ©licieuse, chauffĂ©e par les rayons du soleil, qui Ă©merge entre les parois de pierre. Et jâai le lieu presque pour moi seul. Je le partage tout de mĂȘme avec quelques minuscules iguanes marins, et de superbes poissons perroquets ! Je passe un long moment Ă nager, Ă quelques mĂštres de profondeur, avec ces drĂŽles dâoiseaux des mers. Je retrouve lâintense joie enfantine que je ressentais en explorant les fonds de lâĂźle de Bendor Ă la recherche de poulpes, ou de rascasses. Encore un moment magique. Poisson perroquet ppdm Je sors du bassin au bon moment quelques touristes bruyants viennent perturber la quiĂ©tude de lâendroit. Notamment une bimbo Ă©quatorienne qui tient des poses instagramables, avec des moues qui rappellent Ă©trangement mes amis les poissons perroquets. Sur le chemin du retour, je mâoctroie une sieste sur la charmante petite plage Las Alemanes, puis reviens au port. Je flĂąne un peu sur la promenade, sans programme en tĂȘte, et me viens lâenvie de retourner Ă Tortuga Bay. La plage est toujours aussi belle, voire dâavantage sous un soleil plus franc. Je prends un bain dans lâeau turquoise, croisant le chemin de deux requins de bonne taille qui slaloment au ras du sable. Jâai envie de nager, je pousse donc un peu plus loin vers la lagune, dont les eaux calmes se prĂȘtent aux longueurs de crawl. Jây croise Julie et AurĂ©lien, qui profitent de la beautĂ© tranquille du lieu, Ă lâombre dâun arbuste. Nous allons ensemble observer, du rivage, les nombreuses tortues qui luttent contre les vagues, alors que la mer a forcit. Ăcran total Le coin des tortues Cherchez la tĂȘte⊠SapĂ© comme jamais Gommage gratos Nous rentrons ensemble vers Puerto Ayora, passant devant des grappes dâiguanes, rĂ©unis dans un cĂąlin gĂ©ant. Câest lâamour Nous conversons avec enthousiasme sur notre journĂ©e du lendemain une sortie en plongĂ©e Ă lâĂźle de Seymour ! DĂ©couvrir la plongĂ©e aux GalĂĄpagos, quelle merveilleuse opportunitĂ© ! En ville, les instructeurs nous attendent au club pour signer les dĂ©charges administratives et essayer nos Ă©quipements pour le lendemain. Vincent est lĂ , il sera aussi des nĂŽtres, mais, plongeur averti prĂšs de 300 Ă son actif, il aura le droit dâĂ©voluer en eaux plus profondes. Afin de souder le groupe nous prenons une rapide biĂšre Ă la Santa Cruz Brewery, puis rentrons nous coucher tĂŽt pour ĂȘtre dâattaque dĂšs 7h le lendemain. De nouvelles aventures exaltantes nous attendent ! Mardi matin, archipel des GalĂĄpagos. Mon enthousiasme exacerbĂ© a eu raison de mon sommeil, mais je me lĂšve sans encombre, tant lâenvie est grande de vivre cette journĂ©e. Les instructeurs nous accueillent au club avec le cafĂ©. Nous chargeons le matĂ©riel dans les pickups et traversons Santa Cruz vers le dĂ©barcadĂšre de Baltra, oĂč nous attend le bateau. Cap au nord, vers lâĂźlot DaphnĂ©, un gros cailloux colonisĂ© par les fous aux pieds bleus, dont les fientes blanchissent la roche. LĂ , Vincent et Augustin, un Ă©quatorien venu grossir nos rangs, effectuent leur premiĂšre plongĂ©e. En tant quâexperts, ils ont droit Ă deux sorties aujourdâhui. Pendant ce temps, Richard, notre instructeur, nous briefe pour notre âdiscovery sessionâ Ă venir. Ă la fois caustique et professionnel, il rĂ©ussit sans mal Ă mettre tout le monde en confiance. Alors que la leçon touche Ă sa fin, un groupe de dauphins fait son apparition non loin du bateau. Juan Carlos, le capitaine, lance alors son navire Ă vive allure, et les cĂ©tacĂ©s sâempressent de venir jouer autour de nous. La matinĂ©e dĂ©bute Ă peine et je suis dĂ©jĂ comblĂ©. Tu me vois Tu ne me vois plus Y a toujours un guignol pour se glisser sur les photos⊠Nous revenons vers lâĂźlot, oĂč nous avons tout de mĂȘme laissĂ© Vincent et sa bande Ă 20 mĂštres de profondeur. Et, en attendant quâils remontent, nous enfilons combinaisons, palmes, masques et tubas pour une courte session de snorkelling. Lâeau est froide ! Mais ce que nous voyons nous le fait vite oublier des dizaines de poissons magnifiques affleurent les rochers ! Richard descend mĂȘme rĂ©veiller gentiment un requin Ă pointe noire qui dort quelques mĂštres sous nos palmes. De gigantesques Ă©toiles de mer rouges, jaunes, et bleues colorent ce merveilleux paysage sous-marin. Joyeux NoĂ«l Câest tellement beau que jâen oublie presque lâobjectif principal du jour, la plongĂ©e. Il est temps de remonter Ă bord, nos collĂšgues expĂ©rimentĂ©s refont surface. Direction lâĂźle de Seymour, au nord de Baltra, pour, enfin, ma premier immersion dans le monde du silence. Julie et AurĂ©lien sont sereins, ils ont dĂ©jĂ fait quelques baptĂȘmes. Je le suis Ă©galement, mĂȘme si je trĂ©pigne dâimpatienceâŠCâest le moment. ĂquipĂ©s, nous nous laissons tomber en arriĂšre, comme dans les documentaires de Cousteau que je regardais enfant. Richard nous aide Ă descendre, tranquillement. Nous nous tenons tous pendant quelques instant, jusque Ă atteindre le fond. Je me laisse guider, rĂ©alisant doucement que je respire sous lâeau. Richard me lĂąche et, seulement Ă ce moment, je prends la mesure de ma libertĂ©. Une douce et paisible euphorie me gagne. Je nâai jamais ressenti ça avant. Je nage au milieu des poissons, je fais partie intĂ©grante de leur environnement. Dâailleurs, je les frĂŽle tant ils ne font pas attention Ă moi. Ayant pleinement intĂ©grĂ© ces Ă©motions, je me concentre sur ce que je vois. Une multitude de poissons multicolores. Un requin qui approche les deux mĂštres et passe en zigzaguant tout prĂšs de nous. Un escadron de raies lĂ©opard qui vole gracieusement au dessus du sable. Une raie manta au loin, que je mets Ă suivre malgrĂ© moi, alors que Richard me rappelle Ă lâordre au son de sa clochette. Le courant forcit et un dĂ©portement dangereux est vite arrivé⊠Raies lĂ©opards ppdm Nous sommes ensuite encerclĂ©s par un immense banc de gros poissons tropicaux jaunes et gris, eux-mĂȘmes ballotĂ©s par le courant. Richard nous montre alors une minuscule nudibranche noire et bleue, rappel que la magie de la mer rĂ©side Ă©galement dans les petites choses. Une limace qui a du style ppdm Un contrĂŽle de nos jauges dâoxygĂšne nous indique quâil va falloir remonter. DĂ©jĂ ! Nous sommes sous lâeau depuis 40 minutes, mais jâai perdu toute notion du temps dans ces limbes aquatiques. Toute notion des distances aussi, puisque jâapprends que nous sommes descendus Ă 13m de profondeur, alors que la surface me paraissait si procheâŠDe retour dans le bateau, je reste bĂ©at pendant quelques minutes, nostalgique de cette envoĂ»tante expĂ©rience. Puis nous Ă©changeons nos impressions avec entrain avec Julie, AurĂ©lien, Vincent et Augustin. Le verdict est unanime, nous venons de vivre une plongĂ©e somptueuse ! Pour le dĂ©jeuner, nous nous rĂ©galons de ceviche Ă bord, devant un band de sable blanc oĂč paressent de nombreux lions de mer. Puis retour au dĂ©barcadĂšre de Baltra. Je ne vois pas le trajet du retour, mâĂ©tant effondrĂ© Ă peine assis sur la banquette arriĂšre. LâĂ©quipe nous laisse au club vers 15h, fatiguĂ©s mais heureux. Je rentre Ă lâhĂŽtel Ă©crire un peu et retrouve les frenchies pour lâapĂ©ro. Julie et AurĂ©lien rentrent se prĂ©parer un Ă©norme rouget dans leurs quartiers, tandis que Camille, Vincent et moi nous offrons poisson et langoustes sur le grill dans un petit restaurant. Un dĂ©lice! La soirĂ©e est trĂšs agrĂ©able et nous ne voyons pas le temps filerâŠJe rejoins le Sueños Silvestres Ă minuit passĂ©, et sombre instantanĂ©ment dans un sommeil aussi profond que les bancs de sable de Seymour. Mercredi matin, Puerto Ayora. Difficile de faire aussi intense quâhier en terme de sensationsâŠMais je mây attelle. Aujourdâhui, on ne change pas une Ă©quipe qui gagne, nous, les frenchies au complet, partons pour une excursion snorkelling Ă lâĂźle de Pinzon, Ă lâouest de Santa Cruz. Nous embarquons avec cinq autres personnes, un couple de Quito, deux amies sĆurs ? de Baños, et un business man colombien. Plus le guide Leo et le capitaine bien sĂ»r. AprĂšs une petite heure de navigation, durant laquelle Julie et AurĂ©lien, Ă lâĂ©tage, aperçoivent quelques ailerons de requins des GalĂĄpagos pouvant atteindre 4 mĂštresâŠ, nous faisons un premier arrĂȘt Ă lâEden Beach, au nord-ouest de Santa Cruz. Lâendroit est magnifique. Petite pĂ©ninsule de sable et de rocher, parsemĂ©e de mangrove. Mercredi ou la vie sauvage Lâeau est en revanche sablonneuse et trouble, mais en plongeant Ă 1m50 de profondeur, je mets Ă jour une raie Ă©pineuse cachĂ©e dans le sable. La bĂȘte fait pas moins dâun mĂštre dâenvergure, et dans ces eaux troubles et peu profondes, cette rencontre est un peu effrayante. Dâautant que sa longue queue est dotĂ©e dâun aiguillon venimeuxâŠJe la laisse donc sâĂ©loigner et rejoins le groupe sur la plage. Le tout dernier Dyson ppdm De lâautre cĂŽtĂ© de la pĂ©ninsule, AurĂ©lien a repĂ©rĂ© une tortue qui nage non loin du rivage. Il se jette Ă lâeau dans lâespoir de la rejoindre. Mais lâeau est opaque et le vaillant nordiste perd lâanimal dans le brouillard aquatique. Ce nâest que partie remiseâŠNous remontons Ă bord et dĂ©jeunons dans ce petit paradis dâeden beach, secouĂ©s par les vagues qui viennent mourir sur la plage. Puis cap sur Pinzon. Sur le trajet, je parle industrie pharmaceutique avec Mauricio, le colombien, qui est responsable des ventes Pour lâAmĂ©rique du sud chez Ferring. Nous atteignons notre destination en un tournemain, et câest lâheure de retourner Ă la mer, en âopen waterâ cette fois. Lâeau est limpide. Et froide ! Il y a plus de fond aussi. On devine des fonds abyssaux Ă quelques dizaines de mĂštres de lâĂźle Ă peine. Nous restons donc sagement Ă distance raisonnable, et progressons au dessus de gros rochers et bancs de sable blanc. La profusion de poissons est inimaginable ! Impossible de les recenser tous ici, je vous en nomme cependant quelques-uns napolĂ©on arc en ciel, poisson ange roi, tang jaune. Napoleon, petit par la taille, grand par le destin il nettoie les gros poissons â ppdm Poisson ange roi ppdm Tang jaune, cousin Ă©loignĂ© du Banga orange ppdm Sur le fond, cachĂ©e sous un rocher, je repĂšre une large raie, que je montre fiĂšrement Ă Julie et Aurelien. La chasse Ă la raie nous a fait sĂ©rieusement dĂ©vier vers la zone des requins des GalĂĄpagos. Nous rejoignons donc Ă la hĂąte le groupe, poussĂ©s par une lĂ©gĂšre montĂ©e dâadrĂ©nalineâŠLe guide nous emmĂšne alors dans une petite anse, peu profonde, bordĂ©e de gros rochers noirs. Julie est la premiĂšre a lâapercevoir. Une tortue broute nonchalamment les algues accrochĂ©es au rocher. Non loin, un serpent de mer blanc tachĂ© de noir ondule sur le sable, face au courant. Beetle juice ppdm Sur la berge, une bande de lions de mer nous observe, curieuse. Puis ils se jettent Ă lâeau et viennent nager autour de nous, joueurs. Quelle grĂące ! Nous traversons lâanse en direction des zones trĂšs peu profondes qui embrassent la mangrove. LĂ , dans moins dâun mĂštre dâeau, nous flottons au dessus dâune bonne douzaine de requins Ă pointes blanches qui somnolent sur le sable. Ils font entre 1m et 1m50 de long et ont un air patibulaire. InquiĂ©tantâŠMais ils demeurent inoffensifs, et nous faisons chemin arriĂšre pour retrouver le bateau. La promiscuitĂ© sous marine ppdm Je nâai pas envie de remonter Ă bord mais je suis frigorifiĂ©, donc pas mĂ©content. En route, un peu Ă lâĂ©cart du groupe, Julie, AurĂ©lien et moi croisons la nage dâune petite tortue vert clair. Je plonge et me mets sur le dos pour accompagner ses hypnotisants mouvements. Le temps se suspend alors. Sans la nĂ©cessitĂ© biologique de remonter prendre de lâair Ă la surface, je lâaurai suivi toute une vie, cette petite tortue. De retour Ă bord, jâai les doigts des mains et des pieds blancs et bleus, et un large sourire sur mon grelotant visage. Quelques litres de thĂ© rĂ©tablissent ma tempĂ©rature corporelle Ă un niveau decent. Sur la route qui nous ramĂšne Ă Puerto Ayero, je converse longuement avec AurĂ©lien, en dominant les vagues puisque jâai Ă©tĂ© âupgradĂ©â sur le pont supĂ©rieur. Au port, nous saluons nos acolytes de la journĂ©e, puis chacun prend la direction de ses foyers afin de se reposer dâune autre journĂ©e magique et intense. Je retrouve tout de mĂȘme Vincent et Camille pour un dĂźner rapide. Et nous nous saluons car nos chemins se sĂ©parent pour un temps demain, je ferai cap vers lâIle dâIsabella, Ă lâOuest, quand eux iront Ă San Cristobal, Ă lâEst.
Pendant ce temps là , à Vera Cruz", c'est un peu le thÚme de cette galerie qui présente une vingtaine de clichés de presque autant de pays, à travers une photo. Je vous préviens, c'est assez moqueur, et ce n'est pas du chauvinisme mais je n'ai malheureusement pas trouvé la France (j'aurais bien aimé).
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LAffaire Vera Cruz - 1988 - Infogrames Et pendant ce temps Vera Cruz est retrouvée morte. Serez vous capable de prouver que ce suicide n'en est pas un ? Accédez à la fiche. Bob Morane - Chevalerie - 1987 - Infogrames AprÚs la jungle, et avant l'espace, Bob Morane, cet aventurier assatiable, visite le Moyen-ùge Redécouvrez l'un des pires jeux qui soit
Le 4 septembre 1838, le saccage Ă Mexico d'une pĂątisserie tenue par un Français entraĂźne une guerre entre la France de Louis-Philippe et le tout jeune Mexique. Cette guerre de la pĂątisserie » se soldera par la destruction du port de Veracruz. Ă cette occasion s'illustreront le prince de Joinville, François d'OrlĂ©ans, et le gĂ©nĂ©ral Antonio LĂłpez de Santa Anna. BĂ©atrice Roman-Amat La France, alliĂ©e fidĂšle de lâEspagne Au XVIIIe siĂšcle, l'Espagne cherche Ă garder le monopole du commerce avec sa colonie mexicaine. Toutefois, la France comme l'Angleterre se livrent Ă d'importantes activitĂ©s de contrebande. En 1797, un traitĂ© ouvre le commerce avec les colonies d'AmĂ©rique latine aux pays neutres, c'est-Ă -dire qui ne sont pas alliĂ©s Ă l'Angleterre, ennemie de l'Espagne. En 1821, le Mexique accĂšde Ă l'indĂ©pendance, aprĂšs 11 annĂ©es de lutte. DĂšs 1822, les Ătats-Unis reconnaissent le nouvel Ătat, suivis en 1826 par l'Angleterre. La France, liĂ©e par le sang aux Bourbons d'Espagne, soutient au contraire la volontĂ© de l'Espagne de rĂ©cupĂ©rer ses anciennes colonies. Ă la fin des annĂ©es 1830, le problĂšme de la reconnaissance du Mexique, dont dĂ©pend l'autorisation de commercer avec lui, n'est toujours pas rĂ©glĂ©. Pendant ce temps, Allemands et Anglais investissent dans les mines mexicaines d'or et d'argent. La pĂątisserie de la discorde Au cours de ses 20 premiĂšres annĂ©es d'existence, le Mexique connaĂźt une instabilitĂ© politique chronique, le gouvernement changeant sans cesse de mains. Le 4 septembre 1838, une pĂątisserie tenue par un Français Ă Mexico est saccagĂ©e par la foule, dans le cadre d'affrontements suivant une Ă©lection contestĂ©e. Le pĂątissier Ă©crit au roi des Français Louis-Philippe 1er pour lui narrer ses malheurs et demander rĂ©paration. Au cours de cette pĂ©riode oĂč les revendications du peuple mexicain s'expriment souvent en marge du systĂšme politique, d'autres Français voient disparaĂźtre leurs biens et font part de leurs dolĂ©ances Ă leur souverain. La France rĂ©agit en demandant 600 000 pesos de dĂ©dommagements pour les pertes de ses ressortissants, mais l'Ătat mexicain refuse de lui verser toute compensation. Il est dĂ©jĂ trĂšs endettĂ© auprĂšs de la France, qui craint qu'il ne rĂšgle jamais ses dettes. La France utilise donc l'argument de la dĂ©fense de ses ressortissants, pĂątissiers ou non, pour intervenir militairement et, par la mĂȘme occasion, obliger le pauvre Mexique Ă s'ouvrir au commerce avec elle. C'est une illustration inattendue de la politique de la canonniĂšre » pratiquĂ©e par ailleurs contre les Chinois et autres Orientaux. L'escadre française est commandĂ©e par le contre-amiral Charles Baudin, vĂ©tĂ©ran de la marine du Premier Empire. Ă ses cĂŽtĂ©s se tient le prince de Joinville, François d'OrlĂ©ans, fils du roi Louis-Philippe. Au cours de l'automne 1838, les Français mettent sur pied un blocus de l'important port de Veracruz et bombardent la la forteresse de San Juan dâUloa, considĂ©rĂ©e comme imprenable. Ils utilisent pour la premiĂšre fois lâobus explosif 177 obus tirĂ©s et obtiennent la reddition du fort le 27 novembre 1838. Câest le seul exemple » dira Wellington dâune place rĂ©guliĂšrement fortifiĂ©e rĂ©duite par une force purement navale ». Le Mexique dĂ©clare la guerre mais ne fait pas le poids face aux troupes françaises. Antonio LĂłpez de Santa Anna, une des grandes figures de l'indĂ©pendance mexicaine, ancien prĂ©sident du Mexique, s'illustre toutefois dans la dĂ©fense de la ville, dans laquelle il perd une jambe. Cet Ă©pisode hĂ©roĂŻque lui permet de regagner le prestige qu'il avait perdu en 1836 au Texas, devant Fort Alamo, et de revenir au premier plan de la scĂšne politique de son pays. Contraint de reconnaĂźtre la victoire de la France, le Mexique accepte de payer les 600 000 pesos exigĂ©s. La marine française regagne ses cĂŽtes en mars 1839. Un commerce trĂšs lucratif pour la France Cette brĂšve guerre contre la France coĂ»te trĂšs cher au Mexique, qui doit reconstruire Veracruz, le plus importants de ses ports, et ne touche plus pendant plusieurs mois les revenus de douanes qu'il gĂ©nĂ©rait. L'ouverture du Mexique Ă ses importations s'avĂšre Ă l'inverse une bonne affaire pour la France, Ă une Ă©poque oĂč l'AmĂ©rique latine devient un partenaire commercial trĂšs important pour l'Europe. La France exporte surtout du tissu vers le Mexique, ainsi que divers produits de luxe, tandis que le Mexique exporte des mĂ©taux prĂ©cieux, or et argent, et des matiĂšres premiĂšres agricoles - tabac, cafĂ©, cacao et cochenille -. La balance commerciale est trĂšs favorable Ă la France. Les griefs du Mexicain Bustamente concernant l'attitude de l'Angleterre Ă l'Ă©gard du Mexique au cours des annĂ©es suivant l'indĂ©pendance pourraient aussi bien viser la France Elle veut que nous soyons de simples colons, consommateurs de ses produits, et encore plus esclaves que nous le fĂ»mes des Espagnols ». Quelques annĂ©es plus tard, entre 1861 et 1867, Ă l'initiative de NapolĂ©on III, la France interviendra Ă nouveau au Mexique, lĂ aussi sous le prĂ©texte de dettes impayĂ©es. Elle tentera de transformer le pays en un empire avec sur le trĂŽne Maximilien de Habsbourg. PubliĂ© ou mis Ă jour le 2019-04-29 215715
Enplein milieu du film, Les Nuls, adeptes de montages et raccords absurdes ( "Pendant ce temps-là à Vera Cruz"/"C'est une véritable boucherie à l'intérieur") doublent "à l'arrache" les
Depuis quelques mois, annĂ©es mĂȘme, lâĂ©diteur amĂ©ricain FFG fusionnĂ© avec AsmodĂ©e connaĂźt des remous, avec une situation qui se dĂ©grade de plus en plus. Se dirige-t-on vers une liquidation ? Une revente ?FFG, un peu dâhistoireChronologie des Ă©vĂ©nements31 DĂ©cembre 2018, dĂ©part du fondateur historiqueĂtĂ© 2019 Fermeture du bureau de lâĂ©quipe des ventes commercialesAutomne 2019 FFG vend ses jeux sur Amazon. Et pour moins cher quâen boutique !27 DĂ©cembre 2019 dĂ©part du responsable de studioJanvier 2020 des dĂ©partements ferment, des licenciements sont annoncĂ©s et des jeux sâarrĂȘtent18 FĂ©vrier 2020 FFG change ses conditions de retour et rĂ©duit ses servicesEt pendant ce temps, Ă Vera CruzAlors, selon vous, quâest-ce qui est en train dâarriver Ă FFG aux US ? Depuis quelques mois, annĂ©es mĂȘme, lâĂ©diteur amĂ©ricain FFG fusionnĂ© avec AsmodĂ©e connaĂźt des remous, avec une situation qui se dĂ©grade de plus en plus. Se dirige-t-on vers une liquidation ? Une revente ? FFG, un peu dâhistoire Câest en 1995 que FFG, Fantasy Flight Publishing Ă Ă©tĂ© fondĂ©e par Christian T. Petersen pour lancer son tout premier jeu, Twilight Imperium. Deux ans plus tard, la sociĂ©tĂ© change de nom en 1997, mais Ă peine, pour dĂ©sormais sâappeler Fantasy Flight Games FFG FFG est le plus gros Ă©diteur de jeux de sociĂ©tĂ© aux US. BasĂ© Ă Roseville dans le Minnesota, FFG est surtout connu pour exploiter des licences bien connues, tel que Star Wars, Warhammer quâils ont perdue plus tard, Game of Thrones, Fallout, Cthulhu, Le Seigneur des Anneaux, Marvel⊠pour proposer des jeux de cartes ou avec un dĂ©luge de figurines Câest le 17 novembre 2014 que AsmodĂ©e a fusionnĂ© avec FFG. AsmodĂ©e est le plus gros Ă©diteur et distributeur français, appartenant alors Ă Eurazeo, un fond dâinvestissement international qui sâest offert une palette dâacteurs du marchĂ© Tric Trac, Filosofia, Repos Prod, Days of Wonder. La liste est longue⊠Depuis quelques mois, quelques annĂ©es mĂȘme, Ă coups dâannonces et dâĂ©vĂ©nements, ça commence Ă sentir le sapin pour lâĂ©diteur de Roseville Chronologie des Ă©vĂ©nements 31 DĂ©cembre 2018, dĂ©part du fondateur historique Câest en dĂ©cembre 2018 que Christian T. Petersen, le fondateur et alors PDG de la boĂźte annonce sa dĂ©mission, le tout prĂ©sentĂ© dans cette lettre Dear Player,Since I founded Fantasy Flight some 23-plus years ago, Iâve had the great honor to work in the business of publishing tabletop games. During that time, Iâve met hundreds and hundreds of wonderful people in the tabletop industry colleagues, suppliers, retailers, distributors, and many I sit here in my office on this last day of the year, on this last day of my tenure at FFG/Asmodee, my thoughts are of appreciation to you, the player, who made this place and this great life you for bringing home our stories and dreams in boxes » and for making them your own. Thank you for your suggestions, for your passion, and for the voices of you for your patronage. Thank you for my shelves empty, walls naked, boxes packed, I leave now humbled and grateful for my journey with FFG. I donât turn off the light behind me, for those that remain will carry on the fantasy flight. In every respect they are the most amazing and experienced crew of game makers I could ever have hoped to gather in the same place. I sincerely hope that youâll extend to them the same trust and patronage as you did to FFG during my time. Personally, I cannot wait to see what they will do and play what they will for me, Iâll see what lies behind that bend in the road just ahead. I hear that new stories and dreams are found there. Best T. PetersenFantasy Flight GamesâThe road, no road without a turn,And if there was, the road would be too longâ -U2 En gros, Christian remercie tout le monde dâavoir jouĂ© et achetĂ© ses produits, et part chercher lâaventure ailleurs. Quand le fondateur historique quitte le navire, ce nâest pas forcĂ©ment bon signe ĂtĂ© 2019 Fermeture du bureau de lâĂ©quipe des ventes commerciales Câest dans un bref email que les magasins qui ont achetĂ© du matos FFG dĂ©couvrent que le service commercial de FFG aux US ferme ses portes Leurs produits sont dĂ©sormais disponibles pour les boutiques via les canaux de distribution Alliance Games Distributors, un autre distributeur. En dâautres termes, AsmodĂ©e / FFG commence Ă tailler dans le gras et Ă se dĂ©barrasser du⊠superflu Automne 2019 FFG vend ses jeux sur Amazon. Et pour moins cher quâen boutique ! Câest en automne 2019 quâon dĂ©couvre que les produits FFG sont bradĂ©s sur la plateforme amĂ©ricaine dâAmazon, pour des prix rĂ©duits par rapport Ă ceux proposĂ©s en boutiques spĂ© Pourquoi ? Comment ? Braderie ? Soldes ? Des accords concurrentiels pris avec la plateforme de Tonton Jeff qui essaie de se racheter une conscience Ă©cologique en levant 10 milliards de dollars en faveur de lâenvironnement. LOL ! 27 DĂ©cembre 2019 dĂ©part du responsable de studio Un an aprĂšs le dĂ©part du fondateur historique de la boĂźte de Roseville, câest Andrew Navaro qui quitte le navire FFG. Andrew Navaro Ă©tait le chef de studio. Autrement dit, le responsable crĂ©atif. Câest dans une longue lettre » quâil sâexplique Comme Petersen, il ne donne aucune raison Ă son dĂ©part, autre que jâai trop kiffĂ© bosser pour FFG. Il est temps dâaller voir ailleurs ». Quand vous dĂ©missionnerez de votre prochain taf, pensez Ă dire tout le bien que vous pensez de la boĂźte, quâelle est vraiment trop gĂ©niale. Si je la quitte, ça nâa rien Ă voir⊠Janvier 2020 des dĂ©partements ferment, des licenciements sont annoncĂ©s et des jeux sâarrĂȘtent Il y a quelques semaines, FFG annonce la fermeture de son studio Fantasy Flight Interactive, qui a portĂ© le JCE le Seigneur des Anneaux en numĂ©rique. Avec des licenciements massifs Ă la clĂ©. Bye bye LotR en numĂ©rique, bye bye le studio de dĂ©v. Lâannonce sur Reddit Et sur Linkedin Mais ce nâest pas tout. Comme vous lâavez lu ci-dessus sur Reddit, en plus de leur studio de dĂ©v numĂ©rique, ça sent Ă©galement le pĂątĂ© pour leur studio et gamme de jeux de rĂŽle, puisque la totalitĂ© de leur dĂ©partement de JDR a Ă©tĂ© licenciĂ©e ! MĂȘme sâils viennent en mĂȘme temps dâannoncer lancer un prochain jeu de rĂŽle dans lâunivers de Keyforge. Le chant du cygne ? DĂ©veloppĂ© par un studio externe en freelance ? Et que va-t-il se passer avec tous leurs JDR Star Wars, Genesys, etc. ? Mais ce nâest toujours pas tout. Câest Ă©galement en janvier que FFG a Ă©galement annoncĂ© arrĂȘter la gamme de Star Wars Destiny, clairement pas assez lucrative pour eux 18 FĂ©vrier 2020 FFG change ses conditions de retour et rĂ©duit ses services Il y a quelques jours on apprend que AsmodĂ©e et FFG ferment leur dĂ©partement de rechange de piĂšces et modifient leur politique de retour pour leurs jeux Why are you removing the parts replacement program?With the number of quality titles in Asmodee USAâs growing library, maintaining an independent stock of elements of each game becomes more difficult. We believe offering the customer service through the store they have purchased the game from will be a better experience. En gros, si vous achetez un jeu AsmodĂ©e aux Ătats-Unis qui a du matos dĂ©fectueux ou manquant, au lieu de demander les piĂšces au SAV dâAsmodĂ©e, vous renvoyez le jeu lĂ oĂč vous lâavez achetĂ© et vous en recevez un autre en Ă©change Ce nâest donc plus AsmodĂ©e qui remplace les piĂšces. Ils modifient plutĂŽt la chaĂźne dâapprovisionnement pour livrer ces piĂšces aux clients, et ils le font avec un nouveau jeu. Cela veut donc dire que AsmodĂ©e va devoir dĂ©sormais livrer un jeu entier plutĂŽt que des piĂšces individuelles. Ătrange, nâest-il pas ? Une opĂ©ration qui pourrait sembler plus coĂ»teuse. Mais en rĂ©alitĂ©, pas tellement. Cette nouvelle politique de retour pousse AsmodĂ©e Ă devoir Ă©viter les erreurs de prod. Est-ce que AsmodĂ©e essaie ainsi de dĂ©courager les joueuses et joueurs Ă renvoyer leur jeu dans son entier, et devoir ensuite attendre 1, 2, 3 semaines pour en recevoir un nouveau Ă nouveau ? Perso, je ne le ferais pas, je prĂ©fĂšre me passer dâun jeton, trouver un remplacement moi-mĂȘme, plutĂŽt que de devoir renvoyer le jeu trouver un carton, emballer le jeu, passer Ă la poste⊠Des freins Et quid des magasins de jeu ? Ils se retrouvent Ă devoir gĂ©rer un nouveau taf celui de devoir gĂ©rer le SAV dâAsmodĂ©e ! Sympa. Cette nouvelle politique de retour est claire câest dĂ©sormais de la responsabilitĂ© du magas de traiter les demandes de leurs clients et clients et dâĂ©changer les jeux en cas de souci. Ce nâest plus du ressort dâAsmodĂ©e, qui se dĂ©barrasse ainsi du dĂ©partement responsable des Ă©changes et qui se dĂ©douane ainsi sur le dos des boutiques. AsmodĂ©e qui rĂ©alise ainsi des Ă©conomies en taillant dans le gras, encore une fois. Une politique surprenante ! Jâaime bien la phrase dâAsmodĂ©e dans leur nouvelle politique de SAV We believe offering the customer service through the store they have purchased the game from will be a better experience. Une meilleure expĂ©rience pour AsmodĂ©e, ça câest sĂ»r. Pas super certain que les magasins partagent le mĂȘme avis⊠Et quid des jeux dĂ©fectueux renvoyĂ©s ? PlutĂŽt de remplacer une piĂšce, le magasin se retrouve dĂ©sormais avec un jeu renvoyĂ©s sur les bras. Que vont-ils en faire ? OĂč va-t-il finir ? Offert Ă des associations, des ludothĂšques aux US, Ă lâĂ©tranger ? Ou est-ce que ces jeux renvoyĂ©s, dĂ©fectueux vont finir⊠jetĂ©s Ă la poubelle et brĂ»lĂ©s ? Mon cĂŽtĂ© pessimiste et cynique me pousse Ă pencher plutĂŽt pour la seconde option. Merci lâimpact environnemental ! Et pendant ce temps, Ă Vera Cruz Pris individuellement, chaque Ă©vĂ©nement ne constitue peut-ĂȘtre pas le signe dâun malaise au sein de la boĂźte de Roseville. Mais mis bout Ă bout comme ici dans lâarticle, on se rend compte que tout cet enchaĂźnement de remous tĂ©moigne de certaines difficultĂ©s que lâĂ©diteur amĂ©ricain traverse depuis quelques temps FFG nâest certes pas encore aux abois, mais avec tous ces dĂ©parts, avec toutes ces fermetures, espĂ©rons juste que AsmodĂ©e essaie de maintenir la boĂźte Ă flot et nâa pas prĂ©vu de liquidation ou de revente prochaine. NâempĂȘche, ça sent le sapin pour FFG. Est-ce que lâĂ©diteur est en difficultĂ© ? Il faut reconnaĂźtre que depuis sa crĂ©ation en 1995, le paysage ludique a bien changĂ©. En 1995-1997, il nây avait que 200 jeux qui sortaient chaque annĂ©e. Aujourdâhui, câest prĂšs de dix fois plus ! Et avec lâĂ©mergence de nouveaux entrants qui partagent le mĂȘme core-business que FFG, cartes et figurines, comme CMON et surtout Kickstarter, la concurrence et le marchĂ© se sont tendus. Il nây a quâĂ voir les chiffres des campagnes de jeux de sociĂ©tĂ© pour sâen convaincre. Ces diffĂ©rents facteurs poussent peut-ĂȘtre AsmodĂ©e Ă adopter des stratĂ©gies plus⊠radicales Et quid de la boĂźte-sĆur outre-Atlantique, FFG France, et EDGE ? Ces deux Ă©diteurs qui appartiennent Ă©galement Ă AsmodĂ©e sont chargĂ©s de la traduction des jeux en VF. Avec FFG US dans la tourmente, ne risquent-ils pas eux aussi dâĂȘtre touchĂ©s par tous ces rebondissements ? Nous avons essayĂ© de les contacter pour leur demander leur rĂ©action sur le sujet, mais ils nâont pas daignĂ© nous rĂ©pondre. Dommage AprĂšs, on nâa pas trop Ă sâinquiĂ©ter pour les cousins Frenchies. Tandis que les studios JDR de FFG / AsmodĂ©e ferment aux US, ceux en France ont dĂ©crochĂ© la timbale en raflant coup sur coup deux licences Ă succĂšs. Cthulhu dâabord, chez EDGE, avec un bouquin bientĂŽt dispo Et surtout, Donjons et Dragons il y a Ă peine quelques jours Si FFG US est dans la tourmente et que le JDR est en berne chez eux, de ce cĂŽtĂ©-ci de lâocĂ©an, la situation est plutĂŽt favorable. On ne peut que sâen rĂ©jouir ! Alors, selon vous, quâest-ce qui est en train dâarriver Ă FFG aux US ? Votre rĂ©action sur l'article ?
Photopar Yvan0604. Pendant ce temps lĂ Ă KONCORDIAHUTTE. Skipass Live - aletsch.
Pendant ce temps Ă Vera Cruz ! Homme - Tu Bluffes Martoni T-shirts , Sweats, DĂ©bardeurs et accessoires stylĂ©s. De la Je n'ai pas vu le film des Nuls, mais ils sont assez tordus pour avoir voulu que 'ça finisse Ă Vera Cruz' Ă ce qu'on m'a dit, la scĂšne 'Pendant ce temps-lĂ , Ă Veracruz' Ă un Ă©cho en postgĂ©nĂ©rique, oĂč on apprend que la dame avait oubliĂ© du beurre ou des oeufs. Post by StĂ©phane Ninin... Cordialement, Je n'ai pas vu le film des Nuls mais ils me semblent assez tordus pour que "ça finisse Ă Vera Cruz" on m'a dit qu'en postgĂ©nĂ©rique, la dame de la scĂšne 'pendant ce temps-lĂ Ă Vera Cruz' rĂ©apparaissait dans l'Ă©picerie parce qu'elle a oubliĂ© les oeufs ou le beurre. Bonjour, Je n'ai pas vu le film des Nuls [... ] Pardonnez-moi cette question mais... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances dramatique? - Eric. Post by Eric Regnier B Bonjour, Je n'ai pas vu le film des Nuls [... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances dramatique? Un concours de circonstances quand j'Ă©tais petit, la simple odeur de l'aubergine me donnait la nausĂ©e; Chabat et les nuls, ça a Ă©tĂ© un peu pareil - chaque fois que je les ai vus, je les ai trouvĂ©s horripilants, cabots, hypocrites, puants, ennuyeux. Pendant ce temps Ă Vera Cruz ! Homme - Tu Bluffes Martoni T-shirts , Sweats, DĂ©bardeurs et accessoires stylĂ©s. 76 rĂ©ponses / Dernier post 21/03/2011 Ă 2014 A aso63km 21/03/2011 Ă 0018 Salut les filles, Si je suis le pape et que j'attends ma suis je? Your browser cannot play this video. A art77fk 21/03/2011 Ă 0019 Esti d'vie 21/03/2011 Ă 0019 Tu m'as coupĂ© l'herbe sous le pied. A art77fk 21/03/2011 Ă 0021 reponse completement compulsive en plus... jvoulais mĂȘme pas! A art77fk 21/03/2011 Ă 0025 tu es de la famille de jspl, amjs? PublicitĂ©, continuez en dessous A amo92ht 21/03/2011 Ă 0027 A aso63km 21/03/2011 Ă 0028 J'voulais mettre la video, mais mon ordi rame! A aso63km 21/03/2011 Ă 0030 Non j'suis de la famille de Benoit PublicitĂ©, continuez en dessous A art77fk 21/03/2011 Ă 0032 ah oui, c vrai tu l'as dit au dĂ©but! A aso63km 21/03/2011 Ă 0033 Et si je dis " ca depend, ca depasse"? Vous ne trouvez pas de rĂ©ponse? Esti d'vie 21/03/2011 Ă 0035 PublicitĂ©, continuez en dessous A art77fk 21/03/2011 Ă 0035 A art77fk 21/03/2011 Ă 0037 bon un autre! A aso63km 21/03/2011 Ă 0039 "Ce que vous appelez l'enfer, il appelle ça chez lui" PublicitĂ©, continuez en dessous A art77fk 21/03/2011 Ă 0042 pote Ă belzebuth? Du Chabat tout crachĂ© quoi l'autre pilier des Nuls, Carette, tragiquement disparu, Ă©tait plus pipicaca. * La tournure est laide, dĂ©solĂ©. - Eric. Post by plumplumplum Post by Eric Regnier B Bonjour,... Je n'ai pas vu le film des Nuls [... Mais ils ont peut-ĂȘtre changĂ©, je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Tiens moi c'est l'inverse. J'adorais a l'epoque, je trouve ca lourd et ridicule aujourd'hui. Ca a tres mal vieilli alors que les sketchs des Inconnus, plus populaires dans les deux sens du terme et legerement meprises par les milieux boboiens, sont toujours aussi bons 15 ans apres, et retrospectivement, beaucoup, beaucoup plus intelligents. Amha, cela aurait plutĂŽt Ă voir avec Pierre Dac et son running gag "La pharmacie Lopez sera de garde ce dimanche Ă Santiago du chili" Au plaisir Post by Triteme Amha, cela aurait plutĂŽt Ă voir avec Pierre Dac et son running gag "La pharmacie Lopez sera de garde ce dimanche Ă Santiago du chili" Au plaisir Bien vu! je ne connaissais pas > merci pour la rĂ©fĂ©rence. Et, accessoirement, c'Ă©tait une boutade essentiellement rhĂ©torique mais faut lire depuis le dĂ©but du fil parce que vous vous doutez bien que je me fous royalement de savoir si "plumplumplum" a une tĂ©loche ou pas. Non en fait ce qui m'intĂ©resse, c'est surtout le pourquoi du comment. Il devient de nos jours tellement dans l'air du temps d'arborer fiĂšrement le fait de ne pas avoir de tv que l'on a l'impression que certaines croient dur comme fer que possĂ©der une tĂ©lĂ© implique nĂ©cessairement de se vautrer devant la Star Ac tous les soirs... fu2 fmd - Eric. Post by Eric Regnier B Post by plumplumplum Post by Eric Regnier B Je n'ai pas vu le film des Nuls [... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances? Et sinon, concernant l'objet de nos interrogations communes, quelle est votre hypothĂšse? Post by plumplumplum Et sinon, concernant l'objet de nos interrogations communes, quelle est votre hypothĂšse? Ben pour moi c'est trĂšs simple plus c'est absurde, mieux c'est *. Discussion Pendant ce temps... trop ancien pour rĂ©pondre... Ă Vera cruz. je me suis toujours demandĂ© si cette phrase, ainsi que la courte scĂšne qui suit, pour ceux qui par hasard ne sauraient pas de quoi je parle Ă©tait une reference Ă quelque chose d'autre a Vera cruz par exemple, ou Ă un Orson Welles... L'un de vous a des idĂ©es sur ce sujet passionant, je suis preneur. Cordialement, - StĂ©phane Ninin HA HA HA, SMELLY MEXICAN!!! Post by StĂ©phane Ninin... je me suis toujours demandĂ© si cette phrase, ainsi que la courte scĂšne qui suit, Ă©tait une reference Ă quelque chose d'autre a Vera cruz par exemple, ou Ă un Orson Welles... Cordialement, peut-ĂȘtre qu'il s'agit d'une rĂ©fĂ©rence Ă Jane Greer qui joua en 1948 dans "La CitĂ© De La Peur" puis, en 1949, dans "ça Commence A Vera Cruz" avec Robert Mitchum? Post by StĂ©phane Ninin... Cordialement, Peut-ĂȘtre est-ce une rĂ©fĂ©rence Ă Jane Greer? En 1948 elle joua dans 'La citĂ© de la peur' puis en 1949, dans 'ça commence Ă Vera Cruz', avec Mitchum. De la Post by Triteme... Amha, cela aurait plutĂŽt Ă voir avec Pierre Dac et son running gag "La pharmacie Lopez sera de garde ce dimanche Ă Santiago du chili" Franchement, je pense que c'est un croisement des deux. Loading... Pendant ce temps... Emploi gestionnaire paie rueil malmaison les Et pendant ce temps lĂ Ă vera cruz 1 Et pendant ce temps lĂ Ă vera cruz meaning Et pendant ce temps lĂ Ă vera cruz youtube T-shirt La citĂ© de la peur pendant ce temps Ă Vera Cruz noir Avion ercoupe en venta en argentina Et pendant ce temps lĂ Ă vera cruz de tenerife Celui qui demeure sous l abri du trĂšs haut Serrure pour portillon en fer Ă prix mini Mais ils ont peut-ĂȘtre changĂ©, je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Post by plumplumplum Post by Eric Regnier B Je n'ai pas vu le film des Nuls [... A cette Ă©poque, l'humour "Canal+" c'Ă©tait effectivement ça on adore ou on dĂ©teste. Post by plumplumplum Mais ils ont peut-ĂȘtre changĂ©, Cela fait un sacrĂ© bout de temps que les Nuls, le groupe j'entends, n'existent plus. Post by plumplumplum je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Pardonnez-moi cette question mais... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances? - Eric. Post by Eric Regnier B Post by plumplumplum je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances? Cette question m'Ă©tonnera toujours. J'ai gĂ©nĂ©ralement l'impression qu'elle sous-entend que la "normalitĂ©" consiste Ă possĂ©der un tĂ©lĂ©viseur. - Ysabeau pas Ă©quipĂ©e Post by Ysabeau Post by Eric Regnier B Post by plumplumplum je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Cela eut Ă©tĂ© en l'occurrence le cas si j'avais laissĂ© l'adjectif "dramatique" Ă la fin de la phrase, ce que je n'ai pas fait afin de montrer sciemment le cĂŽtĂ© neutre de ma question. Unknown dit 20 dĂ©cembre 2005 Ă 14 h 45 min Et pendant ce temps lĂ , dans notre belle France, les gens se prĂ©cipitent dans les magasinsâŠ. enfin, ceux qui en ont les moyensâŠâŠP. S J'ai signĂ© la lettre Ă l' Ambassadeur des USA en France. RĂ©ponse Agrandir l'image RĂ©fĂ©rence Ătat Nouveau produit Shirt noir avec logo La citĂ© de la peur pendant ce temps Ă Vera Cruz. Shirt 100% coton 170g. homme et femme. Plus de dĂ©tails Imprimer 10, 99 ⏠-35. 31% 16, 99 ⏠QuantitĂ© Taille Sexe Manches Col En savoir plus Avis Aucun avis n'a Ă©tĂ© publiĂ© pour le moment. Les clients qui ont achetĂ© ce produit ont Ă©galement achetĂ©... Shirt URSS... Add to cart Shirt... Add to cart Shirt Mickey... Add to cart Shirt keep... Add to cart Jeux karatĂ© 2 jouer la vidĂ©o Paroles mon dieu que j en suis Ă mon aise
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