Larencontre avec Jacques Abtey a eu lieu à la villa Beau Chêne au Vésinet. Par reconnaissance envers la France, elle accepte spontanément d'être envoyée en mission. C'est donc en faisant l'artiste ou l'infirmière auprès de la Croix Rouge que Joséphine Baker va œuvrer en tant qu'agent de renseignement, alors que Jacques Abtey devient officiellement Jacques

de en it fr es Version en ligne "Mystères à la Villa Beau-Chêne" - enquête immersive Mystère à la Villa Beau-Chêne » Un crime a été commis à la Villa Beau-Chêne. Venez aider la police à trouver le coupable. Muni de votre carnet d’enquête,seul, en famille ou entre amis, il vous faudra compter sur votre perspicacité pour déjouer les pièges, résoudre les énigmes et trouver les indices pour résoudre cette enquête grandeur nature au sein du Parc de cette illustre villa. A propos du lieu
JacquesAbtey relatant sa rencontre avec Joséphine Baker à la villa « Le Beau-Chêne » du Vésinet [2]. En septembre 1939 , Daniel Marouani, frère de l'agent de Joséphine Baker, la présente au capitaine Jacques Abtey, alors officier du Deuxième Bureau , le service de renseignement de l' Armée française .
Publié le samedi 12 juin 2021 à 08h42 Alors que la panthéonisation de Joséphine Baker semble se confirmer, notamment en raison de son engagement auprès de la Résistance puis de l'Armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. Retraçons le parcours d'agent secret de la star des années 30, ainsi que celui de six autres femmes à la même époque. Chevalière de la légion d'honneur, Croix de guerre, Médaille de la Résistance, ce sont trois des décorations remises à Joséphine Baker, célèbre artiste de music-hall du début du XXe siècle, femme engagée en faveur de la tolérance et contre le racisme, et dés le 30 novembre prochain, sans doute panthéonisée. L'hypothèse de son entrée au Panthéon se posait depuis plusieurs mois, à l'initiative de l'essayiste Laurent Kupferman. La consultation du site internet du Service Historique de la Défense, permet de se rendre compte que Joséphine Baker faisait partie de ces femmes aux parcours extraordinaires, pilotes, agents secrets, résistantes, dont les exploits ont été salués par l'armée française. Rappelons donc le parcours durant la Deuxième Guerre mondiale de Joséphine Baker, Anne-Marie Imbrecq, Maryse Hilsz, Claire Roman, Maryse Bastié, Suzanne Jannin et Suzanne Melk. Aussi glorieuses dans les tourments de la guerre que Charles Péguy, Alain Fournier, Romain Gary, Antoine de Saint-Exupéry, par exemple. Joséphine Baker, officier de propagandeJoséphine Baker, alors qu'elle était célèbre pour ses spectacles de music-hall, a été recrutée comme agent du contre-espionnage. Dès septembre 39, l'artiste, américaine de naissance mais terriblement attachée à la France, rencontre le chef du contre-espionnage militaire Jacques Abtey. Il était chargé de recruter les "Honorables Correspondants", c'est-à-dire des personnalités dignes de confiance susceptibles de circuler sans éveiller les soupçons, sous couvert de leurs activités officielles, et de recueillir des renseignements sur l'ennemi. La rencontre avec Jacques Abtey a eu lieu à la villa Beau Chêne au Vésinet. Par reconnaissance envers la France, elle accepte spontanément d'être envoyée en mission. C'est donc en faisant l'artiste ou l'infirmière auprès de la Croix Rouge que Joséphine Baker va œuvrer en tant qu'agent de renseignement, alors que Jacques Abtey devient officiellement Jacques Hebert, se procurant ainsi une fausse identité d'"artiste" qui "accompagne Madame Joséphine Baker". Les renseignements qu'ils voulaient transporter étaient transcrits en langage chiffré et à l'encre invisible sur les partitions musicales de la star. Quand elle passe une frontière et rencontre des douaniers, on ne lui demande pas ses papiers, mais plutôt des autographes. De même dans les réceptions officielles dans les ambassades, on la regarde avec admiration plutôt qu'avec suspicion. Sa visibilité extraordinaire sert donc de couverture à des activités secrètes pour aider à combattre l'occupation allemande. Maryse Bastié et ses 16 décorationsJoséphine Baker a été intégrée au grade de sous-lieutenant dans l'armée de l'air. C'est également dans les rangs de cette armée que l'on trouve plusieurs autres femmes, souvent en raison de leur qualité de pilotes. Maryse Bastié est la première femme promue commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire en 1947, et première femme à réaliser la traversée de l'Atlantique Sud en 12 heures 5 minutes, en 1936. En 1918, Maryse Bombec, épouse d'un lieutenant aviateur, Louis Bastié, se passionne à son tour pour le pilotage, obtient un brevet et cumule les records. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s’engage dans la Croix Rouge et entre dans les services de renseignements alliés. On lit dans les archives qu'elle a pris part aux combats dans l'Oise en juin 40, et a participé à l'évacuation des blessés après la bataille de Persan-Beaumont. Elle fut la première femme de la Croix Rouge Française à pouvoir intervenir dans le camp de prisonniers ouverts par l'armée allemande, le Frontstalag III à Romainville. C'est dans le cadre de ses fonctions qu'elle accepta de faire passer des documents secrets sur les équipements allemands à Londres. Elle a été arrêtée puis a continué à œuvrer dans la résistance au sein de réseau Darius. En 1944, elle s’engage comme pilote militaire et milite pour le développement de l'espéranto. Le 6 juillet 1952, elle est victime d’un accident aérien lors de l’essai d’un avion prototype. Elle a été honorée ou décorée de divers ordres, médailles et autres, 16 fois. Anne-Marie Imbrecq, fondatrice d'un service médico-social Née à Paris le 18 juin 1911, Anne-Marie Imbrecq est fondatrice du service médico-social de l'armée de l’Air en Afrique du Nord. Dès le début des années trente, cette fille d'avocat est volontaire dans la Croix Rouge, titulaire d'un brevet de pilote de tourisme, d'un permis de transport public et d'un brevet de parachutiste. Quand la guerre éclate, c'est assez naturel pour elle de s'engager auprès des services sanitaires de l'Armée de l'air. Elle s’engage ensuite dans le Corps franc d’Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale en tant qu'infirmière et ambulancière. Après la Libération, elle est appelée à faire partie du Premier corps de pilotes militaires féminins. L'idée d'un tel groupe fait sa réapparition en octobre 1944, et il rassemble les aviatrices ayant déjà coopéré avec l'armée. Une formation était dispensée à Châteauroux. L'expérience a été abandonnée deux ans plus tard. Les pilotes intégrées dans ce corps furent Maryse Bastié, Élisabeth Boselli, Élisabeth Lion et Anne-Marie Imbrecq, toutes s'étant inscrites dans l'histoire de l'aviation au féminin. Marie-Antoinette dite Maryse Hilsz, des records au service de la RésistanceEn 1922, Maryse Hilsz, modiste dans un premier temps, passionnée d'aviation, devient parachutiste. Elle passe son brevet de pilote en 1929 et enchaîne les meetings, rallyes et raids où elle décroche plusieurs records. À son actif, la liaison Paris-Saïgon toute seule à bord d'un petit avion biplace de tourisme entre le 12 novembre et le 5 décembre 1931. En 1932, elle est décorée de la légion d'Honneur pour avoir battu le record du monde d'altitude féminin à 9 791 mètres. Une multitude d'autres records suivront. Dès le début de la guerre, elle est sollicitée, comme Claire Roman, pour convoyer des avions sur le front. En 1941, on la retrouve dans la Résistance. En 1944, dans le corps de pilotes militaires féminins, elle est nommée sous-lieutenant et affectée au Groupe de liaisons aériennes ministérielles GLAM. Elle décède en service aérien commandé, le 30 janvier 1946, lors d’une liaison Villacoublay-Marignane. Claire Roman, saluée pour son héroïsmeJeune femme très instruite et voyageuse, Claire Roman réussit d'abord un diplôme d'infirmière, s'engage auprès de la Croix Rouge au Maroc, avant de passer son brevet de pilote en 1932. Elle participe à des exhibitions aériennes et décroche plusieurs records. Dès la déclaration de guerre en 1939, comme Maryse Hilsz, elle se met à la disposition des autorités militaires pour convoyer des avions de tourismes réquisitionnés. Capturée par les Allemands, elle s’évade. Dans son dossier conservé au Service Historique de la Défense, on lit que la Croix de guerre lui a été attribuée en juin 1940, et que "Claire Roman s'élève au niveau que peu d'hommes atteignent"__, saluée pour sa discipline et son courage, et son héroïsme. Elle est victime d’un accident aérien le 4 août 1941. Extraits du dossier de Claire Roman consultable sur le site du Service Historique de la Défense Suzanne Jannin, dentiste au cœur de la RésistanceSuzanne Jannin s’engage dans les FFI en 1943, puis sert dans les forces armées en Extrême-Orient en qualité de dentiste de 1951 à 1953. Dans son réseau de résistants dans la Meuse, on l'appelle Michèle. "Elle a été un de nos meilleurs guides pour passer les parachutistes alliés de la Lorraine vers la Suisse" lit-on dans un témoignage archivé au Service Historique de la Défense. Elle a, par exemple, profité de ses activités en tant que chirurgienne dentiste pour transmettre des renseignements, des armes et des munitions au maquis, fabriquer des tampons officiels du Reich. La veille de la Libération, Michèle apprend qu'un noyau de résistants a été découvert dans la région et doit s'enfuir. Elle est devenue par la suite marraine du 150e régiment d'infanterie en octobre 1944, puis s'est engagée dans l’armée de l’Air en tant que dentiste. Elle prend part aux opérations d’Indochine en qualité de pilote dans une unité combattante. Suzanne Melk, organisatrice de réseau résistantNée à Vesoul en 1908, Suzanne Melk a été à la fois une pianiste virtuose et aviatrice. Sans compter son parcours dans la résistance au sein du Réseau Béarn après son engagement dans la France Libre en juillet 1943. Elle a notamment organisé une partie du réseau des Vosges, lit-on dans son dossier, a franchi en 1944 neuf fois la frontière pour prendre contact avec des agents de renseignement français restés en territoire ennemi, et ramener des documents précieux. Elle a été décorée de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance et est devenue pilote militaire après-guerre. Elle est détentrice de plusieurs records. Partie aux États-Unis en 1947, elle tombe gravement malade et décède le 4 février 1951, à Durham en Caroline du Nord. ALLER PLUS LOIN sur FRANCE INTERElle a tellement aimé la France, tellement remercié Dieu de lui avoir accordé la nationalité française qu’elle a toujours tâché d’honorer son pays d’adoption. ECOUTER Le Grand Atelier fantôme de Joséphine Baker Entre ici, Joséphine Baker avec ton amoureux cortège de plumes et de bananes et d’enfants adoptés et de combats contre le racisme et de courage. Car Joséphine fit partie de ce "désordre de courage" comme le disait André Malraux devant le cercueil de Jean Moulin, évoquant la résistance. ECOUTER Entre ici Joséphine ! la chronique de François Morel Une pétition, sous le titre "Osez Joséphine", demande l'entrée au Panthéon de Joséphine Baker, artiste, militante, et résistante. C'est une initiative de l'essayiste Laurent Kupferman, qui y voit un symbole d'unité nationale et d'universalisme à la française. LIRE "Osez Joséphine", la pétition qui plaide pour l'entrée de Joséphine Baker au Panthéon A voir sur Arte, un documentaire passionnant et très émouvant sur le parcours de cette femme libre qui conquit la France des années 1920. Et sur ses relations tourmentées avec son pays natal, les États-Unis. Joséphine avait deux amours, son pays et Paris, mais le premier fut bien ingrat avec elle... ECOUTER Joséphine Baker première icône noire En 1939, recevant dans sa villa du Vésinet le capitaine Abtey avec qui elle allait faire équipe dans les services secrets, elle avait dit C’est la France qui m'a faite ce que je suis. Je suis prête, capitaine, à lui donner ma vie. » ECOUTER La panthéonisation de Joséphine Baker dans le Vif de l'histoire Beaucoup d’observateurs ont souligné que c’était la première femme noire » à entrer au Panthéon. Mais avant d’être une femme noire, Joséphine Baker était d’abord une femme libre, une Française libre. ECOUTER La panthéonisation de Joséphine Baker dans l'émission En toute subjectivité Catel et Bocquet, les auteurs des biographies BD remarquables d’Olympe de Gouges et de Kiki de Montparnasse signent un bel hommage à une grande artiste et à la femme libre. LIRE Joséphine Baker, au-delà du cliché Vous trouvez cet article intéressant ? Faites-le savoir et partagez-le.
Pourle moment couleurs villa à le plus beau chantier, propre, rapide. Bon courage pour toutes les démarches !! 1 1. Citer. Photolover . Messages : Env. 200 De : Le Haillan (33) Ancienneté : + de 8 ans Voir la fiche Tagada_fc Auteur du sujet. Le 15/01/2015 à 09h36 Membre super utile Env. 4000 message Gujan-mestras (33) @uhlane : Merci, oui on est content de
Voici la suite de mes croquis new-yorkais Après le Vésinet, c’est à New York que José-Louis et moi avons suivi Joséphine! Voici quelques croquis que j’ai réalisé durant la dizaine de jours que nous y avons passé Sur les traces de Joséphine Baker, nous nous sommes rendus avec José-Louis Bocquet à la villa Beau-Chêne au Vésinet, accompagnés de Jean-Claude Bouillon-Baker, l’un des enfants de Joséphine, de Céline Du Chéné, journaliste à France Culture, et de ma stagiaire Christelle Pourrot. Joséphine Baker a vécu plusieurs années au Vésinet dans cette villa entourée d’un grand parc, où elle avait installé ses nombreux animaux de compagnie. Sur place, nous avons beaucoup appris sur le lieu mais également sur la vie de Joséphine grâce à Philippe Baudry, le propriétaire actuel, à Henri Lanthonie, ancien notaire de Joséphine, ainsi qu’aux membres de la société d’histoire du Vésinet. Photo devant la grille du Beau Chêne, avec Jean-Claude Bouillon-Baker et José-Louis Bocquet Quelques extraits de mon Moleskine Ibis Le Vésinet. 3 500 000 €. Exclusivité - Le Vésinet, magnifique demeure Napoléon III, 11 pièces, 7 chambres sur 2.328 m2 de terrain. Cette élégante propriété rénovée de 430 m2 habitables en pierres et briques roses, aux allures de petit château, a été construit au 19e siècle par un joaillier de la Place Vendôme.

Mis à jour le samedi 3 juillet 2021 à 10h42 Publié le vendredi 2 juillet 2021 à 12h55 Le président de la République a annoncé l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon le 30 novembre prochain. Le chef de l’État a retenu de l'artiste franco-américaine les valeurs universalistes et le combat contre le racisme Joséphine Baker entrera donc au Panthéon le 30 novembre prochain, première femme noire, première artiste de scène, elle reposera dans le prestigieux cénacle aux cotés des les "Grands hommes" de l’histoire de France. Emmanuel Macron a accepté cette panthéonisation après avoir rencontré, le 21 juillet dernier à l'Elysée, raconté le Parisien, certains de ceux qui portent cette proposition, mise sur la table à l'initiative de l'essayiste Laurent Kupferman, reprenant une idée lancée en 2013 par le philosophe Régis Debray et soutenue notamment par sa famille, et par la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme dont elle a été membre très tôt, et par de nombreuses personnalités à l'image de Stéphane Bern. En juillet, dans une interview au magazine Elle, Emmanuel Macron rendait hommage à un certain nombre de femmes qui l'ont inspiré, parmi lesquelles figure Joséphine Baker. Dans la version vidéo de l'entretien que le président de la République accorde à Elle, il ne parle pas de son éventuelle panthéonisation mais il parle de Joséphine Baker comme d'une femme qui a eu "tous les courages et toutes les audaces". Pour lui, "elle est assez synthétique de ce qu'est d'être française, elle qui était américaine". Il rappelle qu'elle a été résistante, salue "son combat pour l'universalisme, une forme de générosité, une liberté absolue", et conclut-il "je trouve qu'elle est impressionnante de modernité et assez inspirante". Joséphine Baker est née le 3 juin 1906 à Saint-Louis dans le Missouri, USA, d’un père d'origine espagnole et d’une mère afro-indienne. Arrivée en France en tant que jeune artiste de music-hall, elle va happer l'attention du public par son agilité et sa vigueur sur scène. À partir de 1925, elle danse, chante, se produit pour la Revue Nègre présentée au théâtre des Champs-Elysées. C'est par les productions de la Revue Nègre que le jazz des années 20 va se répandre en France, et que Joséphine Baker va devenir une star. C'est dans le cadre de ces spectacles qu'elle arbore cette célèbre ceinture de bananes qui pourrait faire croire qu'elle acquiesce à toute forme de domination ou colonialisme. Les choses sont bien plus subtiles, et c'est surtout dans la lutte contre le racisme qu'elle va vite s'illustrer. Le choix de la nationalité françaiseSi elle est née aux États-Unis et a toujours fréquenté son pays d'origine, Joséphine Baker a fait le choix de la nationalité française, et a souvent chanté son amour pour son pays d'adoption. Petite fille américaine issue d'une famille pauvre, elle rêve de se produire sur scène. Remarquée à Broadway, elle arrive en France pour une proposition de spectacle alors qu'elle a 19 ans. Elle a déjà été mariée deux fois, à 13 et 15 ans, et rencontre à Paris son impresario, Pepito Abatino, qui va devenir le grand amour de sa vie. Après la mort de celui-ci, elle se marie le 30 novembre 1937, à 31 ans, avec l'homme d'affaires Jean Lion à Crèvecœur-le-Grand. Le mariage ne dure qu'un an et demi, mais le choix de la France perdurera. "J'ai fait le choix de la nationalité française, car ici je me sens libre et heureuse de vivre et, au moment où l’on trouve le bonheur absolu et complet, on peut dire avec conviction ceci est mon pays". 1939 Recrutée comme honorable correspondant En 1939, alors que la France est en guerre, Joséphine Baker est approchée par le chef du 2e bureau du service du contre-espionnage français. La rencontre avec Jacques Abtey a eu lieu à la villa Beau Chêne au Vésinet, et c'est sa notoriété, car elle est déjà une star, qui va intéresser Abtey. Joséphine Baker va sans réserve se mettre à sa disposition, puisqu'elle lui répond "C'est la France qui m'a fait ce que je suis, je lui garderai une reconnaissance éternelle. La France est douce, il fait bon y vivre pour nous autres gens de couleur, parce qu'il n'y existe pas de préjugés racistes. Ne suis-je pas devenue l'enfant chérie des Parisiens ? Ils m'ont tout donné, en particulier leur cœur. Je leur ai donné le mien. Je suis prête, capitaine, à leur donner aujourd'hui ma vie. Vous pouvez disposer de moi comme vous l'entendez." Au Service Historique de la Défense, le chercheur historien Géraud Létang explique qu'Abtey et Joséphine Baker ont servi "d'intermédiaires" dans une chaine de renseignement. La position de Joséphine Baker, sa vie mondaine, ont servi de "couverture à des activités clandestines". Il y a deux dossiers concernant l'artiste au Service Historique de la Défense, celui de la clandestinité, et celui de ces activités reconnues par l'armée, qui viendront un peu plus tard. Joséphine Baker a été une couverture pour Abtey, qui devient officiellement Jacques Hebert ,"artiste" qui "accompagne Madame Joséphine Baker". Joséphine Baker va donc faire coïncider ses rendez-vous artistiques et mondains avec les nécessités de service d'Abtey et des réseaux de résistants qui ont besoin de "passeurs d'informations". Les renseignements que le couple devait transporter étaient transcrits en langage chiffré et à l'encre sympathique sur les partitions musicales de la star. Les faits ont été racontés par Jacques Abtey qui publiera en 1948 "La guerre secrète de Joséphine Baker". 1940 Au château, cache armes et résistantsJoséphine Baker avait pris l'habitude de séjourner dans une superbe propriété en Dordogne, le château des Milandes, à partir de 1938 elle l'achètera plus tard. Vaste demeure du XVe siècle, bordée de 300 hectares de jardins et bosquets, ce château va devenir un lieu de refuge pour les résistants et de cache pour leurs armes . "Lorsque notre famille a acheté le château en 2002, des femmes d'anciens résistants sont venus me voir pour me dire qu'ils cachaient leurs armes ici", explique Angélique Delabarre de Saint-Exupéry, qui dirige désormais le château et rassemble tous documents possibles sur la vie de l'artiste. Au fil des années de guerre et d'occupation, le château a donc été sous la gouverne de Joséphine Baker un point de passage pour les membres des Forces Françaises Libres qui étaient envoyées en Afrique. À la fin de l'année 40, dénoncée, elle réussit à détourner les soupçons des officiers allemands, mais elle quitte les Milandes et est affectée à d'autres missions. Elle part dans le Sud-Est de la France et elle fait croire qu'elle a besoin de chanter à Toulon et à Marseille. "L'objectif réel est d'entrer en contact avec certains personnalités, on l'envoie, même chez Mussolini, dans un grand dîner où on lui demande de repérer les généraux présents" raconte Angélique Delabarre de Saint-Exupéry. Soutien à la résistance et aux soldats depuis le MaghrebEn 1941, Joséphine Baker s'installe à Alger avec le commandant Abtey. De là ils fournissent des informations aux réseaux de résistants et aux hommes et femmes de la France Libre. Alors qu'Abtey est supposé faire passer des documents au Portugal, il n'obtient pas son visa, mais Joséphine oui, c'est donc elle qui remplira sa mission. Quand elle revient au Maghreb, elle tombe malade, et devra rester de très longs mois alitée au Maroc. Malgré tout ses activités d'agent secret se poursuivent, lorsque des personnalités lui rendent visite et quand ce sont des généraux ou des diplomates, il lui arrive de leur faire "passer des messages" de la part d'Abtey. "C'est une période moins active probablement, mais globalement Joséphine Baker a joué un rôle de facilitatrice, qu'elle a endossé sans réserve et avec constance" estime Géraud Létang. "Mais dès le débarquement des forces alliées en Afrique du Nord, elle va jouer un rôle d'ambassadrice, et là c'est à visage découvert qu'elle va œuvrer". Après l'arrivée des troupes britanniques et américaines au Maghreb, Joséphine Baker se produit sur scène et chante pour les soldats. Elle le fait, bénévolement, et en exigeant que les soldats noirs américains soient présents dans la salle en même temps que les blancs dans le public, et non séparément. Le 17 mai 1943, Joséphine Baker se produit devant les soldats américains, avec un orchestre de cuivre de l'armée américaine, à Oran en Algérie En mai 1944, Joséphine Baker s'engage dans l'armée de l'air comme rédactrice de première classe au service social des forces féminines de l'air, mais la hiérarchie et les proches du général de Gaulle, font en sorte qu'elle soit détachée et puisse servir sur une mission plus appropriée à ses talents chanter et galvaniser le moral des troupes des l'Armée de Libération. Au moment où se prépare le débarquement de Provence, et la construction d'un pouvoir qui remplacera celui de Vichy, "Joséphine Baker incarne la culture française, une citoyenne qui ne s'est pas compromise avec l'occupant, elle est franco-américaine, et populaire, son atout c'est qu'elle fédère. Peu de personnalités de l'époque ont tous ces atouts" constate Géraud Létang. Elle est donc propulsée par le staff du général De Gaulle, qui considère qu'elle sera plus utile sur scène que comme rédactrice du service social. Une tournée de propagande est organisée pour l'armée de Libération entre Marrakech et Le Caire en passant par Beyrouth et Damas. C'est-à-dire 3000 kilomètres, des dizaines de concerts, qu'elle finance à ses frais. Les bénéfices vont alimenter les caisses de la résistance en France, et celles de l'armée de Libération. Elle est promue en reconnaissance des services rendus notamment lors de cette tournée, sous-lieutenant des troupes féminines auxiliaires de l'armée de l'air. Joséphine Baker intégrée dans l'armée de l'air Dès 1946 lui sera décernée la médaille de la Résistance. La Croix de guerre et la légion d'honneur viendront en 1957. Le texte du décret rappelle aussi qu'on lui a demandé d'organiser un nouveau service de renseignement et sa collaboration avec la résistance Française. Et poursuit en signalant son intégration dans les Forces Aériennes Françaises libres "Invitée dans les Ambassades et les Consulats lors d'une tournée en Espagne, recueille de précieux renseignements. Dès le débarquement allié en Afrique du Nord, à peine remise d'une longue maladie, s'engage dans les Formations Féminines des - Envoyée au Moyen-Orient, met son talent, son énergie au service des Combattants Français et alliés. Suit le corps Expéditionnaire Français en Italie." Joséphine Baker reçoit la légion d'honneur au Chateau des Milandes Conférence sur le racisme avec la Licra en 1953Après guerre, Joséphine Baker s'engage auprès de la Lica, qui deviendra vite la Licra Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, et donne des conférences contre le racisme partout en Europe. Avec des discours simples, nourris de ses propres expériences et de ses intuitions, forte de sa notoriété et de la sympathie que le public a pour elle, elle délivre sans cesse des messages de tolérance. Le 28 décembre 1953 elle intervient lors d'une réunion publique de la Licra, à Paris, et déclare "Je combats la discrimination raciale, religieuse et sociale n’importe où je la trouve, car je suis profondément contre et je ne puis rester insensible aux malheurs de celui qui ne peut pas se défendre dans ce domaine, même si je la trouve en France. Du reste, je suis navrée d’être obligée de combattre car, à l’époque où nous vivons, de telles situations ne devraient pas exister". 1963 marche de Washington avec Martin Luther KingSon militantisme pour la cause noire et contre le racisme, date d'avant la guerre. Elle publie par exemple, "Mon sang dans tes veines", écrit d'après son idée, par son grand amour et impresario Pepito Abatino, et Félix Achille de la Camara en 1931. L'histoire raconte le geste d'une bonne dans une riche propriété américaine, qui, grâce au don de son sang, sauve le fils du propriétaire. Un autre livre qui s'appelle "Une vie de toutes les couleurs", où elle démontre qu'on peut être tous très différents et vivre en pleine harmonie. Joséphine Baker est connue également pour son engagement en faveur du droit des noirs américains. Elle a d'abord connu la conditions des noirs et des métis américains étant enfant et jeune fille dans le Missouri ou à Broadway. Plus tard, lors de ses visites aux États-Unis, en tant qu'artiste de renommée internationale, elle a enduré la ségrégation infligée aux noirs américains. Son statut de star n'y fait rien, au restaurant on ne la sert pas car elle est noire, dans les palaces on ne lui donne pas de chambre. Lors d'une visite avec son mari français, et blanc, Jo Bouillon, on leur refuse même la location d'une chambre d'hôtel en raison de sa couleur de peau. Artiste très prisée malgré tout, on lui propose de jouer partout, mais elle refuse de se produire devant un public où les noirs sont exclus. Joséphine Baker a fait tout un périple aux États-Unis pour faire constater par huissier tous les faits de discriminations et d'humiliations, et donné des conférences de presse pour les dénoncer. En 1951, l'Association nationale pour l'avancement des personnes de couleur NAACP, avec laquelle elle a milité et dont elle est membre à vie, institue un jour de célébration, le Joséphine Baker Day. Elle soutient le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King et participe, en 1963, à la Marche sur Washington, au cours de laquelle elle prononce un discours. C'est le jour du discours historique "I have a dream". La seule femme à prendre la parole à la tribune était Joséphine Baker hormis les comédiennes et chanteuses qui se sont produites après le discours, elle l'a fait en uniforme français ornée de ses décorations civiles ou militaires. La tolérance mise en pratique avec la tribu arc-en-ciel Joséphine Baker aux Milandes avec les enfants de sa "tribu arc-en-ciel" en 1964 Après avoir été un lieu de résistance, le château des Milandes va devenir un "village monde" ressemblant à l'idéal de fraternité de Joséphine Baker. En accord avec son mari, le compositeur et violoniste, Jo Bouillon, rencontré lors du débarquement avec l'armée à Marseille, Joséphine adopte 12 enfants, 10 garçons et 2 filles Jo ne voulait pas de filles initialement. Petit à petit le domaine, qui emploie 120 personnes, se dote de fermes, d'animaux de toutes sortes, de logements pour les invités de passages, d'attractions ouvertes au public, va accueillir des enfants venus du Japon, de Finlande, de Corée, de Côte d'Ivoire, du Maroc, de la Colombie,d'Israël, d'Algérie, de France et du Vénézuela. Un melting pot tout à fait détonnant pour le village de Castelnaud-la-Chapelle connu pour son célèbre château fort. À Castelnaud-la-Chapelle, en Dordogne, Joséphine Baker a essayé de réaliser son utopie de fraternité "Joséphine Baker, maman particulièrement stricte, ne joue pas les stars avec ses enfants. Elle est certes souvent absente en raison de ses tournées, mais elle tient à ce qu'elle croit être la meilleure éducation pour eux. Elle est très attachée à cette mission et c'est d'abord cet aspect de son personnage qui m'a incitée à prendre soin de sa demeure et de ce qu'elle a légué comme valeurs", raconte Angélique Delabarre de Saint-Exupéry. Certains enfants iront en internat en Suisse, parfois ils seront instruits à la maison, ou bien fréquenteront les établissements de la région, selon les niveaux de scolarité. "Elle tenait à ce qu'un jour chaque enfant puisse connaitre son pays d'origine, et éventuellement ses parents initiaux, et ça c'est très marquant" explique Angélique Delabarre. Lors de l'adoption d'Akio et de Jeannot, elle est à Tokyo en pleine guerre de Corée. Elle fait faire un passeport coréen à Akio et elle rentre à ce moment là à l'aéroport en disant "Regardez, j'ai un Coréen, j'ai un Japonais avec moi, et je suis Américaine". C'est sa façon de dire "on a le même sang, nous sommes tous pareils" ajoute Angélique Delabarre de Saint-Exupéry. Comme le disait Joséphine Baker dans sa chanson "Mon village", son idée était que son domaine des Milandes avec cette "tribu arc-en-ciel" composée d'enfants de toutes origines et religions, soit l'image d'un monde à venir, un monde d'égalité entre les êtres quelles que soient leurs origines, leurs différences, leurs couleurs de peau et leurs religions. ALLER PLUS LOIN sur FRANCE INTERElle a tellement aimé la France, tellement remercié Dieu de lui avoir accordé la nationalité française qu’elle a toujours tâché d’honorer son pays d’adoption. ECOUTER Le Grand Atelier fantôme de Joséphine Baker Entre ici, Joséphine Baker avec ton amoureux cortège de plumes et de bananes et d’enfants adoptés et de combats contre le racisme et de courage. Car Joséphine fit partie de ce "désordre de courage" comme le disait André Malraux devant le cercueil de Jean Moulin, évoquant la résistance. ECOUTER Entre ici Joséphine ! la chronique de François Morel Une pétition, sous le titre "Osez Joséphine", demande l'entrée au Panthéon de Joséphine Baker, artiste, militante, et résistante. C'est une initiative de l'essayiste Laurent Kupferman, qui y voit un symbole d'unité nationale et d'universalisme à la française. LIRE "Osez Joséphine", la pétition qui plaide pour l'entrée de Joséphine Baker au Panthéon A voir sur Arte, un documentaire passionnant et très émouvant sur le parcours de cette femme libre qui conquit la France des années 1920. Et sur ses relations tourmentées avec son pays natal, les États-Unis. Joséphine avait deux amours, son pays et Paris, mais le premier fut bien ingrat avec elle... ECOUTER Joséphine Baker première icône noire En 1939, recevant dans sa villa du Vésinet le capitaine Abtey avec qui elle allait faire équipe dans les services secrets, elle avait dit C’est la France qui m'a faite ce que je suis. Je suis prête, capitaine, à lui donner ma vie. » ECOUTER La panthéonisation de Joséphine Baker dans le Vif de l'histoire Beaucoup d’observateurs ont souligné que c’était la première femme noire » à entrer au Panthéon. Mais avant d’être une femme noire, Joséphine Baker était d’abord une femme libre, une Française libre. ECOUTER La panthéonisation de Joséphine Baker dans l'émission En toute subjectivité Catel et Bocquet, les auteurs des biographies BD remarquables d’Olympe de Gouges et de Kiki de Montparnasse signent un bel hommage à une grande artiste et à la femme libre. LIRE Joséphine Baker, au-delà du cliché Vous trouvez cet article intéressant ? 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Possibilité de gagner l’hôpital : Traverser la rivière pour gagner le passage Le Notre. Tourner à droite boulevard du Président Roosevelt, à gauche route de Croissy et à droite avenue de la Princesse.) Etape 4 : Villa Beau-Chêne. Suivre la rivière jusqu’à l’avenue d’Alsace et
Visite guidée de la Villa Beau-Chêne Le Vésinet - Yvelines - Journées du patrimoine Description Visite guidée de la Villa Beau-Chêne78110 Le VésinetVisite guidée du parc de la Villa Beau-ChêneVisite guidée du parc de la Villa Beau-Chène, dont la plus illustre habitante fut Joséphine Baker, par les membres de la Société d'Histoire du Vésinet. L'intérieur de la maison ne se visite Source Open Agenda de l'image Journées Européennes du Patrimoine Visite guidée de la Villa Beau-Chêne Visite commentée / Conférence Le Vésinet 78, Yvelines, Île-de-France Horaires * Date du 17 septembre 2022 au 17 septembre 2022 Horaire de 14h00 à 19h00 * Les manifestations pouvant être supprimées, annulées, ajournées, prenez contact avec les organisateurs avant de vous déplacer. Lieu 78110 - Le Vésinet - Villa Beau Chêne dite Villa de Joséphine Baker 52 avenue Georges-Clemenceau 78110 le Vesinet Visite guidée de la Villa Beau-Chêne Hôtels et locations proches. Réservez votre séjour Le Vésinet maintenant! CONTENUS SPONSORISÉS VillaLe Beau Chêne, Le Vésinet, former residence of Josephine Baker. If you’re interested and willing to take a short trip outside the city limits, it’s worth considering a visit to the suburb of Le Vésinet, where Baker owned a large mansion and villa with her first husband, known locally as “Le Beau Chêne”. Écrivains [modifier] Alain 1868-1951, philosophe, vécut 34 ans au Vésinet où il est mort. Marcel Allain 1885-1969, co-auteur de Fantomas, vécut 30 ans à Andrésy où il est mort. Louis Aragon 1897-1982, vécut 25 ans au moulin de Villeneuve à Saint-Arnoult-en-Yvelines où il est enterré en compagnie d'Elsa Triolet. Blaise Cendrars 1887-1961, possédait une maison au Tremblay-sur-Mauldre et y est enterré. Georges Courteline 1858-1929, romancier et dramaturge, a vécu à Villette. Jean Cocteau 1889-1963, poète, auteur de théâtre et cinéaste, né à Maisons-Laffitte où il vécut son enfance. Cyrano de Bergerac 1619-1655, vécut son enfance et son adolescence au château de Mauvières à Saint-Forget. Jehan Despert, né en 1921 à Versailles, résidant à Viroflay, c'est le poète des Yvelines qui est à l'origine du nom du département. Alexandre Dumas 1802-1870, vécut à Saint-Germain-en-Laye et au Port Marly où il fit construire une résidence, le château de Monte-Cristo transformé en musée. José-Maria de Heredia 1842-1905, résida au château de Bourdonné à Bourdonné où il est mort le 3 octobre 1905, Maurice Maeterlinck 1862-1949, acquit en 1924 le château de Médan qu'il quitta en 1940 pour se réfugier aux États-Unis. Robert Merle 1908-2004, a vécu et est mort à Grosrouvre. Anaïs Nin 1903-1977, a vécu à Louveciennes. Érik Orsenna, né en 1947, a vécu de nombreuses années aux Loges-en-Josas. Albert Samain 1858-1900, poète symboliste, mort à Magny-les-Hameaux. Ivan Tourguéniev 1818-1883, vécut et est mort à Bougival il fut inhumé à Saint-Petersbourg. Sa maison a été transformée en musée. Elsa Triolet 1896-1970, a vécu et est morte au moulin de Villeneuve à Saint-Arnoult-en-Yvelines où elle est enterrée en compagnie d'Aragon. François Villon 1431-1463, poète, né aux Loges-en-Josas. Louise Weiss 1893-1983, écrivain, militante féministe, vécut à Conflans-Sainte-Honorine. Émile Zola 1840-1902, acheta en 1878 une petite maison à Médan qu'il fera agrandir considérablement transformée en musée. Octave Mirbeau 1848-1917, écrivain, journaliste, ami de Zola, défenseur de Dreyfus, critique d'art, anarchiste ... résida à Carrières Sous Poissy puis fit construire en 1908 à Triel sur Seine où une rue et le théâtre portent son nom. Musique [modifier] Georges Bizet 1838-1875, mort à Bougival Claude Debussy 1862-1918, né à Saint-Germain-en-Laye Maurice Ravel habita à Montfort-l'Amaury Chanteurs et chanteuses [modifier] Georges Brassens 1921-1981 fut propriétaire d'une maison à Crespières. Pauline Garcia-Viardot 1821-1910 a vécu à Bougival. Georgius 1891-1970, né à Mantes-la-Ville, vécut à Bazoches-sur-Guyonne où il est enterré, de son vrai nom Georges Auguste Charles Guibourg, chanteur, chansonnier, comédien, scénariste et écrivain. La Fouine, rappeur Catherine Lara est née en 1945 à Poissy. Rosalie Levasseur cantatrice, interprète de Gluck, vécut à Conflans-Sainte-Honorine de 1772 à 1790 Yannick Noah, chanteur et ancien joueur de tennis, habite Feucherolles. La belle Otero, vécut à Andrésy de 1903 à 1911. Florent Pagny, propriétaire d'une maison à Montfort l'Amaury Benoît Poher, chanteur du groupe Kyo Shela posséda une maison à Herbeville. Shy'm, chanteuse, a fréquenté le lycée Jean Vilar de Plaisir. Danseurs et danseuses [modifier] Joséphine Baker 1906-1975, chanteuse, danseuse et meneuse de revue, a vécu de 1929 à 1947 dans la villa Le Beau-Chêne », au Vésinet. Philosophes [modifier] Industriels et chefs d'entreprise [modifier] Henry Deutsch de la Meurthe 1846-1919, industriel et philanthrope, résida au domaine de Romainville à Ecquevilly où il est mort, fit notamment construire des dirigeables à Montesson et fut à l'origine de l'institut aérotechnique à Saint-Cyr-l'École. Jules Gévelot 1826-1904, industriel, ancien maire de Conflans-Sainte-Honorine Les frères Lebaudy, industriels du sucre, firent voler des ballons dirigeables à Moisson au début du XXe siècle. Christophe-Philippe Oberkampf, fondateur de la manufacture royale de Jouy-en-Josas en 1869, maire de la ville de 1790 à 1793, y est mort en 1815. Vincent Charlemagne Pluchet 1774-1837 a été maire de la commune de Trappes en 1812. Il est l'inventeur en 1829 d'une charrue qui porte son nom[4]. Les frères Caudron installèrent leur société notamment sur l'aérodrome de Guyancourt. Le 1er juillet 1933 l'entreprise Caudron a fusionné avec le groupe Renault. Gaston Lenôtre, né en 1920, pâtissier, fondateur de l'école Lenôtre à Plaisir Yvelines en 1971. Diplomates [modifier] Ferdinand de Lesseps est né à Versailles en 1805. Militaires [modifier] Louis de Buade de Frontenac 1622-1698 est né à Saint-Germain-en-Laye. Claude Ursule Gency, général de la Révolution et de l'Empire 1765-1845 est né et mort à Meulan. Louis de Noailles 1713-1793, maréchal de France, gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye en 1789, né à Versailles, mort à Saint-Germain-en-Laye. François Joseph Paul de Grasse 1722-1788 , amiral, marquis de Tilly, a résidé dans son château de Tilly où il est mort. Lazare Hoche, général de la révolution est né à Versailles en 1768. Louis Lepic, général d'Empire, s'est retiré à Andrésy où il est mort en 1827. Samuel François Lhéritier, général d'Empire et baron, fut maire de Conflans-Sainte-Honorine de 1821 à 1829. François Achille Bazaine 1911-1888, maréchal de France, né à Versailles, fut condamné à mort en 1973 par une cour de justice militaire siégeant au Grand Trianon. Joseph Joffre 1852-1931, maréchal de France, a terminé sa vie au Pavillon de la Châtaigneraie, à Louveciennes. Il est enterré dans un mausolée à sa mémoire dans le parc de la propriété. Scientifiques [modifier] Jean-Baptiste de La Quintinie 1624-1688, agronome, créateur du potager du roi, est mort à Versailles. François Quesnay 1694-1774, économiste, est né à Méré. Paul-Marie Leroy vers 1733-1795, ingénieur de la Marine, né à Guyancourt. Antoine Nicolas Duchesne 1747-1827, botaniste et jardinier, est né à Versailles. Salomon Reinach 1858-1932, archéologue, conservateur puis directeur du musée d'archéologie nationale, né à Saint-Germain-en-Laye. Albert Calmette 1861-1933, médecin et biologiste a vécu à Jouy-en-Josas. Victor Aubert 1874-1948 archéologue maulois. Le musée municipal de Maule porte son nom. Louis de Broglie 1892-1987, physicien et mathématicien, mort à Louveciennes. Jacques Lacan 1901-1981, psychanalyste, eut une maison de campagne appelée la Prévôté » à Guitrancourt où il repose dans le cimetière communal. Jean-Paul Trachier1925-2007, journaliste etastronome, fondateur de l'Observatoire de Triel-sur-Seine et du Parc aux étoiles. Sportifs [modifier] Tariq Abdul-Wahad, basketteur, a passé son adolescence à Versailles, quand il s'appelait encore Olivier Saint-Jean. Nicolas Anelka, joueur de football, né à Versailles en 1979 et a vécu à Trappes. Sandy Casar, coureur cycliste, né en 1979 à Mantes-la-Jolie. Nicole Hassler, patineuse, a fait partie de l'équipe municipale de Plaisir en qualité de déléguée aux sports. Yannick Noah, chanteur et ancien joueur de tennis, habite Feucherolles. Théologiens [modifier] Angélique Arnauld 1591-1661, abbesse et réformatrice de Port-Royal-des-Champs Pierre Gerlier 1880-1965, cardinal, archevêque de Lyon, né à Versailles Saint Vincent de Paul fut précepteur dans la famille d'Emmanuel de Gondi dans l'ancien château de Villepreux et habita à Villepreux 1607-1617 ?. Ordéric Vital, Historien et théologien du moyen-âge, vécut au prieuré de Maule. Monarques [modifier] Jacques II d'Angleterre est mort à Saint-Germain-en-Laye en 1701. Roi de France ayant résidé dans le territoire actuel des Yvelines [modifier] Saint Louis 1214-1270 est né et à été baptisé à Poissy. Philippe III de France, dit Philippe le Hardi 1245-1285, né à Poissy, roi de France de 1270 à 1285. François Ier 1494-1547 est mort au château de Rambouillet. Henri II 1519-1559 est né à Saint-Germain-en-Laye. Henri IV 1601-1643 résida à Saint-Germain-en-Laye. Louis XIII 1601-1643 est décédé à Saint-Germain-en-Laye. Louis XIV 1638-1715, né à Saint-Germain-en-Laye, installa la Cour à Versailles en 1682 et y est décédé. Louis XV 1710-1774 est né et mort à Versailles. Louis XVI 1754-1793 est né à Versailles. Louis XVIII 1755-1824 est né à Versailles. Charles X 1757-1836 est né à Versailles. Nobles [modifier] Louis d'Orléans 1703-1752, fils du régent Philippe d'Orléans, est né à Versailles Henri Léonard Bertin 1720-1792, seigneur de Chatou de 1762 à 1791, contrôleur général des Finances et ministre d’État de Louis XV[5]. Mercy Argenteau 1727-1794, seigneur de Conflans-Sainte-Honorine de 1779 à 1789, ambassadeur d'Autriche à Paris Louis Philippe d'Orléans 1725-1785, fils de Louis d'Orléans, est né à Versailles. Louis Charles de France parfois appelé Louis XVII 1785-1795, fils de Louis XVI, est né à Versailles. François Petau de Maulette 1742-1805, né à Maulette, mort à Montfort-l'Amaury, fut député de la noblesse aux États généraux de 1789. Divers [modifier] Hélène Boucher 1908-1934, aviatrice, s'est tuée dans un accident d'avion en décollant de l' Aérodrome de Guyancourt. Michel Péricard, ancien maire de Saint-Germain-en-Laye Criminels et criminelles [modifier] Henri Désiré Landru 1869-1922, commit une série de crimes dans ses maisons louées à Vernouillet et à Gambais et fut guillotiné à Versailles. . 379 89 167 261 367 391 279 498

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