LAffaire Vera Cruz. Pendant ce temps 8 octobre 1985, Ă  Saint-Etienne. Le corps de Vera Cruz, une jeune prostituĂ©e, vient d'ĂȘtre retrouvĂ© dans la rĂ©sidence du Forez. A premiĂšre vue, cela ressemble Ă  un suicide. En tant

News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,4 235 notes dont 26 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Le film narre un abandon utopique, consensuel et festif de l'Ă©conomie de marchĂ© et du productivisme. La population dĂ©cide d'un certain nombre de rĂ©solutions dont la 1Ăšre est "On arrĂȘte tout" et la 2Ăšme "AprĂšs un temps d'arrĂȘt total, ne seront ranimĂ©s que les services et les productions dont le manque se rĂ©vĂ©lera intolĂ©rable". L'entrĂ©e en vigueur de ces rĂ©solutions correspond au premier jour d'une Ăšre nouvelle, l'an 01. Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD Canal VOD Location dĂšs 2,99 € HD LaCinetek Location dĂšs 2,00 € Filmo Location dĂšs 2,99 € Orange Location dĂšs 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposĂ© par L'An 01 [Mediabook collector DVD] [Édition Collector - BoĂźtier Mediabook] DVD Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 320 Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Spectateurs L'an 01, un film situationniste qui rĂ©uni une belle brochette de film inclassable. Fait de bric et de broc. ComplĂštement GĂ©nial. Étonnant. Une bouffĂ©e d’oxygĂšne et de y reconnaĂźtra des tas d'acteurs ou journalistes connus. L'an 01 est un film unique qui sait adapter une idĂ©e jusqu'au bout avec folie, humour et un brin dĂ©calĂ©, un film qui selon moi reprĂ©sente Ă  merveille la sociĂ©tĂ© des annĂ©es 70, qui reprĂ©sente tout simplement les annĂ©es 70, un raz le bol global et on refait le monde en repartant Ă  0 et voici l'an 01 . Esprit hippie intĂ©grĂ© Ă  fond et re-crĂ©ation d'une sociĂ©tĂ© selon un idĂ©al et ceci nous amĂšne Ă  l'absurde comme la scĂšne des clĂ©s ... Lire plus FigĂ© dans son Ă©poque, ce film tient plus du documentaire historique que de la vĂ©ritable comĂ©die. Il semble ĂȘtre une utopie de l'anarchie rempli d'interviews et de moments de vie peu intĂ©ressant. On dirait un ensemble de coupure commençant par "Pendant ce temps-lĂ , Ă  Vera Cruz", comme dans le film de Les Nuls "La citĂ© de la peur". TrĂšs vite ennuyeux ! Au delĂ  du marqueur que reprĂ©sente ce film pour toute une gĂ©nĂ©ration, L’an 01 » peut ĂȘtre revu en 2016 , avec beaucoup de plaisir. C’est bien rĂ©alisĂ©, le duo Doillon/GĂ©bĂ©, fonctionne parfaitement bien bonne technique cinĂ©matographique, beaux travellings, avec un scĂ©nario solide, une histoire qui tient la route, manifeste ambitieux mais non didactique le projet de tout arrĂȘter, de faire un pas de cĂŽtĂ© et de vivre une ... Lire plus 26 Critiques Spectateurs Photos Secret de tournage Un film-culte Alain Resnais a rĂ©alisĂ© les scĂšnes tournĂ©es Ă  New York, tandis que Jean Rouch a tournĂ© celles se passant au Nigeria. Ce "petit film", tournĂ© en 16 mm puis "gonflĂ©" en 35 mm, a connu un triomphe en exclusivitĂ© Ă  Paris oĂč il demeura 18 semaines Ă  l'affiche d'une petite salle du Quartier-Latin, qui accueillit plus de 120 000 spectateurs. Infos techniques NationalitĂ© France Distributeur Editions et Productions AnnĂ©e de production 1973 Date de sortie DVD 22/09/2021 Date de sortie Blu-ray 22/09/2021 Date de sortie VOD 17/05/2016 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 1 anecdote Budget - Langues Français Format production 16 mm Couleur N&B Format audio Mono Format de projection 1. 66 N° de Visa 40335 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires

Pendantce temps à Vera Cruz Non, Samir Nasri et Frank Ribery n’ont toujours pas repris le chemin de l’Équipe de France. Comme lors du match contre la Suisse , les internautes ne les ont pas
Vendredi matin, Guayaquil. 6h30. Maria m’attend sur le pas de la porte, afin de prendre une photo de moi pour son site web. Je suis un petit Ă©vĂ©nement d’habitude camp de base des voyageurs Ă  destination des GalĂĄpagos, sa petite guest house n’a vu personne partir pour l’archipel depuis Mars
J’arrive Ă  l’aĂ©roport avec presque trois heures d’avance, prĂȘt Ă  en dĂ©coudre avec la bureaucratie. Mais, Ă©tonnamment, les dĂ©marches se font avec une fluiditĂ© dĂ©concertante. Et je me retrouve Ă  la porte d’embarquement en un tournemain. Ce qui me laisse tout le loisir de feuilleter l’Equipe du jour sur mon iPhone, comme presque tous les matins. C’est important de prendre des nouvelles du pays. J’ai hĂ©ritĂ© d’une place cĂŽtĂ© hublot dans l’avion. Lorsque celui-ci perce le voile de nuages qui surplombe les GalĂĄpagos, je dĂ©couvre un paysage Ă©tonnant l’üle de baltra qui hĂ©berge l’aĂ©roport est un champs de roches noires couchĂ©es sur un lit rouge bauxite. Un rappel de l’origine volcanique de l’archipel. Les dĂ©marches Ă  l’arrivĂ©e sont tout aussi fluides, mais lentes. Les passagers assistent en spectateurs au dĂ©chargement des bagages, puis Ă  leur passage en revue par une Ă©quipe canine de l’armĂ©e Ă©quatorienne. Il nous faut ensuite prendre un premier bus, puis un bateau, puis un second bus qui traverse l’üle de Santa Cruz jusque Puerto Ayora, ma premiĂšre ville Ă©tape. Pendant le trajet, Francisco, un autochtone, m’explique les difficultĂ©s causĂ©es par la pandĂ©mie, et le tourisme somnolent qui en dĂ©coule. Il en profite pour tenter de me vendre des excursions Ă  prix d’ami, mais c’est de bonne guerre. Nous Ă©changeons nos numĂ©ros, et il convient de me tenir informĂ© des croisiĂšres journaliĂšres vers les Ăźles du nord partant ces prochains jours. Le bus me laisse au petit port de Puerto Ayora. Sous le ciel couvert, la mer a des reflets d’opale blanche. Mais on devine que, touchĂ©e par les rayons du soleil, elle rĂ©vĂ©lera ses teintes turquoises. Pendant ce temps-lĂ , Ă  Vera Santa Cruz
 Je traverse le village pour rejoindre mon hĂŽtel. Les agences proposant plongĂ©s et tours en bateau se mĂ©langent aux magasins de souvenirs, restaurants, et hĂŽtels en tout genre c’est bien une station balnĂ©aire. Nous ne sommes pas nĂ©anmoins sur la CĂŽte d’Azur toutes les rues ne sont pas goudronnĂ©es. Et l’affluence est mitigĂ©e les touristes ne sont pas lĂ©gions et nombre de lieux ont portes closes. L’hĂŽtel Sueños Silvestres rĂȘves sauvages en espagnol
 est bien ouvert lui. Un sympathique couple de soixantenaires me conduit dans une trĂšs belle petite chambre. Je vais ĂȘtre bien ici. Ces prairies bordĂ©es de cactus Le temps d’enfiler short et tongs et me voilĂ  parti Ă  la dĂ©couverte du coin. Enfin aprĂšs un almuerzo puisque le voyage m’a donnĂ© faim. L’aprĂšs midi est dĂ©jĂ  bien entamĂ©e je dĂ©cide de remettre Ă  demain le premier bain de mer et les premiĂšres Ă©motions de snorkelling, et choisis de me rendre au Charles Darwin Center. Cette station de recherche Ɠuvre pour la pĂ©rennitĂ© des Ă©cosystĂšmes et espĂšces endĂ©miques de l’archipel. Cest d’ailleurs un refuge pour les tortues des GalĂĄpagos, qui sont lĂ©gions dans le centre. Un guide nous mĂšne, avec mes acolytes du moment, un couple d’amĂ©ricains et un autre d’équatoriens, Ă  travers les enclos des diffĂ©rentes espĂšces. Certaines sont Ă©normes ! Et dĂ©passent les 150 ans
Ces crĂ©atures prĂ©historiques dĂ©gagent Ă  la fois une force brute, archaĂŻque, et une subtile douceur. Jambes en mousse Panzer VoilĂ  Ă  quoi ça ressemble une tortue, sans la carapace. La visite terminĂ©e, je reprends le sentier, qui passe par une petite plage. LĂ , tout naturellement, un lion de mer dort au pied d’un arbre. Plus loin sur le chemin, c’est un iguane marin qui bronze sur la chaussĂ©e. Je continue mon chemin et croise Ă  nouveau un lion de mer et une famille d’iguanes. Sans que quiconque ne s’en Ă©meuve. Je suis dans un monde parallĂšle ! Sentir le sable sous ma tĂȘte
 Lendemain de cuite Sur le chemin de l’hĂŽtel, je croise par hasard Camille et Vincent, le couple de français rencontrĂ© le premier jour Ă  Quito ! Je savais qu’ils Ă©taient dans le coin, car ils me donnaient fort gentiment des tuyaux Ă  distance sur les Ăźles. Mais c’est tout de mĂȘme une belle surprise que de tomber sur eux ! Nous nous donnons rendez-vous pour l’apĂ©ro un peu plus tard. Le temps de jeter mes premiĂšres impressions sur ce lieu magique sur mon carnet et je rejoins mes nouveaux comparses dans un bar Ă  biĂšre de Puerto Ayora. Pendant ce temps-lĂ , Ă  Vera Santa Cruz
 La biĂšre est bonne. Chacun refait le film des quatre derniĂšres semaines, prenant soin de distiller de prĂ©cieuses recommandations sur les “must do” des rĂ©gions traversĂ©es. Nous nous quittons vers 22h30, un heure avancĂ©e pour moi certes mais la soirĂ©e aurait pu se prolonger tant nous Ă©tions volubiles, enthousiasmĂ©s par nos aventures Ă©quatoriennes. Demain Vincent part Ă  7h30 pour une plongĂ©e au large, il est donc plus raisonnable de s’en tenir lĂ . Et puis les Ă©motions de la journĂ©e, et le dĂ©calage horaire, ont eu raison de moi. Je m’effondre dans mon trĂšs confortable lit. Samedi matin, Puerto Ayora. Aujourd’hui, le programme est simple dĂ©couvrir Tortuga Bay, une des pĂ©pite de Santa Cruz, accessible Ă  pied de Porto Ayora. Mes charmants hĂŽtes me prĂ©parent un petit dĂ©jeuner sommaire, puis, appareil photo en main, je traverse la ville en direction du sentier de la baie des tortues. Je passe devant le port, oĂč un groupe de pĂ©licans semble converser avec les pĂȘcheurs, en habituĂ©s. Et avec ceci Michel ? La street cred de cet iguane
 J’arrive Ă  l’entrĂ©e du chemin, fait de jolies dalles brunes, au milieu de cactus et verdoyants bosquets. Les lĂ©zards ont colonisĂ© l’endroit. Comme ici tout est diffĂ©rent, ils n’échappent pas Ă  la rĂšgle ils sont trapus et rĂąpeux, comme de drĂŽles d’iguanes miniatures. LĂ©zard gonflĂ© aux prot’ Au bout d’environ 3 km, le chemin dĂ©bouche sur une grande plage paradisiaque. Sable blanc. Tranches de mer qui vont du turquoise au bleu sombre, sĂ©parĂ©es par de jolies vagues rĂ©guliĂšres. Tortuga Bay Des pĂ©licans dĂ©rivent au grĂ© du ressac, ou bien volent quelques mĂštres au dessus des vagues. Plus loin, des iguanes marins dorment sur le sable, ou se laissent, impassibles, submerger par la marĂ©e. En me rapprochant de l’extrĂ©mitĂ© de la baie, ce sont des grappes entiĂšres de ces Ă©tranges reptiles qui paressent au soleil. C’est loin quand mĂȘme
 Je lĂąche l’affaire
 Zoom De-zoom T’as pas une clope ? Colors En tournant Ă  droite au fond de la baie, je dĂ©couvre un lagon entourĂ© de mangrove, dont le calme contraste avec les courants de la baie. Sur la petite plage, des crabes rouges courent, latĂ©ralement, sur le sable fin. Lagoon J’explore les environs. Il faut ĂȘtre prudent et faire attention Ă  ses pieds ! Je manque d’écraser un pauvre petit iguane qui se confond avec la roche volcanique
L’impassibilitĂ© de ces ĂȘtres d’un autre temps est dĂ©sarmante. Ils me fascinent. Ils semblent avoir Ă©tĂ© forgĂ©s dans les entrailles de la terre, mais ne dĂ©gagent pas une once d’agressivitĂ©. Dans leur regard de pierre se lit seulement une indiffĂ©rence sereine. La technique du cailloux Jean Michel Ballec Ballec aussi de profile Je poursuis sur les bords du lagon et rencontre un trio de fous Ă  pieds bleus. Eux aussi d’une effarante tranquillitĂ©. L’un se nettoie le buste. Un autre somnole. Le dernier se ventile la gorge, sans Ă©mettre un son. Mais oĂș j’ai mis mes clĂ©s de bagnoles
 Dtc Ah oui merci. Dans l’eau peu profonde dans laquelle baigne la mangrove, un lion de mer fait la planche, la tĂȘte complĂštement immergĂ©e. Chavirer Quel paradis ! Je profite un instant de la quiĂ©tude de l’endroit pour mesurer ma chance, puis fait demi-tour, retraversant la merveilleuse plage de Tortuga Bay. MaĂźtre PĂ©lican sur son arbre perchĂ© Et les tortues dans tout ça, me direz-vous ? Elles sont au programme de l’aprĂšs-midi ! Car je compte bien revenir, sans appareil photo mais avec un maillot de bain pour explorer le lagon de l’intĂ©rieur cette fois. De retour Ă  Puerto Ayora, je croise Sydney et Keith, le couple d’amĂ©ricains retraitĂ©s rencontrĂ© hier lors de la visite du centre Darwin. Nous bavardons un moment puis je repasse par l’hĂŽtel pour y enfiler mon costume de plage. Rapide dĂ©jeuner dans une gargote du centre et me revoilĂ  parti, masque et tuba en poche, vers mon paradis du matin. A peine arrivĂ© sur la petite plage du lagon, oĂč je croise Ă  nouveau Sydney et Keith Santa Cruz est un village
, je me jette Ă  l’eau. La tempĂ©rature est dĂ©licieuse. Par contre, mĂȘme en longeant la mangrove, la visibilitĂ© sous l’eau est trĂšs limitĂ©e. Je parviens tout de mĂȘme Ă  apercevoir prĂšs du fond sablonneux quelques petits poissons. Je traverse Ă  la nage le lagon pour aller chercher ma chance sur les bords opposĂ©s. L’eau n’est pas beaucoup plus claire, mais j’y ai le bonheur de nager quelques instants avec deux iguanes, aussi imperturbables en mer que sur terre. De retour au sec, je ne renonce pas, et me mets en quĂȘte d’un autre moyen de voir les habitants du lagon. Une petite dame loue des kayaks Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la plage. AprĂšs quelques coups de pagaie, en longeant la mangrove, je dĂ©couvre une bande de requins de rĂ©cifs Ă  pointes blanches, dont les plus gros font prĂšs d’1m50. Requin de rĂ©cif Ă  pointe blanche ppdm – photo pas de moi Je poursuis vers une bande rocheuse vers le fond du lagon. C’est lĂ  que je les aperçois. Leurs petites tĂȘtes curieuses qui Ă©mergent subitement Ă  quelques mĂštres de mon embarcation. Puis elles replongent pour me faire admirer leur carapaces vert pĂąle. Certaines passent sous mon kayak. Une des tortues semble joueuse, et je parviens Ă  naviguer Ă  ses cĂŽtĂ©s pendant quelques secondes magiques. A ce moment la je ressens une immense joie, et un sourire bĂ©at est encore fixĂ© sur mon visage lorsque je restitue mon bateau Ă  sa propriĂ©taire. Tortue de mer ppdm Je prends le chemin du retour, que je connais maintenant par cƓur, me dĂ©lectant des lumiĂšres de fin du jour sur Tortuga Bay. Fourbu j’ai marchĂ© prĂšs de 30km aujourd’hui, je m’effondre aprĂšs un dĂźner rapide en ville. Quelle premiĂšre journĂ©e aux GalĂĄpagos ! Dimanche, hĂŽtel Sueños Silvestres. Aujourd’hui, je vais explorer l’intĂ©rieur de l’üle. AprĂšs le bonheur d’un premier “Google meet” familial, je vais louer une bicyclette pour la journĂ©e, accompagnĂ© de Vincent. La route grimpe vers le centre de l’üle. Vincent dans mon sillon, nous parvenons Ă  Bellavista, puis tournons Ă  gauche vers Santa Rosa. LĂ , mon compagnon d’échappĂ©e me laisse, fourbu, pour aller retrouver sa dame. Je continue, en montĂ©e toujours, vers Los Gemelos, deux gouffres de parts et d’autre de la route, au beau milieu du parc national des GalĂĄpagos. Ils ressemblent Ă  des cratĂšres effondrĂ©s mais ce ne sont pas des volcans. C’est tout de mĂȘme bien l’activitĂ© volcanique qui est Ă  l’origine de ces effondrement. La forĂȘt qui borde Los Gemelos dĂ©borde de pinsons de Darwin, des noirs, des bruns, des jaunes
 L’un des deux jumeaux Avec ou sans feuilles ? Il est oĂč le moiniau? Je remonte sur mon vĂ©lo et fais demie tour pour la seconde attraction de la journĂ©e le ranch El Chato et ses tortues gĂ©antes. Le lieu est trĂšs vert, Ă  vrai dire je ne m’attendais pas Ă  rencontrer ce type de paysage au GalĂĄpagos. Et au milieu des clairiĂšres, d’énormes tortues se promĂšnent paisiblement. C’est autrement plus impressionnant des les voir Ă©voluer dans leur milieu naturel. Lorsque l’on s’en approche trop, elle rentrent Ă  l’intĂ©rieur de leur carapace Ă©mettant un bruit aĂ©rien, entre l’aspirateur et la respiration saccadĂ©e de Darth Vador
Elles sont les doyennes de l’üle. L’üle est leur territoire. Elles ne connaissent pas d’enclos, et vont et viennent comme bon leur semble c’est pourquoi on les trouve si frĂ©quemment sur les routes
. Ces Ă©tranges crĂ©atures imposent le respect, Ă  l’image de ces chefs indiens ridĂ©s au regard d’une profondeur infinie. Elles nous rappellent de façon saisissante que nous, humains, ne sommes qu’une espĂšce parmi les autres, et bien plus jeune de surcroĂźt. Michelangelo, aprĂšs une bonne dose d’épinards The Shire Simon tu as un bout de salade sur la joue La dame aux camĂ©lias En revenant Ă  l’entrĂ©e du parc, je croise Ă©videment Sydney et Keith. Nous dĂ©jeunons ensemble en regardant les tortues mĂącher langoureusement. Le charmant couple a quittĂ© Chicago aprĂšs leur retraite il y a trois ans, et depuis, ils voyagent. Tous les trois mois, ils Ă©lisent domicile dans un lieu diffĂ©rent SĂ©ville, Lisbonne, Tel-Aviv, le Canada
Je reprends la route aprĂšs cette agrĂ©able conversation, me dirigeant vers la “Playa El Garrapaterro”, ultime Ă©tape de mon bike trip. J’arrive vers 16h, Ă©reintĂ© par tous ces kilomĂštres et dĂ©nivelĂ©s
Mais l’endroit vaut le dĂ©tour. Pas aussi imposante de beautĂ© que Tortuga Bay, la plage a tout de mĂȘme de beaux arguments Ă  faire valoir sable blanc, eau turquoise, mangrove, et vue sur l’Isla Santa Fe. Et puis j’arrive juste Ă  l’heure du dĂźner des pĂ©licans, qui tournoient au dessus des eaux et s’abattent comme des flĂšches sur leur proies. Le calme avant la tempĂȘte
 Envol Prise d’altitude Reconnaissance, et repĂ©rage Verrouillage de la cible Impact Je retrouve Camille et Vincent qui sont venus prendre le soleil et profiter du paysage. Tout prĂšs d’eux, un lion de mer dort, la tĂȘte calĂ©e sous un tronc d’arbre. Je nage un instant dans la petite baie, puis il est temps de rentrer Ă  Puerto Ayora. Avant de quitter la plage, nous faisons un court dĂ©tour vers une lagune cachĂ©e derriĂšre les arbustes. LĂ , un flamand rose sonde la vase en quĂȘte de nourriture. Je me dis alors que trois jours aprĂšs avoir atterris ici, je n’ai rien perdu encore de ma capacitĂ© d’émerveillement. Avec plaisir et soulagement, je jette mon vtt dans le coffre du pickup taxi affrĂ©tĂ© par mes acolytes et nous rentrons Ă  la ville. Nous dĂ©cidons de nous offrir une dĂ©licieuse biĂšre dans notre QG, la Santa Cruz Brewery, pour nous rĂ©compenser de nos efforts de la journĂ©e. Et sur le chemin du bar, nous tombons sur Julie et AurĂ©lien, fraĂźchement dĂ©barquĂ©s dans l’archipel. Ils ont dans les mains deux langoustes et sur le visage de larges sourires. L’acclimatation a Ă©tĂ© rapide. Sur le chemin qui me ramĂšne Ă  l’hĂŽtel, je fais le point sur les dĂ©couvertes de la journĂ©e et peine Ă  croire Ă  tout ce que j’ai vu. La magie envoĂ»tante des lieux prend peu Ă  peu le pouvoir sur mon esprit. Et je n’y oppose aucune rĂ©sistance
 Lundi matin, Santa Cruz. Je me lĂšve heureux, mais avec quelques symptĂŽmes tout de mĂȘme de mon tour de l’üle Ă  vĂ©lo
Aujourd’hui, c’est dĂ©tente. Je me rends dans la matinĂ©e sur le site de “Las Grietas” les fissures, qui se trouve Ă  quelques minutes de marche du port. L’endroit est magnifique une faille au fond de laquelle brillent deux piscines naturelles. L’eau est cristalline, les bassins Ă©troits et profonds une dizaine de mĂštre. Et du bord de la faille, quinze mĂštres plus haut, on voit s’ébattre les poissons tant l’onde est limpide. Las Grietas Mon couloir de nage privĂ© Je plonge dans le premier bassin, muni d’un masque et d’un tuba. L’eau est dĂ©licieuse, chauffĂ©e par les rayons du soleil, qui Ă©merge entre les parois de pierre. Et j’ai le lieu presque pour moi seul. Je le partage tout de mĂȘme avec quelques minuscules iguanes marins, et de superbes poissons perroquets ! Je passe un long moment Ă  nager, Ă  quelques mĂštres de profondeur, avec ces drĂŽles d’oiseaux des mers. Je retrouve l’intense joie enfantine que je ressentais en explorant les fonds de l’üle de Bendor Ă  la recherche de poulpes, ou de rascasses. Encore un moment magique. Poisson perroquet ppdm Je sors du bassin au bon moment quelques touristes bruyants viennent perturber la quiĂ©tude de l’endroit. Notamment une bimbo Ă©quatorienne qui tient des poses instagramables, avec des moues qui rappellent Ă©trangement mes amis les poissons perroquets. Sur le chemin du retour, je m’octroie une sieste sur la charmante petite plage Las Alemanes, puis reviens au port. Je flĂąne un peu sur la promenade, sans programme en tĂȘte, et me viens l’envie de retourner Ă  Tortuga Bay. La plage est toujours aussi belle, voire d’avantage sous un soleil plus franc. Je prends un bain dans l’eau turquoise, croisant le chemin de deux requins de bonne taille qui slaloment au ras du sable. J’ai envie de nager, je pousse donc un peu plus loin vers la lagune, dont les eaux calmes se prĂȘtent aux longueurs de crawl. J’y croise Julie et AurĂ©lien, qui profitent de la beautĂ© tranquille du lieu, Ă  l’ombre d’un arbuste. Nous allons ensemble observer, du rivage, les nombreuses tortues qui luttent contre les vagues, alors que la mer a forcit. Écran total Le coin des tortues Cherchez la tĂȘte
 SapĂ© comme jamais Gommage gratos Nous rentrons ensemble vers Puerto Ayora, passant devant des grappes d’iguanes, rĂ©unis dans un cĂąlin gĂ©ant. C’est l’amour Nous conversons avec enthousiasme sur notre journĂ©e du lendemain une sortie en plongĂ©e Ă  l’üle de Seymour ! DĂ©couvrir la plongĂ©e aux GalĂĄpagos, quelle merveilleuse opportunitĂ© ! En ville, les instructeurs nous attendent au club pour signer les dĂ©charges administratives et essayer nos Ă©quipements pour le lendemain. Vincent est lĂ , il sera aussi des nĂŽtres, mais, plongeur averti prĂšs de 300 Ă  son actif, il aura le droit d’évoluer en eaux plus profondes. Afin de souder le groupe nous prenons une rapide biĂšre Ă  la Santa Cruz Brewery, puis rentrons nous coucher tĂŽt pour ĂȘtre d’attaque dĂšs 7h le lendemain. De nouvelles aventures exaltantes nous attendent ! Mardi matin, archipel des GalĂĄpagos. Mon enthousiasme exacerbĂ© a eu raison de mon sommeil, mais je me lĂšve sans encombre, tant l’envie est grande de vivre cette journĂ©e. Les instructeurs nous accueillent au club avec le cafĂ©. Nous chargeons le matĂ©riel dans les pickups et traversons Santa Cruz vers le dĂ©barcadĂšre de Baltra, oĂč nous attend le bateau. Cap au nord, vers l’ülot DaphnĂ©, un gros cailloux colonisĂ© par les fous aux pieds bleus, dont les fientes blanchissent la roche. LĂ , Vincent et Augustin, un Ă©quatorien venu grossir nos rangs, effectuent leur premiĂšre plongĂ©e. En tant qu’experts, ils ont droit Ă  deux sorties aujourd’hui. Pendant ce temps, Richard, notre instructeur, nous briefe pour notre “discovery session” Ă  venir. À la fois caustique et professionnel, il rĂ©ussit sans mal Ă  mettre tout le monde en confiance. Alors que la leçon touche Ă  sa fin, un groupe de dauphins fait son apparition non loin du bateau. Juan Carlos, le capitaine, lance alors son navire Ă  vive allure, et les cĂ©tacĂ©s s’empressent de venir jouer autour de nous. La matinĂ©e dĂ©bute Ă  peine et je suis dĂ©jĂ  comblĂ©. Tu me vois Tu ne me vois plus Y a toujours un guignol pour se glisser sur les photos
 Nous revenons vers l’ülot, oĂč nous avons tout de mĂȘme laissĂ© Vincent et sa bande Ă  20 mĂštres de profondeur. Et, en attendant qu’ils remontent, nous enfilons combinaisons, palmes, masques et tubas pour une courte session de snorkelling. L’eau est froide ! Mais ce que nous voyons nous le fait vite oublier des dizaines de poissons magnifiques affleurent les rochers ! Richard descend mĂȘme rĂ©veiller gentiment un requin Ă  pointe noire qui dort quelques mĂštres sous nos palmes. De gigantesques Ă©toiles de mer rouges, jaunes, et bleues colorent ce merveilleux paysage sous-marin. Joyeux NoĂ«l C’est tellement beau que j’en oublie presque l’objectif principal du jour, la plongĂ©e. Il est temps de remonter Ă  bord, nos collĂšgues expĂ©rimentĂ©s refont surface. Direction l’üle de Seymour, au nord de Baltra, pour, enfin, ma premier immersion dans le monde du silence. Julie et AurĂ©lien sont sereins, ils ont dĂ©jĂ  fait quelques baptĂȘmes. Je le suis Ă©galement, mĂȘme si je trĂ©pigne d’impatience
C’est le moment. ÉquipĂ©s, nous nous laissons tomber en arriĂšre, comme dans les documentaires de Cousteau que je regardais enfant. Richard nous aide Ă  descendre, tranquillement. Nous nous tenons tous pendant quelques instant, jusque Ă  atteindre le fond. Je me laisse guider, rĂ©alisant doucement que je respire sous l’eau. Richard me lĂąche et, seulement Ă  ce moment, je prends la mesure de ma libertĂ©. Une douce et paisible euphorie me gagne. Je n’ai jamais ressenti ça avant. Je nage au milieu des poissons, je fais partie intĂ©grante de leur environnement. D’ailleurs, je les frĂŽle tant ils ne font pas attention Ă  moi. Ayant pleinement intĂ©grĂ© ces Ă©motions, je me concentre sur ce que je vois. Une multitude de poissons multicolores. Un requin qui approche les deux mĂštres et passe en zigzaguant tout prĂšs de nous. Un escadron de raies lĂ©opard qui vole gracieusement au dessus du sable. Une raie manta au loin, que je mets Ă  suivre malgrĂ© moi, alors que Richard me rappelle Ă  l’ordre au son de sa clochette. Le courant forcit et un dĂ©portement dangereux est vite arrivé  Raies lĂ©opards ppdm Nous sommes ensuite encerclĂ©s par un immense banc de gros poissons tropicaux jaunes et gris, eux-mĂȘmes ballotĂ©s par le courant. Richard nous montre alors une minuscule nudibranche noire et bleue, rappel que la magie de la mer rĂ©side Ă©galement dans les petites choses. Une limace qui a du style ppdm Un contrĂŽle de nos jauges d’oxygĂšne nous indique qu’il va falloir remonter. DĂ©jĂ  ! Nous sommes sous l’eau depuis 40 minutes, mais j’ai perdu toute notion du temps dans ces limbes aquatiques. Toute notion des distances aussi, puisque j’apprends que nous sommes descendus Ă  13m de profondeur, alors que la surface me paraissait si proche
De retour dans le bateau, je reste bĂ©at pendant quelques minutes, nostalgique de cette envoĂ»tante expĂ©rience. Puis nous Ă©changeons nos impressions avec entrain avec Julie, AurĂ©lien, Vincent et Augustin. Le verdict est unanime, nous venons de vivre une plongĂ©e somptueuse ! Pour le dĂ©jeuner, nous nous rĂ©galons de ceviche Ă  bord, devant un band de sable blanc oĂč paressent de nombreux lions de mer. Puis retour au dĂ©barcadĂšre de Baltra. Je ne vois pas le trajet du retour, m’étant effondrĂ© Ă  peine assis sur la banquette arriĂšre. L’équipe nous laisse au club vers 15h, fatiguĂ©s mais heureux. Je rentre Ă  l’hĂŽtel Ă©crire un peu et retrouve les frenchies pour l’apĂ©ro. Julie et AurĂ©lien rentrent se prĂ©parer un Ă©norme rouget dans leurs quartiers, tandis que Camille, Vincent et moi nous offrons poisson et langoustes sur le grill dans un petit restaurant. Un dĂ©lice! La soirĂ©e est trĂšs agrĂ©able et nous ne voyons pas le temps filer
Je rejoins le Sueños Silvestres Ă  minuit passĂ©, et sombre instantanĂ©ment dans un sommeil aussi profond que les bancs de sable de Seymour. Mercredi matin, Puerto Ayora. Difficile de faire aussi intense qu’hier en terme de sensations
Mais je m’y attelle. Aujourd’hui, on ne change pas une Ă©quipe qui gagne, nous, les frenchies au complet, partons pour une excursion snorkelling Ă  l’üle de Pinzon, Ă  l’ouest de Santa Cruz. Nous embarquons avec cinq autres personnes, un couple de Quito, deux amies sƓurs ? de Baños, et un business man colombien. Plus le guide Leo et le capitaine bien sĂ»r. AprĂšs une petite heure de navigation, durant laquelle Julie et AurĂ©lien, Ă  l’étage, aperçoivent quelques ailerons de requins des GalĂĄpagos pouvant atteindre 4 mĂštres
, nous faisons un premier arrĂȘt Ă  l’Eden Beach, au nord-ouest de Santa Cruz. L’endroit est magnifique. Petite pĂ©ninsule de sable et de rocher, parsemĂ©e de mangrove. Mercredi ou la vie sauvage L’eau est en revanche sablonneuse et trouble, mais en plongeant Ă  1m50 de profondeur, je mets Ă  jour une raie Ă©pineuse cachĂ©e dans le sable. La bĂȘte fait pas moins d’un mĂštre d’envergure, et dans ces eaux troubles et peu profondes, cette rencontre est un peu effrayante. D’autant que sa longue queue est dotĂ©e d’un aiguillon venimeux
Je la laisse donc s’éloigner et rejoins le groupe sur la plage. Le tout dernier Dyson ppdm De l’autre cĂŽtĂ© de la pĂ©ninsule, AurĂ©lien a repĂ©rĂ© une tortue qui nage non loin du rivage. Il se jette Ă  l’eau dans l’espoir de la rejoindre. Mais l’eau est opaque et le vaillant nordiste perd l’animal dans le brouillard aquatique. Ce n’est que partie remise
Nous remontons Ă  bord et dĂ©jeunons dans ce petit paradis d’eden beach, secouĂ©s par les vagues qui viennent mourir sur la plage. Puis cap sur Pinzon. Sur le trajet, je parle industrie pharmaceutique avec Mauricio, le colombien, qui est responsable des ventes Pour l’AmĂ©rique du sud chez Ferring. Nous atteignons notre destination en un tournemain, et c’est l’heure de retourner Ă  la mer, en “open water” cette fois. L’eau est limpide. Et froide ! Il y a plus de fond aussi. On devine des fonds abyssaux Ă  quelques dizaines de mĂštres de l’üle Ă  peine. Nous restons donc sagement Ă  distance raisonnable, et progressons au dessus de gros rochers et bancs de sable blanc. La profusion de poissons est inimaginable ! Impossible de les recenser tous ici, je vous en nomme cependant quelques-uns napolĂ©on arc en ciel, poisson ange roi, tang jaune. Napoleon, petit par la taille, grand par le destin il nettoie les gros poissons – ppdm Poisson ange roi ppdm Tang jaune, cousin Ă©loignĂ© du Banga orange ppdm Sur le fond, cachĂ©e sous un rocher, je repĂšre une large raie, que je montre fiĂšrement Ă  Julie et Aurelien. La chasse Ă  la raie nous a fait sĂ©rieusement dĂ©vier vers la zone des requins des GalĂĄpagos. Nous rejoignons donc Ă  la hĂąte le groupe, poussĂ©s par une lĂ©gĂšre montĂ©e d’adrĂ©naline
Le guide nous emmĂšne alors dans une petite anse, peu profonde, bordĂ©e de gros rochers noirs. Julie est la premiĂšre a l’apercevoir. Une tortue broute nonchalamment les algues accrochĂ©es au rocher. Non loin, un serpent de mer blanc tachĂ© de noir ondule sur le sable, face au courant. Beetle juice ppdm Sur la berge, une bande de lions de mer nous observe, curieuse. Puis ils se jettent Ă  l’eau et viennent nager autour de nous, joueurs. Quelle grĂące ! Nous traversons l’anse en direction des zones trĂšs peu profondes qui embrassent la mangrove. LĂ , dans moins d’un mĂštre d’eau, nous flottons au dessus d’une bonne douzaine de requins Ă  pointes blanches qui somnolent sur le sable. Ils font entre 1m et 1m50 de long et ont un air patibulaire. InquiĂ©tant
Mais ils demeurent inoffensifs, et nous faisons chemin arriĂšre pour retrouver le bateau. La promiscuitĂ© sous marine ppdm Je n’ai pas envie de remonter Ă  bord mais je suis frigorifiĂ©, donc pas mĂ©content. En route, un peu Ă  l’écart du groupe, Julie, AurĂ©lien et moi croisons la nage d’une petite tortue vert clair. Je plonge et me mets sur le dos pour accompagner ses hypnotisants mouvements. Le temps se suspend alors. Sans la nĂ©cessitĂ© biologique de remonter prendre de l’air Ă  la surface, je l’aurai suivi toute une vie, cette petite tortue. De retour Ă  bord, j’ai les doigts des mains et des pieds blancs et bleus, et un large sourire sur mon grelotant visage. Quelques litres de thĂ© rĂ©tablissent ma tempĂ©rature corporelle Ă  un niveau decent. Sur la route qui nous ramĂšne Ă  Puerto Ayero, je converse longuement avec AurĂ©lien, en dominant les vagues puisque j’ai Ă©tĂ© “upgradĂ©â€ sur le pont supĂ©rieur. Au port, nous saluons nos acolytes de la journĂ©e, puis chacun prend la direction de ses foyers afin de se reposer d’une autre journĂ©e magique et intense. Je retrouve tout de mĂȘme Vincent et Camille pour un dĂźner rapide. Et nous nous saluons car nos chemins se sĂ©parent pour un temps demain, je ferai cap vers l’Ile d’Isabella, Ă  l’Ouest, quand eux iront Ă  San Cristobal, Ă  l’Est. Pendant ce temps lĂ , Ă  Vera Cruz", c'est un peu le thĂšme de cette galerie qui prĂ©sente une vingtaine de clichĂ©s de presque autant de pays, Ă  travers une photo. Je vous prĂ©viens, c'est assez moqueur, et ce n'est pas du chauvinisme mais je n'ai malheureusement pas trouvĂ© la France (j'aurais bien aimĂ©). 15 messages2328 vues Officiel Hyundai Veracruz
LAffaire Vera Cruz - 1988 - Infogrames Et pendant ce temps Vera Cruz est retrouvée morte. Serez vous capable de prouver que ce suicide n'en est pas un ? Accédez à la fiche. Bob Morane - Chevalerie - 1987 - Infogrames AprÚs la jungle, et avant l'espace, Bob Morane, cet aventurier assatiable, visite le Moyen-ùge Redécouvrez l'un des pires jeux qui soit
Le 4 septembre 1838, le saccage Ă  Mexico d'une pĂątisserie tenue par un Français entraĂźne une guerre entre la France de Louis-Philippe et le tout jeune Mexique. Cette guerre de la pĂątisserie » se soldera par la destruction du port de Veracruz. À cette occasion s'illustreront le prince de Joinville, François d'OrlĂ©ans, et le gĂ©nĂ©ral Antonio LĂłpez de Santa Anna. BĂ©atrice Roman-Amat La France, alliĂ©e fidĂšle de l’Espagne Au XVIIIe siĂšcle, l'Espagne cherche Ă  garder le monopole du commerce avec sa colonie mexicaine. Toutefois, la France comme l'Angleterre se livrent Ă  d'importantes activitĂ©s de contrebande. En 1797, un traitĂ© ouvre le commerce avec les colonies d'AmĂ©rique latine aux pays neutres, c'est-Ă -dire qui ne sont pas alliĂ©s Ă  l'Angleterre, ennemie de l'Espagne. En 1821, le Mexique accĂšde Ă  l'indĂ©pendance, aprĂšs 11 annĂ©es de lutte. DĂšs 1822, les États-Unis reconnaissent le nouvel État, suivis en 1826 par l'Angleterre. La France, liĂ©e par le sang aux Bourbons d'Espagne, soutient au contraire la volontĂ© de l'Espagne de rĂ©cupĂ©rer ses anciennes colonies. À la fin des annĂ©es 1830, le problĂšme de la reconnaissance du Mexique, dont dĂ©pend l'autorisation de commercer avec lui, n'est toujours pas rĂ©glĂ©. Pendant ce temps, Allemands et Anglais investissent dans les mines mexicaines d'or et d'argent. La pĂątisserie de la discorde Au cours de ses 20 premiĂšres annĂ©es d'existence, le Mexique connaĂźt une instabilitĂ© politique chronique, le gouvernement changeant sans cesse de mains. Le 4 septembre 1838, une pĂątisserie tenue par un Français Ă  Mexico est saccagĂ©e par la foule, dans le cadre d'affrontements suivant une Ă©lection contestĂ©e. Le pĂątissier Ă©crit au roi des Français Louis-Philippe 1er pour lui narrer ses malheurs et demander rĂ©paration. Au cours de cette pĂ©riode oĂč les revendications du peuple mexicain s'expriment souvent en marge du systĂšme politique, d'autres Français voient disparaĂźtre leurs biens et font part de leurs dolĂ©ances Ă  leur souverain. La France rĂ©agit en demandant 600 000 pesos de dĂ©dommagements pour les pertes de ses ressortissants, mais l'État mexicain refuse de lui verser toute compensation. Il est dĂ©jĂ  trĂšs endettĂ© auprĂšs de la France, qui craint qu'il ne rĂšgle jamais ses dettes. La France utilise donc l'argument de la dĂ©fense de ses ressortissants, pĂątissiers ou non, pour intervenir militairement et, par la mĂȘme occasion, obliger le pauvre Mexique Ă  s'ouvrir au commerce avec elle. C'est une illustration inattendue de la politique de la canonniĂšre » pratiquĂ©e par ailleurs contre les Chinois et autres Orientaux. L'escadre française est commandĂ©e par le contre-amiral Charles Baudin, vĂ©tĂ©ran de la marine du Premier Empire. À ses cĂŽtĂ©s se tient le prince de Joinville, François d'OrlĂ©ans, fils du roi Louis-Philippe. Au cours de l'automne 1838, les Français mettent sur pied un blocus de l'important port de Veracruz et bombardent la la forteresse de San Juan d’Uloa, considĂ©rĂ©e comme imprenable. Ils utilisent pour la premiĂšre fois l’obus explosif 177 obus tirĂ©s et obtiennent la reddition du fort le 27 novembre 1838. C’est le seul exemple » dira Wellington d’une place rĂ©guliĂšrement fortifiĂ©e rĂ©duite par une force purement navale ». Le Mexique dĂ©clare la guerre mais ne fait pas le poids face aux troupes françaises. Antonio LĂłpez de Santa Anna, une des grandes figures de l'indĂ©pendance mexicaine, ancien prĂ©sident du Mexique, s'illustre toutefois dans la dĂ©fense de la ville, dans laquelle il perd une jambe. Cet Ă©pisode hĂ©roĂŻque lui permet de regagner le prestige qu'il avait perdu en 1836 au Texas, devant Fort Alamo, et de revenir au premier plan de la scĂšne politique de son pays. Contraint de reconnaĂźtre la victoire de la France, le Mexique accepte de payer les 600 000 pesos exigĂ©s. La marine française regagne ses cĂŽtes en mars 1839. Un commerce trĂšs lucratif pour la France Cette brĂšve guerre contre la France coĂ»te trĂšs cher au Mexique, qui doit reconstruire Veracruz, le plus importants de ses ports, et ne touche plus pendant plusieurs mois les revenus de douanes qu'il gĂ©nĂ©rait. L'ouverture du Mexique Ă  ses importations s'avĂšre Ă  l'inverse une bonne affaire pour la France, Ă  une Ă©poque oĂč l'AmĂ©rique latine devient un partenaire commercial trĂšs important pour l'Europe. La France exporte surtout du tissu vers le Mexique, ainsi que divers produits de luxe, tandis que le Mexique exporte des mĂ©taux prĂ©cieux, or et argent, et des matiĂšres premiĂšres agricoles - tabac, cafĂ©, cacao et cochenille -. La balance commerciale est trĂšs favorable Ă  la France. Les griefs du Mexicain Bustamente concernant l'attitude de l'Angleterre Ă  l'Ă©gard du Mexique au cours des annĂ©es suivant l'indĂ©pendance pourraient aussi bien viser la France Elle veut que nous soyons de simples colons, consommateurs de ses produits, et encore plus esclaves que nous le fĂ»mes des Espagnols ». Quelques annĂ©es plus tard, entre 1861 et 1867, Ă  l'initiative de NapolĂ©on III, la France interviendra Ă  nouveau au Mexique, lĂ  aussi sous le prĂ©texte de dettes impayĂ©es. Elle tentera de transformer le pays en un empire avec sur le trĂŽne Maximilien de Habsbourg. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2019-04-29 215715
Enplein milieu du film, Les Nuls, adeptes de montages et raccords absurdes ( "Pendant ce temps-là à Vera Cruz"/"C'est une véritable boucherie à l'intérieur") doublent "à l'arrache" les
Depuis quelques mois, annĂ©es mĂȘme, l’éditeur amĂ©ricain FFG fusionnĂ© avec AsmodĂ©e connaĂźt des remous, avec une situation qui se dĂ©grade de plus en plus. Se dirige-t-on vers une liquidation ? Une revente ?FFG, un peu d’histoireChronologie des Ă©vĂ©nements31 DĂ©cembre 2018, dĂ©part du fondateur historiqueÉtĂ© 2019 Fermeture du bureau de l’équipe des ventes commercialesAutomne 2019 FFG vend ses jeux sur Amazon. Et pour moins cher qu’en boutique !27 DĂ©cembre 2019 dĂ©part du responsable de studioJanvier 2020 des dĂ©partements ferment, des licenciements sont annoncĂ©s et des jeux s’arrĂȘtent18 FĂ©vrier 2020 FFG change ses conditions de retour et rĂ©duit ses servicesEt pendant ce temps, Ă  Vera CruzAlors, selon vous, qu’est-ce qui est en train d’arriver Ă  FFG aux US ? Depuis quelques mois, annĂ©es mĂȘme, l’éditeur amĂ©ricain FFG fusionnĂ© avec AsmodĂ©e connaĂźt des remous, avec une situation qui se dĂ©grade de plus en plus. Se dirige-t-on vers une liquidation ? Une revente ? FFG, un peu d’histoire C’est en 1995 que FFG, Fantasy Flight Publishing Ă  Ă©tĂ© fondĂ©e par Christian T. Petersen pour lancer son tout premier jeu, Twilight Imperium. Deux ans plus tard, la sociĂ©tĂ© change de nom en 1997, mais Ă  peine, pour dĂ©sormais s’appeler Fantasy Flight Games FFG FFG est le plus gros Ă©diteur de jeux de sociĂ©tĂ© aux US. BasĂ© Ă  Roseville dans le Minnesota, FFG est surtout connu pour exploiter des licences bien connues, tel que Star Wars, Warhammer qu’ils ont perdue plus tard, Game of Thrones, Fallout, Cthulhu, Le Seigneur des Anneaux, Marvel
 pour proposer des jeux de cartes ou avec un dĂ©luge de figurines C’est le 17 novembre 2014 que AsmodĂ©e a fusionnĂ© avec FFG. AsmodĂ©e est le plus gros Ă©diteur et distributeur français, appartenant alors Ă  Eurazeo, un fond d’investissement international qui s’est offert une palette d’acteurs du marchĂ© Tric Trac, Filosofia, Repos Prod, Days of Wonder. La liste est longue
 Depuis quelques mois, quelques annĂ©es mĂȘme, Ă  coups d’annonces et d’évĂ©nements, ça commence Ă  sentir le sapin pour l’éditeur de Roseville Chronologie des Ă©vĂ©nements 31 DĂ©cembre 2018, dĂ©part du fondateur historique C’est en dĂ©cembre 2018 que Christian T. Petersen, le fondateur et alors PDG de la boĂźte annonce sa dĂ©mission, le tout prĂ©sentĂ© dans cette lettre Dear Player,Since I founded Fantasy Flight some 23-plus years ago, I’ve had the great honor to work in the business of publishing tabletop games. During that time, I’ve met hundreds and hundreds of wonderful people in the tabletop industry colleagues, suppliers, retailers, distributors, and many I sit here in my office on this last day of the year, on this last day of my tenure at FFG/Asmodee, my thoughts are of appreciation to you, the player, who made this place and this great life you for bringing home our stories and dreams in boxes » and for making them your own. Thank you for your suggestions, for your passion, and for the voices of you for your patronage. Thank you for my shelves empty, walls naked, boxes packed, I leave now humbled and grateful for my journey with FFG. I don’t turn off the light behind me, for those that remain will carry on the fantasy flight. In every respect they are the most amazing and experienced crew of game makers I could ever have hoped to gather in the same place. I sincerely hope that you’ll extend to them the same trust and patronage as you did to FFG during my time. Personally, I cannot wait to see what they will do and play what they will for me, I’ll see what lies behind that bend in the road just ahead. I hear that new stories and dreams are found there. Best T. PetersenFantasy Flight Games“The road, no road without a turn,And if there was, the road would be too long” -U2 En gros, Christian remercie tout le monde d’avoir jouĂ© et achetĂ© ses produits, et part chercher l’aventure ailleurs. Quand le fondateur historique quitte le navire, ce n’est pas forcĂ©ment bon signe ÉtĂ© 2019 Fermeture du bureau de l’équipe des ventes commerciales C’est dans un bref email que les magasins qui ont achetĂ© du matos FFG dĂ©couvrent que le service commercial de FFG aux US ferme ses portes Leurs produits sont dĂ©sormais disponibles pour les boutiques via les canaux de distribution Alliance Games Distributors, un autre distributeur. En d’autres termes, AsmodĂ©e / FFG commence Ă  tailler dans le gras et Ă  se dĂ©barrasser du
 superflu Automne 2019 FFG vend ses jeux sur Amazon. Et pour moins cher qu’en boutique ! C’est en automne 2019 qu’on dĂ©couvre que les produits FFG sont bradĂ©s sur la plateforme amĂ©ricaine d’Amazon, pour des prix rĂ©duits par rapport Ă  ceux proposĂ©s en boutiques spĂ© Pourquoi ? Comment ? Braderie ? Soldes ? Des accords concurrentiels pris avec la plateforme de Tonton Jeff qui essaie de se racheter une conscience Ă©cologique en levant 10 milliards de dollars en faveur de l’environnement. LOL ! 27 DĂ©cembre 2019 dĂ©part du responsable de studio Un an aprĂšs le dĂ©part du fondateur historique de la boĂźte de Roseville, c’est Andrew Navaro qui quitte le navire FFG. Andrew Navaro Ă©tait le chef de studio. Autrement dit, le responsable crĂ©atif. C’est dans une longue lettre » qu’il s’explique Comme Petersen, il ne donne aucune raison Ă  son dĂ©part, autre que j’ai trop kiffĂ© bosser pour FFG. Il est temps d’aller voir ailleurs ». Quand vous dĂ©missionnerez de votre prochain taf, pensez Ă  dire tout le bien que vous pensez de la boĂźte, qu’elle est vraiment trop gĂ©niale. Si je la quitte, ça n’a rien Ă  voir
 Janvier 2020 des dĂ©partements ferment, des licenciements sont annoncĂ©s et des jeux s’arrĂȘtent Il y a quelques semaines, FFG annonce la fermeture de son studio Fantasy Flight Interactive, qui a portĂ© le JCE le Seigneur des Anneaux en numĂ©rique. Avec des licenciements massifs Ă  la clĂ©. Bye bye LotR en numĂ©rique, bye bye le studio de dĂ©v. L’annonce sur Reddit Et sur Linkedin Mais ce n’est pas tout. Comme vous l’avez lu ci-dessus sur Reddit, en plus de leur studio de dĂ©v numĂ©rique, ça sent Ă©galement le pĂątĂ© pour leur studio et gamme de jeux de rĂŽle, puisque la totalitĂ© de leur dĂ©partement de JDR a Ă©tĂ© licenciĂ©e ! MĂȘme s’ils viennent en mĂȘme temps d’annoncer lancer un prochain jeu de rĂŽle dans l’univers de Keyforge. Le chant du cygne ? DĂ©veloppĂ© par un studio externe en freelance ? Et que va-t-il se passer avec tous leurs JDR Star Wars, Genesys, etc. ? Mais ce n’est toujours pas tout. C’est Ă©galement en janvier que FFG a Ă©galement annoncĂ© arrĂȘter la gamme de Star Wars Destiny, clairement pas assez lucrative pour eux 18 FĂ©vrier 2020 FFG change ses conditions de retour et rĂ©duit ses services Il y a quelques jours on apprend que AsmodĂ©e et FFG ferment leur dĂ©partement de rechange de piĂšces et modifient leur politique de retour pour leurs jeux Why are you removing the parts replacement program?With the number of quality titles in Asmodee USA’s growing library, maintaining an independent stock of elements of each game becomes more difficult. We believe offering the customer service through the store they have purchased the game from will be a better experience. En gros, si vous achetez un jeu AsmodĂ©e aux États-Unis qui a du matos dĂ©fectueux ou manquant, au lieu de demander les piĂšces au SAV d’AsmodĂ©e, vous renvoyez le jeu lĂ  oĂč vous l’avez achetĂ© et vous en recevez un autre en Ă©change Ce n’est donc plus AsmodĂ©e qui remplace les piĂšces. Ils modifient plutĂŽt la chaĂźne d’approvisionnement pour livrer ces piĂšces aux clients, et ils le font avec un nouveau jeu. Cela veut donc dire que AsmodĂ©e va devoir dĂ©sormais livrer un jeu entier plutĂŽt que des piĂšces individuelles. Étrange, n’est-il pas ? Une opĂ©ration qui pourrait sembler plus coĂ»teuse. Mais en rĂ©alitĂ©, pas tellement. Cette nouvelle politique de retour pousse AsmodĂ©e Ă  devoir Ă©viter les erreurs de prod. Est-ce que AsmodĂ©e essaie ainsi de dĂ©courager les joueuses et joueurs Ă  renvoyer leur jeu dans son entier, et devoir ensuite attendre 1, 2, 3 semaines pour en recevoir un nouveau Ă  nouveau ? Perso, je ne le ferais pas, je prĂ©fĂšre me passer d’un jeton, trouver un remplacement moi-mĂȘme, plutĂŽt que de devoir renvoyer le jeu trouver un carton, emballer le jeu, passer Ă  la poste
 Des freins Et quid des magasins de jeu ? Ils se retrouvent Ă  devoir gĂ©rer un nouveau taf celui de devoir gĂ©rer le SAV d’AsmodĂ©e ! Sympa. Cette nouvelle politique de retour est claire c’est dĂ©sormais de la responsabilitĂ© du magas de traiter les demandes de leurs clients et clients et d’échanger les jeux en cas de souci. Ce n’est plus du ressort d’AsmodĂ©e, qui se dĂ©barrasse ainsi du dĂ©partement responsable des Ă©changes et qui se dĂ©douane ainsi sur le dos des boutiques. AsmodĂ©e qui rĂ©alise ainsi des Ă©conomies en taillant dans le gras, encore une fois. Une politique surprenante ! J’aime bien la phrase d’AsmodĂ©e dans leur nouvelle politique de SAV We believe offering the customer service through the store they have purchased the game from will be a better experience. Une meilleure expĂ©rience pour AsmodĂ©e, ça c’est sĂ»r. Pas super certain que les magasins partagent le mĂȘme avis
 Et quid des jeux dĂ©fectueux renvoyĂ©s ? PlutĂŽt de remplacer une piĂšce, le magasin se retrouve dĂ©sormais avec un jeu renvoyĂ©s sur les bras. Que vont-ils en faire ? OĂč va-t-il finir ? Offert Ă  des associations, des ludothĂšques aux US, Ă  l’étranger ? Ou est-ce que ces jeux renvoyĂ©s, dĂ©fectueux vont finir
 jetĂ©s Ă  la poubelle et brĂ»lĂ©s ? Mon cĂŽtĂ© pessimiste et cynique me pousse Ă  pencher plutĂŽt pour la seconde option. Merci l’impact environnemental ! Et pendant ce temps, Ă  Vera Cruz Pris individuellement, chaque Ă©vĂ©nement ne constitue peut-ĂȘtre pas le signe d’un malaise au sein de la boĂźte de Roseville. Mais mis bout Ă  bout comme ici dans l’article, on se rend compte que tout cet enchaĂźnement de remous tĂ©moigne de certaines difficultĂ©s que l’éditeur amĂ©ricain traverse depuis quelques temps FFG n’est certes pas encore aux abois, mais avec tous ces dĂ©parts, avec toutes ces fermetures, espĂ©rons juste que AsmodĂ©e essaie de maintenir la boĂźte Ă  flot et n’a pas prĂ©vu de liquidation ou de revente prochaine. N’empĂȘche, ça sent le sapin pour FFG. Est-ce que l’éditeur est en difficultĂ© ? Il faut reconnaĂźtre que depuis sa crĂ©ation en 1995, le paysage ludique a bien changĂ©. En 1995-1997, il n’y avait que 200 jeux qui sortaient chaque annĂ©e. Aujourd’hui, c’est prĂšs de dix fois plus ! Et avec l’émergence de nouveaux entrants qui partagent le mĂȘme core-business que FFG, cartes et figurines, comme CMON et surtout Kickstarter, la concurrence et le marchĂ© se sont tendus. Il n’y a qu’à voir les chiffres des campagnes de jeux de sociĂ©tĂ© pour s’en convaincre. Ces diffĂ©rents facteurs poussent peut-ĂȘtre AsmodĂ©e Ă  adopter des stratĂ©gies plus
 radicales Et quid de la boĂźte-sƓur outre-Atlantique, FFG France, et EDGE ? Ces deux Ă©diteurs qui appartiennent Ă©galement Ă  AsmodĂ©e sont chargĂ©s de la traduction des jeux en VF. Avec FFG US dans la tourmente, ne risquent-ils pas eux aussi d’ĂȘtre touchĂ©s par tous ces rebondissements ? Nous avons essayĂ© de les contacter pour leur demander leur rĂ©action sur le sujet, mais ils n’ont pas daignĂ© nous rĂ©pondre. Dommage AprĂšs, on n’a pas trop Ă  s’inquiĂ©ter pour les cousins Frenchies. Tandis que les studios JDR de FFG / AsmodĂ©e ferment aux US, ceux en France ont dĂ©crochĂ© la timbale en raflant coup sur coup deux licences Ă  succĂšs. Cthulhu d’abord, chez EDGE, avec un bouquin bientĂŽt dispo Et surtout, Donjons et Dragons il y a Ă  peine quelques jours Si FFG US est dans la tourmente et que le JDR est en berne chez eux, de ce cĂŽtĂ©-ci de l’ocĂ©an, la situation est plutĂŽt favorable. On ne peut que s’en rĂ©jouir ! Alors, selon vous, qu’est-ce qui est en train d’arriver Ă  FFG aux US ? Votre rĂ©action sur l'article ? Photopar Yvan0604. Pendant ce temps lĂ  Ă  KONCORDIAHUTTE. Skipass Live - aletsch. Pendant ce temps Ă  Vera Cruz ! Homme - Tu Bluffes Martoni T-shirts , Sweats, DĂ©bardeurs et accessoires stylĂ©s. De la Je n'ai pas vu le film des Nuls, mais ils sont assez tordus pour avoir voulu que 'ça finisse Ă  Vera Cruz' Ă  ce qu'on m'a dit, la scĂšne 'Pendant ce temps-lĂ , Ă  Veracruz' Ă  un Ă©cho en postgĂ©nĂ©rique, oĂč on apprend que la dame avait oubliĂ© du beurre ou des oeufs. Post by Stéphane Ninin... Cordialement, Je n'ai pas vu le film des Nuls mais ils me semblent assez tordus pour que "ça finisse Ă  Vera Cruz" on m'a dit qu'en postgĂ©nĂ©rique, la dame de la scĂšne 'pendant ce temps-lĂ  Ă  Vera Cruz' rĂ©apparaissait dans l'Ă©picerie parce qu'elle a oubliĂ© les oeufs ou le beurre. Bonjour, Je n'ai pas vu le film des Nuls [... ] Pardonnez-moi cette question mais... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances dramatique? - Eric. Post by Eric Regnier B Bonjour, Je n'ai pas vu le film des Nuls [... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances dramatique? Un concours de circonstances quand j'Ă©tais petit, la simple odeur de l'aubergine me donnait la nausĂ©e; Chabat et les nuls, ça a Ă©tĂ© un peu pareil - chaque fois que je les ai vus, je les ai trouvĂ©s horripilants, cabots, hypocrites, puants, ennuyeux. Pendant ce temps Ă  Vera Cruz ! Homme - Tu Bluffes Martoni T-shirts , Sweats, DĂ©bardeurs et accessoires stylĂ©s. 76 rĂ©ponses / Dernier post 21/03/2011 Ă  2014 A aso63km 21/03/2011 Ă  0018 Salut les filles, Si je suis le pape et que j'attends ma suis je? Your browser cannot play this video. A art77fk 21/03/2011 Ă  0019 Esti d'vie 21/03/2011 Ă  0019 Tu m'as coupĂ© l'herbe sous le pied. A art77fk 21/03/2011 Ă  0021 reponse completement compulsive en plus... jvoulais mĂȘme pas! A art77fk 21/03/2011 Ă  0025 tu es de la famille de jspl, amjs? PublicitĂ©, continuez en dessous A amo92ht 21/03/2011 Ă  0027 A aso63km 21/03/2011 Ă  0028 J'voulais mettre la video, mais mon ordi rame! A aso63km 21/03/2011 Ă  0030 Non j'suis de la famille de Benoit PublicitĂ©, continuez en dessous A art77fk 21/03/2011 Ă  0032 ah oui, c vrai tu l'as dit au dĂ©but! A aso63km 21/03/2011 Ă  0033 Et si je dis " ca depend, ca depasse"? Vous ne trouvez pas de rĂ©ponse? Esti d'vie 21/03/2011 Ă  0035 PublicitĂ©, continuez en dessous A art77fk 21/03/2011 Ă  0035 A art77fk 21/03/2011 Ă  0037 bon un autre! A aso63km 21/03/2011 Ă  0039 "Ce que vous appelez l'enfer, il appelle ça chez lui" PublicitĂ©, continuez en dessous A art77fk 21/03/2011 Ă  0042 pote Ă  belzebuth? Du Chabat tout crachĂ© quoi l'autre pilier des Nuls, Carette, tragiquement disparu, Ă©tait plus pipicaca. * La tournure est laide, dĂ©solĂ©. - Eric. Post by plumplumplum Post by Eric Regnier B Bonjour,... Je n'ai pas vu le film des Nuls [... Mais ils ont peut-ĂȘtre changĂ©, je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Tiens moi c'est l'inverse. J'adorais a l'epoque, je trouve ca lourd et ridicule aujourd'hui. Ca a tres mal vieilli alors que les sketchs des Inconnus, plus populaires dans les deux sens du terme et legerement meprises par les milieux boboiens, sont toujours aussi bons 15 ans apres, et retrospectivement, beaucoup, beaucoup plus intelligents. Amha, cela aurait plutĂŽt Ă  voir avec Pierre Dac et son running gag "La pharmacie Lopez sera de garde ce dimanche Ă  Santiago du chili" Au plaisir Post by Triteme Amha, cela aurait plutĂŽt Ă  voir avec Pierre Dac et son running gag "La pharmacie Lopez sera de garde ce dimanche Ă  Santiago du chili" Au plaisir Bien vu! je ne connaissais pas > merci pour la rĂ©fĂ©rence. Et, accessoirement, c'Ă©tait une boutade essentiellement rhĂ©torique mais faut lire depuis le dĂ©but du fil parce que vous vous doutez bien que je me fous royalement de savoir si "plumplumplum" a une tĂ©loche ou pas. Non en fait ce qui m'intĂ©resse, c'est surtout le pourquoi du comment. Il devient de nos jours tellement dans l'air du temps d'arborer fiĂšrement le fait de ne pas avoir de tv que l'on a l'impression que certaines croient dur comme fer que possĂ©der une tĂ©lĂ© implique nĂ©cessairement de se vautrer devant la Star Ac tous les soirs... fu2 fmd - Eric. Post by Eric Regnier B Post by plumplumplum Post by Eric Regnier B Je n'ai pas vu le film des Nuls [... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances? Et sinon, concernant l'objet de nos interrogations communes, quelle est votre hypothĂšse? Post by plumplumplum Et sinon, concernant l'objet de nos interrogations communes, quelle est votre hypothĂšse? Ben pour moi c'est trĂšs simple plus c'est absurde, mieux c'est *. Discussion Pendant ce temps... trop ancien pour rĂ©pondre... Ă  Vera cruz. je me suis toujours demandĂ© si cette phrase, ainsi que la courte scĂšne qui suit, pour ceux qui par hasard ne sauraient pas de quoi je parle Ă©tait une reference Ă  quelque chose d'autre a Vera cruz par exemple, ou Ă  un Orson Welles... L'un de vous a des idĂ©es sur ce sujet passionant, je suis preneur. Cordialement, - StĂ©phane Ninin HA HA HA, SMELLY MEXICAN!!! Post by Stéphane Ninin... je me suis toujours demandĂ© si cette phrase, ainsi que la courte scĂšne qui suit, Ă©tait une reference Ă  quelque chose d'autre a Vera cruz par exemple, ou Ă  un Orson Welles... Cordialement, peut-ĂȘtre qu'il s'agit d'une rĂ©fĂ©rence Ă  Jane Greer qui joua en 1948 dans "La CitĂ© De La Peur" puis, en 1949, dans "ça Commence A Vera Cruz" avec Robert Mitchum? Post by Stéphane Ninin... Cordialement, Peut-ĂȘtre est-ce une rĂ©fĂ©rence Ă  Jane Greer? En 1948 elle joua dans 'La citĂ© de la peur' puis en 1949, dans 'ça commence Ă  Vera Cruz', avec Mitchum. De la Post by Triteme... Amha, cela aurait plutĂŽt Ă  voir avec Pierre Dac et son running gag "La pharmacie Lopez sera de garde ce dimanche Ă  Santiago du chili" Franchement, je pense que c'est un croisement des deux. Loading... Pendant ce temps... Emploi gestionnaire paie rueil malmaison les Et pendant ce temps lĂ  Ă  vera cruz 1 Et pendant ce temps lĂ  Ă  vera cruz meaning Et pendant ce temps lĂ  Ă  vera cruz youtube T-shirt La citĂ© de la peur pendant ce temps Ă  Vera Cruz noir Avion ercoupe en venta en argentina Et pendant ce temps lĂ  Ă  vera cruz de tenerife Celui qui demeure sous l abri du trĂšs haut Serrure pour portillon en fer Ă  prix mini Mais ils ont peut-ĂȘtre changĂ©, je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Post by plumplumplum Post by Eric Regnier B Je n'ai pas vu le film des Nuls [... A cette Ă©poque, l'humour "Canal+" c'Ă©tait effectivement ça on adore ou on dĂ©teste. Post by plumplumplum Mais ils ont peut-ĂȘtre changĂ©, Cela fait un sacrĂ© bout de temps que les Nuls, le groupe j'entends, n'existent plus. Post by plumplumplum je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Pardonnez-moi cette question mais... c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances? - Eric. Post by Eric Regnier B Post by plumplumplum je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. c'est un choix personnel ou bien un concours de circonstances? Cette question m'Ă©tonnera toujours. J'ai gĂ©nĂ©ralement l'impression qu'elle sous-entend que la "normalitĂ©" consiste Ă  possĂ©der un tĂ©lĂ©viseur. - Ysabeau pas Ă©quipĂ©e Post by Ysabeau Post by Eric Regnier B Post by plumplumplum je n'ai plus la tĂ©lĂ© depuis une 10aine d'annĂ©es. Cela eut Ă©tĂ© en l'occurrence le cas si j'avais laissĂ© l'adjectif "dramatique" Ă  la fin de la phrase, ce que je n'ai pas fait afin de montrer sciemment le cĂŽtĂ© neutre de ma question. Unknown dit 20 dĂ©cembre 2005 Ă  14 h 45 min Et pendant ce temps lĂ , dans notre belle France, les gens se prĂ©cipitent dans les magasins
. enfin, ceux qui en ont les moyens

P. S J'ai signĂ© la lettre Ă  l' Ambassadeur des USA en France. RĂ©ponse Agrandir l'image RĂ©fĂ©rence État Nouveau produit Shirt noir avec logo La citĂ© de la peur pendant ce temps Ă  Vera Cruz. Shirt 100% coton 170g. homme et femme. Plus de dĂ©tails Imprimer 10, 99 € -35. 31% 16, 99 € QuantitĂ© Taille Sexe Manches Col En savoir plus Avis Aucun avis n'a Ă©tĂ© publiĂ© pour le moment. Les clients qui ont achetĂ© ce produit ont Ă©galement achetĂ©... Shirt URSS... Add to cart Shirt... Add to cart Shirt Mickey... Add to cart Shirt keep... Add to cart Jeux karatĂ© 2 jouer la vidĂ©o Paroles mon dieu que j en suis Ă  mon aise . 471 37 299 444 258 120 32 121

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