ledébut du poÚme de Rosemonde Gérard 1871-1953, femme de Edmond Rostand et la mÚre de Jean Rostand. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie dâun nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal TRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cĆur AuteurMessageinvitĂ©eLocalisation TarnSujet L'UN DES PLUS BEAUX POĂMES D'AMOUR FRANĂAIS Sam 21 Jan 2012 - 1622 L'ĂTERNELLE CHANSONOrpheline de pĂšre, Rosemonde Lee, dite Rosemonde GĂ©rard, avait pour parrain Leconte de Lisle, et pour tuteur Alexandre Dumas. Elle fait connaissance d'Edmond Rostand durant l'Ă©tĂ© 1886 Ă Luchon. Ils s'Ă©changent des vers, et c'est une vĂ©ritable poĂ©tesse de talent. La famille d'Edmond voit cette rencontre sentimentale d'un bon oeil et ils se marient en 1890. Elle sera la premiĂšre "fan" de son mari, publiera un recueil Ă compte d'auteur sans qu'il le sache, recopiera ses manuscrits illisibles, le poussera et le soutiendra lorsqu'il doute. Rosemonde GĂ©rard, si elle n'avait pas Ă©pousĂ© Edmond Rostand, eĂ»t Ă©tĂ© connue et cĂ©lĂšbre pour sa valeur personnelle; la gloire de son mari a Ă©clipsĂ© sa propre a-t-elle souffert en son amour propre d'auteur ? Elle ne l'a point dit. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă l'art et Ă la gloire de son Ă©crit pour son mari et lui dĂ©die le poĂšme L'Ăternelle Chanson dont ces deux vers deviendront plus tard cĂ©lĂšbres dans le monde entier Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. »L'Ă©ternelle chanson Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, Qu'importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave - et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent, Mes souvenirs Ă moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens. C'est vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l'Ăąge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve, Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir s'il se peut l'impression trop brĂšve Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une richesse rare J'aurai gardĂ© tout l'or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui s'achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J'aurai tout conservĂ© dans le fond de mon coeur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d'amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux GĂ©rardHĂ©las, Rosemonde n'a pas vieilli aux cĂŽtĂ© de son Ă©poux, comme elle l'imaginait dans ce si beau poĂšme. Celui-ci, en effet, la quitte en 1915 pour l'actrice Mary Marquet, de 27 ans sa cadette. Ah ! Ces hommes qui quitte leur femme pour de la chair fraĂźche... Leur passion - car il ne s'agit plus vraiment d'amour, lĂ - ne durera que trois ans, puisque Edmond Rostand meurt de la grippe espagnole, le 2 dĂ©cembre elle, s'Ă©teint le 8 juillet d'une certaine façon, la force de cet amour a vĂ©cu bien au-delĂ de sa mort et vit toujours. En 1907, Alphonse AUGIS, joaillier Ă Lyon, crĂ©e "la MĂ©daille d'Amour ", inspirĂ©e par les deux vers dĂ©sormais cĂ©lĂšbres de la poĂ©tesse, qu'il a l'idĂ©e de transcrire sous forme figurative gravĂ©e dans du mĂ©tal prĂ©cieux Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui + QU'HIER Et bien - QUE DEMAIN. Ce dĂ©licat bijou, symbole de l'amour Ă©ternel, traduit dans de nombreuses langues, est depuis trĂšs apprĂ©ciĂ© dans le monde entier et rappelle toujours la ferveur des sentiments amoureux que Rosemonde portait Ă son Ă©poux. L'UN DES PLUS BEAUX POĂMES D'AMOUR FRANĂAIS Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumTRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cĆurSauter vers
Loccasion pour nous dâĂ©voquer Edmond Rostand car on oublie souvent que Rostand, qui a connu une gloire internationale aprĂšs le succĂšs de Cyrano, est aussi un grand poĂšte. Trois recueils ont Ă©tĂ© publiĂ©s dont deux Ă titre posthume : Les Musardises (1890 puis 1911), Le Vol de la Marseillaise (1919) et Le Cantique de lâaile (1922).
Dans le prologue, on apprend quâĂ Luchon en 1885, Edmond Rostand rencontra un amoureux transis qui lui demanda dâĂ©crire des mots touchants pour une femme, mots quâil reprendrait pour les envoyer Ă sa fiancĂ©e en son propre nom. On devine lĂ quel succĂšs littĂ©raire rĂ©sulta de cet Ă©pisode de la vie de lâĂ©crivain. Luchon compta beaucoup dans la vie de ce dernier puisque câest lĂ quâil rencontra sa future Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard, une poĂ©tesse dont certaines, dans les milieux fĂ©ministes, avancĂšrent quâelle fut le nĂšgre littĂ©raire dâEdmond Rostand pour plusieurs de ces Ćuvres. En tout cas Rosemonde GĂ©rard avait trouvĂ© mention de Cyrano de Bergerac en s'intĂ©ressant au chĂąteau de MauviĂšres et elle parla de celui-ci Ă son mari qui ne le connaissait pas. Le rĂ©cit revient sur la jeunesse de lâauteur donc sur les sources provençales de la famille Rostand et se poursuit chronologiquement en Ă©voquant Ă©vĂšnements personnels et productions littĂ©raires. On retourne lĂ dans le Sud-Ouest puisquâil est Ă©voquĂ©e la villa de lâĂ©crivain Ă Cambo-les-Bains achetĂ©e en 1902 dans le dĂ©partement qui sâappelait alors les Basses-PyrĂ©nĂ©es il est devenu les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en 1969. Aujourdâhui cette demeure baptisĂ©e "Arnaga" abrite le musĂ©e Edmond Rostand. Des rĂ©ceptions fastueuses s'y auraient dĂ©roulĂ©es Ă partir de 1906 annĂ©e de la fin de la rĂ©novation selon certains; elles participeraient Ă lâengloutissement des revenus de lâauteur. Le contenu de cet ouvrage rĂ©fute ces propos pages 82-83. La Grande Guerre voit Edmond Rostand prendre un soutien patriotique tant par des poĂšmes que des actions auprĂšs des poilus. Ces annĂ©es sont Ă©prouvantes du point de vue sentimental puisquâil perd sa mĂšre et que son couple se disloque, chacun allant voir de son cĂŽtĂ©. Lâauteur est avec notamment Apollinaire, une victime de la Grippe espagnole.
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Pourla dĂ©coration de sa maison, Edmond Rostand fait appel Ă de nombreux artistes. Gaston La Touche (1854-1913), coloriste, rĂ©alise la frise du Grand Hall ainsi que les quatre mĂ©daillons en trompe-lâĆil de la salle Ă manger.Ce peintre, ami dâEdouard Manet et dâEdgar Degas, illustre ici un poĂšme de Victor Hugo, La FĂȘte chez ThĂ©rĂšse, dont Rostand est un fervent admirateur.
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dimportance que donna Jacot Ă son vin de Malaga, faillit tuer 'oiseau d'un coup de poing etc. etc. Ducas HIPPOLITE publia des chansons pleines de verve ou de mĂ©lancolie. Dans une de ses lettres, le poĂšte parlant de lui-mĂȘme, dit ceci : " Ma poĂ©sie Ă moi, c'est la poĂ©sie des pleurs, parceque je suis malheureux ; c'est la poĂ©sie des souvenirs, parce que je fus heureux un
Message Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans lâArche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin dâun messager ; Dâun messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que lâhorizon, la brise et le nuage, Jusquâau Seigneur dâĂ©ternitĂ©. LâAigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » SâĂ©cria Noé⊠Je suis sĂ»r Quâelle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte dâazur. » Le Hibou sâavança Ce nâest pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil tâaveuglerait de sa lumiĂšre⊠â Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce quâil me faudrait, ce nâest pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de lâalcyon ; Ce nâest quâun messager modeste, et qui nâattire Aucunement lâattention. » Ă ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je nâai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais jâai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, Jâaurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis lâoiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! â Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous tâattendons ici, dans ce bateau qui reste Ăternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, SâĂ©lança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne nâavait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Quâil se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa lâĂ©clair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsquâil eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, nâayant pas les poumons dâun archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cĆur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, Nâayant pas eu le temps dâattendre la rĂ©ponse Quâil espĂ©rait tant rapporter ! Il revit lâarche⊠Il frappe Ă la fenĂȘtre⊠On ouvre⊠Toi ? » dit Noé⊠Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? â Mais non, je nâai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă genoux, tout en larmes⊠Câest la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve dâun sort Ă©ternel, Et voici quâil daigna mâenvoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cĆurs humains de nouveau sâapprochĂšrent Du feu, de lâorgueil, de lâamour⊠Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda lâĂ©ternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cĆur modeste Peut parfois sâapprocher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferrai de mon mieux... que dieu vous benisse Citation de "damiel33"Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferai de mon mieux... que Dieu vous bĂ©nisse Qu' Il vous bĂ©nisse aussi Citation de "damiel33"Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans lâArche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin dâun messager ; Dâun messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que lâhorizon, la brise et le nuage, Jusquâau Seigneur dâĂ©ternitĂ©. LâAigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » SâĂ©cria Noé⊠Je suis sĂ»r Quâelle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte dâazur. » Le Hibou sâavança Ce nâest pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil tâaveuglerait de sa lumiĂšre⊠â Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce quâil me faudrait, ce nâest pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de lâalcyon ; Ce nâest quâun messager modeste, et qui nâattire Aucunement lâattention. » Ă ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je nâai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais jâai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, Jâaurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis lâoiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! â Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous tâattendons ici, dans ce bateau qui reste Ăternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, SâĂ©lança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne nâavait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Quâil se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa lâĂ©clair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsquâil eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, nâayant pas les poumons dâun archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cĆur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, Nâayant pas eu le temps dâattendre la rĂ©ponse Quâil espĂ©rait tant rapporter ! Il revit lâarche⊠Il frappe Ă la fenĂȘtre⊠On ouvre⊠Toi ? » dit Noé⊠Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? â Mais non, je nâai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă genoux, tout en larmes⊠Câest la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve dâun sort Ă©ternel, Et voici quâil daigna mâenvoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cĆurs humains de nouveau sâapprochĂšrent Du feu, de lâorgueil, de lâamour⊠Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda lâĂ©ternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cĆur modeste Peut parfois sâapprocher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e poĂ©tesse finalement bravo .. voici sa biographie Rosemonde GĂRARD ROSTAND 1866-1953 Sa biographie Portrait de Rosemonde GĂRARD ROSTAND Louise-Rose-Ătiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, poĂ©tesse française, est nĂ©e le 5 avril 1866 Ă Paris oĂč elle est morte le 5 juillet 1953. Elle est la petite-fille du comte Ătienne Maurice GĂ©rard, hĂ©ros de Wagram. Son parrain est le poĂšte Leconte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas. Dodette Ă©tait son surnom familier. Son prĂ©nom de scĂšne, Rosemonde, lui vient de sa grand-mĂšre, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et Ă©pouse du marĂ©chal GĂ©rard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la cĂ©lĂšbre Mme de Genlis. Son pĂšre Ă©tait le comte GĂ©rard, fils du marĂ©chal. Orpheline de pĂšre, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de Lisle. Rosemonde GĂ©rard avait signĂ© de son vrai nom Les Pipeaux », parus en 1889. Le 8 avril 1890, Edmond Rostand Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă Paris en lâĂ©glise Saint-Augustin. Cette derniĂšre, qui demeurait alors avec sa mĂšre, 107, boulevard Malesherbes a pour tĂ©moin Jules Massenet. Le jeune mĂ©nage vient tout dâabord habiter 107, boulevard Malesherbes et peu aprĂšs 2, rue Fortuny. Câest lĂ quâallaient naĂźtre Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetent, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hĂŽtel quâils abandonnent en 1900 pour se fixer Ă Cambo-les-Bains. A cĂŽtĂ© des Musardises », et pour les mieux comprendre, il faut placer Les Pipeaux », publiĂ©s un an plus tĂŽt 1889. Ce sont les accents mĂ©langĂ©s de deux jeunes poĂštes sentimentaux, qui sont un peu prĂ©cieux lâun et lâautre et qui raffinent » sur le double sentiment de la nature et de lâamour, avec une technique aussi savante chez lâun que chez lâautre, car Rosemonde GĂ©rard Ă©crit avec autant de virtuositĂ© que son mari les poĂšmes Ă forme fixe, sonnets, triolets et rondeaux. Elle fut avec bonheur lâĂąme dâune jeunesse chantante, donnant confiance Ă Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de lâencourager. Pour se convaincre de son rĂŽle bĂ©nĂ©fique, il suffit dâouvrir ces lĂ©gers Pipeaux » et de les feuilleter quelques instants. La nature y est tout entiĂšre prĂ©sente. Un grand nombre de ces poĂšmes ont Ă©tĂ© mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă lâart et Ă la gloire de son mari. Plus que femme de théùtre au sens dâactrice, elle fut surtout poĂšte. Elle joua la comĂ©die rarement, dont une fois dans le rĂŽle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la rĂ©plique en Cyrano. belle fin de journĂ©e sib et merci encore Ma morte vivante Dans mon chagrin rien n'est en mouvement J'attends personne ne viendra Ni de jour ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-mĂȘme Mes yeux se sont sĂ©parĂ©s de tes yeux Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumiĂšre Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e de ta bouche Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e du plaisir Et du sens de l'amour et du sens de la vie Mes mains se sont sĂ©parĂ©es de tes mains Mes mains laissent tout Ă©chapper Mes pieds se sont sĂ©parĂ©s de tes pieds Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes Ils ne connaĂźtront plus mon poids ni le repos Il m'est donnĂ© de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil en tien cernĂ© d'un monde indiffĂ©rent J'Ă©tais si prĂšs de toi que j'ai froid prĂšs des autres. Paul Eluard... Citation de "damiel33"rayon de soleil qui bruni mon coeur dans la peau d'un ours blanc qui s'Ă©vade vers des lieux deserts des songes Ă©phĂ©mĂšres qui guident mes flots Dans le parcours sans bruit d'un rĂȘve brulant forgĂ© par des sentiments qui vaporent rĂ©vant la possiblitĂ© d'un nous deux...un jour un fardeau de rancoeur m'envahit Laissant un gout amer .... Mon coeur allourdi par la tristesse empeche toutes les tentatives... et dresse un barage ...a ton retour imprĂ©vu... vers ma tour d'ivoire ou tu n'as laissĂ© qu'une trace Une pensĂ©e une fumĂ©e au lointain qui s'Ă©loigne en mirage Comme un rais de soleil au loin qui disparait vers l'horizon.... dami....33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous Citation de "morganna"Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous merci pour ta douce lecture morga gros bisous aussi bonne soirĂ©e Le Sommet Au dĂ©tour d'un chemin oĂč j'errais un soir de mĂ©lancolie, J'ai rencontrĂ© une montagne. Elle est belle, Ă©lĂ©gante, harmonieuse. Ses vallĂ©es sont profondes et confortables, Ses forĂȘts, douces et chaleureuses Ses parfums enivrants Ă la folie. Je sais qu'Ă son sommet je trouverai le bonheur. Mais pour l'atteindre, je dois ĂȘtre patient, Savoir accepter d'ĂȘtre rejetĂ© par ses humeurs, Trouver le bon chemin, faire quelques fois marche arriĂšre Savoir supporter ses hĂ©sitations, ses caprices. Savoir attendre que finissent ses silences qui m'angoisseront, Savoir endurer ses longs froids d'hiver Ou ses chaudes journĂ©es dâĂ©tĂ©. Au sommet, il y a le ciel bleu, l'hiver comme l'Ă©tĂ©, La quiĂ©tude, la douceur, le plaisir d'ĂȘtre enfin lĂ , Avec elle, en harmonie! Mais je devrai rester seul parfois, Blotti dans la neige, contre un mur froid. Mes larmes pourront geler, mes cris disparaitre dans la nuit, Pour arriver Ă son sommet, je devrai franchir des interdits, DĂ©couvrir les passages, caressant ses flancs, Embrassant ses prairies. J'avancerai doucement pas Ă pas, Lentement pour ne pas glisser. Car au pied de la montagne, il y a un gouffre. Il est profond, sombre et froid. Il est remplit de tristesse et de douleur. Une tristesse qui vous mine chaque jour, Une douleur qui vous tord le ventre chaque nuit. Le moindre faux pas, la moindre maladresse Et le gouffre me dĂ©vorera. Mais c'est la montagne qui dĂ©cide, Car elle seule sait ce que je peux lui apporter. MĂȘme si je sais qu'elle est fragile derriĂšre sa rudesse, MĂȘme si je sais qu'elle peut trembler souvent Quand elle se sent seule. MĂȘme si je sais qu'elle peut pleurer comme moi, Si je ne rĂ©ussis pas... - Patrick Moana - Citation de damiel33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami Citation de damiel33 ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami CADEAU ....
RosemondeGĂ©rard. Le Brouillard (53 mots) Le brouillard a tout mis. Dans son sac en coton ; Le brouillard a tout pris. Autour de ma maison. Plus de fleurs au jardin, Plus dâarbres dans lâallĂ©e ; La serre du voisin. Semble sâĂȘtre envolĂ©e. Et je ne sais vraiment. OĂč peut sâĂȘtre posĂ©. Le moineau que jâentends. Si tristement crier. Maurice CarĂȘme. PoĂ©sies. blanches. Jean Tardieu
Texte ceremonie laique Vous recherchez un texte ceremonie laique? Vous souhaitez par ce biais donner du sens et de la poĂ©sie Ă votre cĂ©rĂ©monie de mariage laĂŻque ou de renouvellement de vĆux ? Voici mes textes coups de cĆur. Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Se voir le plus possible - Alfred de Musset Quel romantisme que ce sonnet Se voir le plus possible dâAlfred de Musset ! Les alexandrins lui confĂšrent un vĂ©ritable lyrisme tant que lâon aimerait pouvoir le chanter. On dirait du Schumann⊠Ce texte sera une lecture parfaite pour la cĂ©rĂ©monie laĂŻque de mariage dâamoureux passionnĂ©s. creditphotoolivia-hutcherson-unsplash Se voir le plus possible â Alfred de Musset Se voir le plus possible et sâaimer seulement, Sans ruse et sans dĂ©tours, sans honte ni mensonge, Sans quâun dĂ©sir nous trompe, ou quâun remords nous ronge, Vivre Ă deux et donner son coeur Ă tout moment ; Respecter sa pensĂ©e aussi loin quâon y plonge, Faire de son amour un jour au lieu dâun songe, Et dans cette clartĂ© respirer librement â Ainsi respirait Laure et chantait son amant. Vous dont chaque pas touche Ă la grĂące suprĂȘme, Câest vous, la tĂȘte en fleurs, quâon croirait sans souci, Câest vous qui me disiez quâil faut aimer ainsi. Et câest moi, vieil enfant du doute et du blasphĂšme, Qui vous Ă©coute, et pense, et vous rĂ©ponds ceci Oui, lâon vit autrement, mais câest ainsi quâon aime. Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Quand deux cĆurs en s'aimant ont doucement vieilli â Victor Hugo Quand deux cĆurs en sâaimant ont doucement vieilli â Victor Hugo Quand deux coeurs en sâaimant ont doucement vieilli Oh ! Quel bonheur profond, intime, recueilli ! Amour ! Hymen dâen haut ! Ă pur lien des Ăąmes ! Il garde ses rayons mĂȘme en perdant ses flammes. Ces deux cĆurs quâil a pris jadis nâen font plus quâun. Il fait, des souvenirs de leur passĂ© commun, LâimpossibilitĂ© de vivre lâun sans lâautre. â ChĂ©rie, nâest-ce pas ? Cette vie est la nĂŽtre ! Il a la paix du soir avec lâĂ©clat du jour, Et devient lâamitiĂ© tout en restant lâamour ! Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Le petit prince, la rose et l'amour Le petit prince, la rose et lâamour est un texte inspirĂ© du Petit prince dâAntoine de Saint ExupĂ©ry. Cependant, il nâapparait pas dans le texte original. Câest semble t-il un pastiche qui circule sur le net. Il constitue une trĂšs jolie lecture pour votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque et pourra ĂȘtre lu par plusieurs personnes. credit photo valerie-blanchett Le petit prince, la rose et lâamour â Je tâaime, dit le Petit Prince â Moi aussi je te veux, dit la rose â Ce nâest pas pareilâŠ, rĂ©pondit le Petit Prince. Vouloir, câest prendre possession de quelque chose, de quelquâun. Câest chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels dâaffection, de compagnie⊠Vouloir, câest chercher Ă faire nĂŽtre ce qui ne nous appartient pas, câest sâapproprier ou dĂ©sirer quelque chose pour nous combler, parce quâĂ un moment donnĂ©, quelque chose nous manque. Aimer, câest dĂ©sirer le meilleur pour lâautre, mĂȘme sâil a des aspirations diffĂ©rentes des nĂŽtres. Aimer, câest permettre Ă lâautre dâĂȘtre heureux, mĂȘme si son chemin est diffĂ©rent du mien. Câest un sentiment dĂ©sintĂ©ressĂ© qui naĂźt dâun don de soi, câest se donner entiĂšrement Ă partir de notre cĆur. Quand on aime, on donne sans rien demander en Ă©change, pour le simple et pur plaisir de donner. Mais il est aussi certain que ce don, ce don de soi, complĂštement dĂ©sintĂ©ressĂ©, ne se fait que quand on connaĂźt. Nous ne pouvons aimer que ce que nous connaissons, parce quâaimer veut dire se jeter dans le vide, faire confiance Ă la vie et Ă lâĂąme. LâĂąme ne sâachĂšte, ni se vend. Et connaĂźtre, câest justement tout savoir de toi, de tes joies, de ta paix, mais aussi de tes contrariĂ©tĂ©s, de tes luttes, de tes erreurs. Parce que lâamour transcende les disputes, la lutte et les erreurs, lâamour, ce nâest pas uniquement pour les moments de joie. Aimer, câest la confiance absolue que, quoi quâil se passe, tu seras toujours lĂ . Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession Ă©goĂŻste, mais juste ĂȘtre lĂ , en compagnie silencieuse. Aimer, câest savoir que le temps nây changera rien, ni les tempĂȘtes, ni mes hivers. Aimer, câest donner Ă lâautre une place dans mon cĆur pour quâil y reste comme un pĂšre, une mĂšre, un fils, un ami, et savoir que dans son cĆur Ă lui, il y a une place pour moi. Donner de lâamour ne vide pas lâamour, au contraire, il lâaugmente. La maniĂšre de donner autant dâamour, câest dâouvrir son cĆur et de se laisser aimer. â Jâai compris, dit la rose â Ne cherche pas Ă comprendre lâamour, vis-le, dit le Petit Prince. Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour ! Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Lâamour â Martin Gray Lâamour â Martin Gray est un texte trĂšs souvent lu durant les cĂ©rĂ©monie de mariage. Cet Ă©crivain auteur de au nom de tous les miens » a Ă©crit de nombreux ouvrages. Vous pourrez puiser dans Le livre de la vie ou le nouveau livre de belles rĂ©flexions sur lâamour, le couple et le mariage. Lâamour â Martin Gray Lâamour nâest jamais contrainte, il est Joie, LibertĂ©, Force . Câest lâamour qui tue lâangoisse, lĂ oĂč lâamour manque naissent lâangoisse et lâennui ! Lâamour est emportement ! Lâamour est enthousiasme! Lâamour est risque ! Nâaiment pas et ne sont pas aimĂ©s ceux qui veulent Ă©pargner, Ă©conomiser leurs sentiments. Lâamour est gĂ©nĂ©rositĂ© ! Lâamour est prodigalitĂ© ! Lâamour est Ă©change! Qui donne beaucoup reçoit beaucoup car, en fin de compte, nous possĂ©dons ce que nous donnons ! Aimer nâest pas mutiler lâautre, le dominer, mais lâaccompagner dans sa course, lâaider, Aimer câest en mĂȘme temps partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes. Lâamour câest rĂ©ussir Ă donner Ă lâautre confiance en lui. Il commence lorsquâon prĂ©fĂšre lâautre Ă soi-mĂȘme, Ătre joyeux du bonheur quâil trouve. Câest vouloir que lâautre sâĂ©panouisse, vive dâabord fidĂšle Ă lui-mĂȘme. Lâamour câest savoir accepter lâautre tel quâil est. Lâaimer dans sa totalitĂ© pour ce quâil est, laideur et beautĂ©, dĂ©fauts et qualitĂ©s. VoilĂ les conditions de lâamour. Car lâamour est une vertu dâindulgence, de pardon et de respect de lâautre. Lâamour nâest pas seulement un miracle, nĂ© dâune rencontre. Il est jour aprĂšs jour ce que lâon veut quâil soit. Lâamour nâest pas un acquis; Il se construit chaque jour pour permettre le bonheur de lâautre, le bonheur des autres. Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Et demain mon amour - Chakib Hammada Et demain mon amour â Chakib Hammada Et demain mon amour, et demain et toujours Nos yeux confondus Se conteront mille refrains Et nous nous rirons des noirs chemins OĂč lâangoisse, mĂšre de tous les vices Conjugue la peine Et les amours qui se dĂ©font Et nous vivrons, mon amour, et nous vivrons Dans toute sa plĂ©nitude La vie, notre vie Confondus comme un Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Nous dormirons ensemble â Louis Aragon Nous dormirons ensemble â Louis Aragon 1897-1982 Ă©crit en 1963 Le Fou dâElsa dont est extrait ce texte connu sous le titre Vers Ă danser. Nous dormirons ensemble â Louis Aragon Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans lâenfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent CâĂ©tait hier que je tâai dit Nous dormirons ensemble CâĂ©tait hier et câest demain Je nâai plus que toi de chemin Jâai mis mon cĆur entre tes mains Avec le tien comme il va lâamble Tout ce quâil a de temps humain Nous dormirons ensemble Mon amour ce qui fut sera Le ciel est sur nous comme un drap Jâai refermĂ© sur toi mes bras Et tant je tâaime que jâen tremble Aussi longtemps que tu voudras Nous dormirons ensemble Les amoureux du XXe siĂšcle Aragon et Elsa Triolet Elsa Triolet ânĂ©e Kagan dâune famille russe- fut la muse pour la vie de Louis Aragon. Ils se rencontrent le 6 novembre 1928 Ă la brasserie parisienne La Coupole dans le quartier des surrĂ©alistes Ă Montparnasse. Leurs destins vont se lier pendant plus de 40 ans tant dans un amour fusionnel quâun engagement littĂ©raire, artistique ou politique. La mort dâElsa le 16 juin 1970 les sĂ©pare. Elsa nâest pas un mythe mais un ĂȘtre de chair et dâesprit, lâessentiel de ma vie, ma vie enfin. Louis Aragon Pourquoi inclure ce poĂšme Ă votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque ? Ăcrit tel une dĂ©claration dâamour et une confidence, la valeur universelle de ce texte parle Ă chacun dâentre nousâŠOn observe la forme simple et fixe sans ponctuation du poĂšme qui ressemble Ă une chanson dâamour. Il a mĂȘme Ă©tĂ© mis en musique par Jean Ferrat. Surtout, il Ă©voque lâĂ©vidence et la limpiditĂ© dâun amour inaltĂ©rable malgrĂ© la fuite du temps. Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Jâai toujours ton cĆur avec moi - E. E. Cummings Jâai toujours ton cĆur avec moi â E. E. Cummings Ă©crit ce texte en 1952 en cadeau Ă sa troisiĂšme Ă©pouse, le mannequin Marion Morehouse sa compagne pendant les 30 derniĂšres annĂ©es de sa vie. Jâai toujours ton cĆur avec moi â E. E. Cummings jâai toujours ton cĆur avec moije le garde dans mon cĆursans lui jamais je ne suislĂ oĂč je vais tu vas,ma chĂšre; et tout ce que je fais par moi-mĂȘme est ton fait,ma chĂ©rie âŠâŠâŠ. âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. je ne crains pas le destincar tu es Ă jamais le mien, ma douceje ne veux pas dâautre mondecar ma magnifique tu es mon monde, en vrai et tu es ce que la lune a toujours voulu dire et tout ce que le soleil chantera câest toi câest le secret profond que nul ne connaĂźt câest la racine de la racine le bourgeon du bourgeon et le ciel du ciel dâun arbre appelĂ© vie;qui croĂźt plus haut que lâĂąme ne saurait lâespĂ©rer ou lâesprit le cacher et câest la merveille qui maintient les Ă©toiles Ă©parses je garde ton cĆurje lâai dans mon cĆur Portrait du poĂšte Mieux connu sous le diminutif de E. E. Cummings, Edward Estlin Cummings, 1894-1962, est un poĂšte, Ă©crivain et peintre amĂ©ricain. Historiquement, ce poĂšme a peu dâimportance dans lâĆuvre gigantesque de plus de neuf cents poĂšmes, quelques essais, nouvelles et piĂšces â sans compter les innombrables peintures, dessins et esquisses. La ponctuation, expĂ©rience Ă©rotique dans les poĂšmes dâE. E. Cummings Avant que les tĂ©lĂ©phones portables ne deviennent lâexcuse gĂ©nĂ©rale du non respect de la grammaire et de la ponctuation, E. E. Cummings a largement ouvert la voie avec fantaisie. PrĂ©curseur de lâĂšre du texte numĂ©rique, il Ă©crit avec une syntaxe et une ponctuation trĂšs expĂ©rimentales. Il fait un pied de nez aux linguistes et Ă toutes leurs rĂšgles. Bien que diplĂŽmĂ© de Harvard, cet original rebelle souhaite exploser les frontiĂšres de notre imaginaire. Il utilise une machine Ă Ă©crire et contrĂŽle lâespacement et la forme exacte de chaque ligne afin de rendre lâaspect visuel du poĂšme aussi important que ses rythmes musicaux. En tant que peintre, Cummings utilise la typographie pour peindre une image » avec une puissance suggestive symbolique. Il fait usage de la ponctuation comme code principal de lâĂ©motion absence de points, dâespaces entre la ponctuation et les parenthĂšses, et de majuscules. Ce ne sont pas des fautes de frappe, Cummings le fait dĂ©libĂ©rĂ©ment pour avoir un certain dĂ©bit dans son poĂšme, et donc relier ses idĂ©es entre elles. On sâen rend compte dĂšs quâon le dĂ©clame Ă voix haute. La tempĂȘte et le vent semblent avoir Ă©parpillĂ© la ponctuation. Les mots se suivent ou se sĂ©parent soudainement. GrĂące Ă lâabsence de majuscule, les lettres se rĂ©pandent comme un liquide dâune ligne Ă lâautre. Ce qui ressemble Ă un mince filet de lettres devient une image imprimĂ©e. PopularisĂ© par le film in her Shoes », jâai toujours ton cĆur avec moi â E. E. Cummings est ainsi devenu le texte fĂ©tiche des cĂ©rĂ©monies de mariages amĂ©ricaines. Pourquoi choisir ce texte pour votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque de mariage ? Ce poĂšme est comme une brise de printemps. Surtout, il parle dâun amour profond, intime et absolu. Son style naturel impose un certain lyrisme et une musicalitĂ© lorsquâil est lu Ă voix haute. En plus, il a le mĂ©rite dâĂȘtre facile Ă comprendre et Ă dire par des personnes de tous Ăąges. Alors, respirez profondĂ©ment et plongez⊠Lu pendant votre cĂ©rĂ©monie, il vous donnera des papillons dans le ventre ! Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Je suis perdu, vois-tu - Alfred de Musset Je suis perdu, vois-tu â Alfred de Musset Ă©crit son amour exaltĂ© dans une lettre Ă George Sand le 1er septembre 1834 photo extraite du film Les enfants du siĂšcle de Diane Kurys Je suis perdu, vois-tu â Alfred de Musset Je suis perdu, vois-tu, je suis noyĂ©, inondĂ© dâamour. Je ne sais plus si je vis, si je mange, si je respire, si je parle. Je sais que je tâaime. Ce texte incarne lâexaltation de lâamour romantique En 1833, Alfred de Musset rencontre George Sand au cours dâun dĂźner. Câest un coup de foudre immĂ©diat et le dĂ©but dâune relation passionnelle, et tumultueuse. Ces deux gĂ©nies littĂ©raires du XIXĂšme siĂšcle, habiles Ă calligraphier leurs moindres Ă©motions et sensations, sâenflamment. Leur amour est sulfureux et ils dĂ©couvrent les affres de la passion, de ruptures orageuses en intenses retrouvailles. Leur histoire dura 2 ans et offre la plus belle collection de lettres dâamour jamais Ă©crites. Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - Le bonheur est tout petit Le bonheur est tout petit est trĂšs souvent attribuĂ© Ă tort au poĂšte belge Maurice CarĂȘme. Voici un texte qui aura un effet bonbon » dans la bouche dâun enfant en conclusion de votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque de mariage ou un baptĂȘme laĂŻque. Le bonheur est tout petit Le bonheur, câest tout petit, Si petit que parfois on ne le voit pas, Alors on cherche, on cherche partout. Il est lĂ , dans lâarbre qui chante dans le vent, Lâoiseau le crie dans le ciel, La riviĂšre le murmure, Le ruisseau le chuchote, Le soleil, la goutte de pluie le disent. Tu peux le voir lĂ , dans le regard de lâenfant, Le pain que lâon rompt et que lâon partage, La main que lâon tend. Le bonheur, câest tout petit, Si petit que parfois on ne le voit pas, Et on le cherche dans le bĂ©ton, lâacier, La fortune, Mais le bonheur nây est pas, Ni dans lâaisance ni dans le confort. On veut se le construire mais il est lĂ , Ă cĂŽtĂ© de nous, et on passe sans le voir, Car le bonheur est tout petit. Il ne se cache pas, Câest lĂ son secret. Il est lĂ , prĂšs de nous. AprĂšs une enquĂȘte minutieuse, je vous rĂ©vĂšle que le bonheur est tout petit nâa pas Ă©tĂ© Ă©crit par Maurice CarĂȘme Suite Ă mes recherches infructueuses dans les recueils de poĂ©sie de Maurice CarĂȘme, je me suis rĂ©solue Ă simplement contacter la Fondation des amies de Maurice CarĂȘme. Leur prĂ©sidente Jeannine Burny mâa aimablement rĂ©pondu par un dĂ©menti formel. Personnellement, jâadore ce texte â surtout quand il est lu par vos enfants ou neveux et niĂšces â Il est dâune simplicitĂ© dĂ©concertante, certes ce nâest pas de la grande poĂ©sie littĂ©raire mais il fleure bon les grimoires dâĂ©cole et le sucre dâorge avec toute une nostalgie Ă©vocatrice. Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour Texte cĂ©rĂ©monie laĂŻque - LâĂ©ternelle chanson â Rosemonde GĂ©rard Les vers de LâĂ©ternelle chanson â Rosemonde GĂ©rard sont depuis plus dâun siĂšcle gravĂ©s sur les mĂ©dailles et autres bijoux que sâoffrent les amoureux. Voici le texte intĂ©gral du poĂšme quâelle dĂ©dia Ă son mari. On lâappelle aussi le dernier rendez-vous. lâĂ©ternelle chanson ou le dernier rendez-vous Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui sâensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos cĆurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc dâautrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis jâai pu dire Je tâaime ! » Alors avec grand soin nous le recompterons Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, dâune caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc dâautrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je tâaime davantage, Aujourdâhui plus quâhier et bien moins que demain, Quâimporteront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave et serein. Songe que tous les jours les souvenirs sâentassent, Mes souvenirs Ă moi seront aussi les tiens Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent dâautres liens. Câest vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par lâĂąge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car vois-tu chaque jour je tâaime davantage, Aujourdâhui plus quâhier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve Je veux tout conserver dans le fond de mon cĆur, Retenir, sâil se peut, lâimpression trop brĂšve Pour la resavourer plus tard avec lenteur. Jâenfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors dâune richesse rare Jâaurai gardĂ© tout lâor de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui sâachĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve Jâaurai tout conservĂ© dans le fond de mon cĆur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui sâensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Les origines de ce texte Câest en 1907 que le joailler lyonnais Alphonse Augis eut la brillante idĂ©e de graver dans lâor la derniĂšre partie du vers et de le graver au dos dâune mĂ©daille dâamour sous la forme abrĂ©gĂ©e â+ quâhier, â que demain. Depuis, des millions de bijoux ont Ă©tĂ© gravĂ©s et portĂ©s. Rosemonde GĂ©rard Ă©tait une poĂ©tesse de talent qui sâest totalement dĂ©vouĂ©e Ă lâart et la gloire de son mari, Edmond Rostand. On chuchote mĂȘme quâelle aurait suggĂ©rĂ© la trame du Cyrano de Bergerac ! Sa poĂ©sie enchanta toute son Ă©poque et ses vers firent souvent lâobjet dâadaptations musicales populaires, notamment par Emmanuel Chabrier. Votre cĂ©rĂ©monie laĂŻque mĂ©rite dâĂȘtre aussi magique que votre histoire dâAmour !
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poÚme de rosemonde gérard à son mari edmond rostand